Absences de Lauren Oliver. (Genre :
Contemporain).
Editions :
Hachette
Prix : 18,90€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : Vanishing Girls.
Résumé : Dara et Nick étaient inséparables. Mais depuis
l’accident de voiture qui a défiguré la belle Dara, Les deux sœurs se sont
sensiblement éloignées. La vie de Nick bascule définitivement quand sa sœur disparaît,
laissant derrière elle un message énigmatique. En fouillant dans sa mémoire et
dans le passé de sa sœur, Nick décide de mener l’enquête.
J’adore les romans de
Lauren Oliver. Quand j’ai vu qu’ « Absences » allait être édité
en français, j’ai sauté sur l’occasion pour le lire. J’ai adoré les deux
premiers tomes de « Delirium », j’ai adoré « Le dernier jour de
ma vie » et j’ai adoré « Panic »… Je devais donc lire « Absences »
impérativement pour me faire une idée. La couverture est presque similaire à la
VO et je trouve que le travail effectué sur le bouquin est magnifique. Le
résumé, je l’avais survolé mais le titre en VO était parleur. Du coup, je me
suis lancé et j’ai encore une fois adoré !
Le petit prologue m’a
paru assez mystérieux mais aussi révélateur de l’ambiance générale du roman. Le
début pourrait être banal si ce n’était pas Lauren Oliver à l’écriture. Elle
nous fait une petite présentation des sœurs, de ce qui leur est arrivé, de
leurs problèmes. Très vite, je me suis rendu compte qu’une chose clochait. Qu’il
me manquait un élément. J’ai douté un moment… je suis même revenu en arrière
dans ma lecture pour voir si j’avais tout compris. Finalement, l’auteure arrive
tellement bien à noyer son poisson, qu’on continue de lire sans trop se poser
de question ! Elle est tellement forte.
Pour les personnages,
je ne dirai pas qu’on s’attache à eux comme si on s’attachait à des personnages
d’une histoire d’amour. C’est beaucoup plus complexe que ça. Lauren Oliver nous
rend attachant Dara et Nick par les conflits qu’il y a entre elles. Mais aussi
par les tensions, les non-dits, les fuis moi je te suis, suis moi je te fuis.
Cette relation très complexe qu’entretienne les sœurs est limite malsaine.
Avant, elles s’adoraient, maintenant elles se détestent. Ce contraste on va le
retrouver tout au long du roman. Nick est l’aînée, c’est la fille qui ne fait
aucun faux pas, qui travaille bien à l’école. Dara a seulement 11 mois d’écart
avec sa sœur mais c’est la fille fofolle qui a touché à la drogue et qui s’en
fout du lycée. Des opposés qui s’attiraient mais qui ont fini par se repousser.
Le rythme est
absolument dingue de chez dingue ! Déjà, on a une alternance de points de
vue entre Dara et Nick, ce qui rend l’intrigue vraiment palpitante. Ensuite on
a parfois, des textos envoyés, mais aussi des mails et des courriers à d’autres
personnages. Ce qui rend l’histoire plus intéressante. On se pose plein de
questions sur l’accident des sœurs. Sur l’origine de cet accident mystérieux. La
seule chose que je regrette vraiment, c’est que Dara disparaît trop tardivement
dans le roman. On nous annonce sa disparition dans le résumé. Je m’attendais
donc qu’au bout de 100 pages, elle ne soit plus là. Mais c’est seulement au
bout de 250 pages que son absence apparaît. Pour autant, ça n’empêche pas la
lecture d’être agréable et addictive.
Lauren Oliver a su dans
ce genre particulier tirer son épingle du jeu. Parce que l’intrigue se
construit, on pense à des choses, on fait des suppositions. Une petite fille va
disparaître juste avant la disparition de Dara et ça nous rend curieux en fait.
Au final, on avait la solution sous les yeux. Mais l’auteure a réellement le
truc en plus qui nous emporte et qui nous fait tout oublier. Un peu comme dans « Le
dernier jour de ma vie », elle réussi à nous surprendre avec des twists de
dingues ! Tout est pensé, précis, concis, rien ne déborde, jusqu’à l’explosion
ultime.
La plume de Lauren
Oliver est toujours autant addictive. Je ne sais pas comment elle s’y prend
pour écrire mais on ne peut qu’avaler les mots qu’elle laisse sur le papier. Déjà
que l’histoire était prenante, mais le style d’écriture en rajoute une couche !
Et puis cette fin quoi ! Mais ce n’est pas possible de faire une fin comme
ça. Quand on sait vraiment ce qu’il s’est passé lors de l’accident… Le pourquoi
de l’absence de Dara et le pourquoi du message mystérieux sur son journal
intime. C’est juste fou que l’auteure ait pensé à ça ! Pourtant, ce n’est
pas nouveau dans le genre. Mais elle réussi à merveille son retournement de
situation finale ! Si vous n’êtes pas encore convaincu par le nouveau
roman de Lauren Oliver, faites moi confiance et foncez !!
Ma note : 8,5/10.
Merci à Betty et aux
éditions Hachette pour ce partenariat !