Comment devenir écrivain quand on vient de
la grande plouquerie internationale de Caryl Férey. (Genre : Autobiographie, Humoristique).
Année de
parution originale : 2013
.Résumé :
Comment devenir écrivain quand on habite Montfort-sur-Meu et qu’on excelle
exclusivement dans les batailles de crachats ? Depuis les après-midi avec
mémé Marthe qui lui racontait des histoires, jusqu’à Gallimard, il y aura
quelques marches à gravir, des déboires et des détours, il y aura les petits
boulots, les voyages au bout du monde, le RMI, les potes, les éditeurs qui
promettent et ne tiennent pas et puis la bonne étoile. La bonne étoile d’un
écrivain hors normes, doté d’une détermination et d’un humour à toute épreuve.
.Je sais, vous vous dites : « Mais c’est quoi ce livre de malade qu’il
a lu ? Ca existe ce genre de livre, avec un titre à rallonge et un résumé super
bizarre ? » J’ai gagné ce livre grâce aux éditions Points, et je dois
dire que le résumé déjanté m’a intrigué. Certes ce n’est pas le livre du siècle,
mais j’ai passé un agréable moment de lecture. Et puis la couverture assez
folle reflète assez bien notre écrivain.
.« Comment devenir écrivain… » est le
genre de livre, où dès la lecture vous vous dites : « Mais purée dans
quoi je m’embarque ?? » C’est vrai que c’est une lecture assez
spéciale, retraçant la vie de Caryl Férey, de sa jeunesse à l’âge adulte. C’est
une lecture originale avec de l’humour et de l’auto dérision qui vous fera rire
à coup sur. Même si au début, je n’avais pas compris que j’étais partie dans
une autobiographie, j’ai apprécié suivre les péripéties de la vie de Caryl.
Notamment auprès de son frère, de sa mémé de ses copains et des maisons d’éditions.
.Caryl est un jeune homme apeuré par son frère
aîné. Mais son humour et sa manière de voir les choses, en les analysant m’a
beaucoup plu. Il est vrai qu’il en prend plein la tête et personnellement je me
serai vite refermé sur moi-même, si j’avais eu un grand frère comme ça. Mais
Caryl est du genre optimiste, prenant toujours le bon côté des choses. C’est ce
que j’ai apprécié chez lui, sa détermination et son humour. Oh et les copains
de Caryl, ont des surnoms à coucher dehors. Rien que ses copains Frankymogo ou
Joe-la-Rillette… non mais sérieux c’est quoi ces surnoms ! J’étais plié de
rire.
.Mais cette autobiographie retraçant sa vie, c’est
bien plus que son frère, quelques copains et sa mémé Marthe. Caryl Férey nous
prouve que quand on veut on peut. Il nous donne une leçon de détermination et d’optimisme,
qu’on est obligé de saluer. Il est vrai que depuis tout petit, il aimait
écouter les histoires de sa mémé. Et en allant au collège, il écrivait des récits
qu’il faisait lire à ses copains. Mais le jour où il a décidé de devenir écrivain,
tout a basculé et il n’a pas lâché son rêve. Et preuve à l’appui avec ce livre.
.Certes, le chemin a été long, les embûches les
difficultés, les brimades, les coups derrières le dos… Caryl a tout subit et il
s’est toujours relevé. Il nous prouve que devenir auteur n’est pas une partie
de plaisir. Il faut plaire au plus grand nombre, il faut se faire connaître,
avoir une histoire travaillée et bien construite. Mais le plus important dans
tout ça c’est qu’il faut partir avec des bases solides. Bases qu’on découvrira
au fil du roman…
.Alors certes ce n’est pas un style d’écriture qui
plaira à tout le monde. Beaucoup de descriptions et peu de dialogue. Mais c’est
une autobiographie, il ne faut pas l’oublier. Il utilise le langage courant la
plupart du temps, et du langage familier qui apporte justement la touche
humoristique. Cette touche rend son roman moins barbant et plus entraînant En
tout cas j’ai passé un bon moment, en compagnie de cet écrivain qui a réalisé
son rêve ! Et ça c’est le plus important.
.Ma note :
7/10 sur Livraddict.