La Prochaine Fois de Marc Lévy. (Genre : Romance
contemporaine).
Editions : Pocket
Prix : 6,70€ (Emprunt Famille + Lecture Commune)
Année de
parution originale : 2004
.Résumé :
Parti à la recherche d’un tableau mystérieux, Jonathan croise la route de
Clara. Tous deux sont convaincus de s’être déjà rencontrés. Mais où et quand ?
A Londres, il y a plus d’un siècle…
.Autant vous dire que cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un Lévy. J’avais
envie de retrouver sa plume, sa délicatesse et sa facilité à nous faire
voyager. Malgré une couverture qui n’est pas tip top… Le résumé restait
alléchant pour ma part, parce qu’il y mêlé un sujet inconnu pour moi, l’art et
plus précisément la peinture, ainsi qu’une touche de fantastique !
.L’histoire commence avec une lettre d’un certain
Peter, transmettant ses au revoir à Jonathan et Clara… Je peux déjà vous dire
qu’en l’espace de trois pages Marc Lévy a su me titiller l’esprit. Des
questions se bousculaient déjà dans ma tête, j’avais envie de savoir le
pourquoi du comment de ces au revoir ! Une lettre en plus, juste
bouleversante et touchante d’un ami à un ami qu’il considérait comme son frère.
Ensuite on rentre dans le vif du sujet et on rencontre Anna la future femme de
Jonathan, Jonathan lui-même et Peter. C’est un peu plus tard qu’on fera la
connaissance de Clara.
.Autant vous dire qu’après la lettre j’ai eu du
mal à rentrer dans l’histoire. Je ne cessais de confondre Jonathan et Peter et
j’ai attendu patiemment que l’histoire se déroule et se mette en place. C’est
un petit point négatif qui m’empêche de placer ce roman de Marc Lévy comme un
coup de cœur. L’univers de la peinture était quelque chose d’inconnu et j’ai su
en apprendre plus grâce à cette histoire. Autant vous dire que Lévy, a du faire
un travail titanesque pour trouver des références artistiques. Son travail n’a
pas été un simple travail d’écriture, il est allé beaucoup plus loin en recherchant
les méthodes pour authentifier un tableau, pour les transporter sans qu’ils
soient salis ou abîmés. Il a aussi fait des recherches scientifiques sur les
composés chimiques, des pigments de la peinture qu’utilisait le peintre du
roman, Vladimir Radskin. C’est en fait un travail d’orfèvrerie que Marc Lévy a
réalisé et pour ma part j’ai été happé par son univers et par son intrigue.
.Le temps que l’histoire se mette en place, des
questions se bousculent à notre porte et une curiosité inouïe m’a fait tourner
les pages encore et encore. C’est en fait toute une quête de l’art et d’un
tableau qui n’a jamais été trouvé qui se dessine dans cette intrigue. Marc Lévy
a sans doute du en apprendre plus, sur les métiers d’expert en art et de
commissaire priseur… respectivement les métiers de Jonathan et de Peter. Marc
Lévy a aussi cette capacité à nous faire voyager avec son écriture. On va de Boston,
à Londres en passant par la Russie ou par Paris et même à Florence. Son style
nous permet de nous y voir et on a simplement envie d’être avec les personnages
et de partager leur histoire.
.Ce livre c’est tellement plus que la quête d’un
tableau d’un célèbre peintre… c’est toute une relation entre les personnages
principaux qui est belle et forte. Une belle amitié qui est nouée entre Peter
et Jonathan. Puis une passion forte et débordante de joie, entre Clara et
Jonathan. L’auteur a su nous transmettre toutes les émotions nécessaires à la découverte
de ces relations qui m’ont chamboulé et touché au plus haut point. Je ne
cessais de me dire « qu’est-ce que c’est beau ! » pour la
relation entre Clara et Jonathan. Ce que j’ai pu apprécier également, c’est que
les choses ne vont pas trop vite entre eux, ils apprennent à se connaitre, à se
découvrir, à s’apprivoiser, à nouer quelque chose… un sentiment.
.Marc Lévy a su avec son écriture fluide, nous
faire oublier que tout roman possédait une fin. La fin de cette histoire est
juste triste, je ne pensais pas que cela finirait comme ça et j’ai été peiné. J’en
ai eu les frissons tellement ce sacrifice de soi était beau. On voit à quel
point le personnage de Jonathan est altruiste, digne et fort. Et quand Jonathan
prononce le titre du roman « La Prochaine Fois » c’était merveilleux.
J’adore quand l’auteur nous explique son titre et j’ai trouvé cela super. Une
fin triste, mais un dernier chapitre en guise d’épilogue qui redonne le sourire
tout simplement. J’ai encore une fois eu les frissons en lisant ces dernières
lignes. On comprend pourquoi la lettre du début a été écrite, la boucle est
bouclée et je n’ai pu m’empêcher de relire la lettre tellement j’ai été pris
par l’émotion. Ce côté fantastique bien trouvé, nous ramène un siècle avant la
rencontre de nos personnages. Les révélations sont juste bien dosées, elles
permettent de donner un rythme nécessaire au récit. Ce qui le rend d’autant
plus attrayant ! Je vous recommande ce Marc Lévy… il vous fera voyager,
vous en apprendra plus sur la peinture et vous donnera une belle leçon de vie.