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samedi 16 janvier 2016

Chronique : Stardust de Neil Gaiman


Stardust de Neil Gaiman.
(Genre : Fantasy).

Editions : Au Diable Vauvert
Prix : 17€ (Partenariat)
Date de parution française : 22 octobre 2015
Année de parution originale : 1999
Titre version originale : Stardust

  Résumé : Un paisible village niché au cœur de la forêt anglaise, non loin d’un mur mystérieux, infranchissable. Mais pas pour Tristan, qui a juré de rapporter à la belle Victoria une étoile filante tombée de l’autre côté… Il y découvre un monde fantaisiste merveilleux où fées, sorcières, licornes et princes sanguinaires se disputent le pouvoir à coups de sortilèges et d’enchantements. Mais gèrent aussi tous les soucis du quotidien en pays magique…


  Avant de recevoir le livre, je savais que « Stardust » était un film. Je l’ai regardé il y a peut-être 2 ans et j’avais bien aimé. Même si j’avais peu de souvenirs, je voulais savoir si cette adaptation était fidèle. Je remercie les éditions Au Diable Vauvert pour l’envoi. La couverture est très moche… certes le roman attirera l’œil par ses couleurs mais c’est d’une simplicité non convaincante. Au final même si j’ai apprécié le livre dans son intégralité, j’ai trouvé quelques défauts.

  Le début m’a paru un peu long. Neil Gaiman prend son temps avant d’envoyer Tristan de l’autre côté du mur. Il faut attendre 80 pages avant que l’histoire avance vraiment. Pour qu’on puisse découvrir le côté fantasy du récit. L’auteur décrit le village de Wall, la relation entre tel et tel habitant, comment Tristan va se retrouver à vouloir chercher l’étoile filante… c’est certes intéressant mais on aurait pu couper dans le lard (célèbre expression que personne n’utilise d’ailleurs). Une fois qu’on entre en Faërie, on devient curieux et le récit se fait plus intéressant.

  En ce qui concerne les personnages je les ai trouvés sympathiques. Je dirai que je me suis attaché à eux mais ça a été progressivement. Tristan c’est le garçon franc qui ne se rend pas forcément compte qu’il peut blesser. Il est au début parfois un peu niais mais il grandit psychologiquement au contact d’Yvaine et de son aventure dans la Faërie. C’est un jeune homme attaché à sa famille, prêt à tout pour trouver l’étoile filante afin de conquérir le cœur de sa bien aimée. Son défaut c’est qu’il ne se remet pas assez en question. Yvaine, on connaît au final peu de chose sur elle. Jeune fille mystérieuse qui va se dévoiler au fil du récit. Elle est touchante et on se prend d’affection pour elle. D’autres personnages interviennent dans l’intrigue, la rendant plus originale et complexe.

  Comme je l’ai dit précédemment les 80 premières pages sont assez lentes. Paradoxalement, le style de l’auteur permet d’avancer vite. Du coup, même s’il ne se passe pas grand-chose dans l’histoire, on avance à un bon rythme. Ce qui permet un rythme intéressant c’est aussi une intrigue à trois points de vue… je vous laisse découvrir ça. Par contre, les chapitres sont excessivement longs. Le 1er fait déjà 50 pages ! C’est un récit d’aventure fantasy où on se laisse cependant porter par la curiosité qu’institue l’auteur auprès de son lectorat.

  Pour l’univers, il est très varié. On trouve des princes qui se battent pour le trône, des sorcières, des licornes… J’aurais cependant aimé que cette variété soit davantage approfondie. Chaque espèce aurait pu avoir une petite description sur ses us et coutumes. Après j’ai trouvé qu’on ressentait bien les clans, les tensions entre les espèces qui au final ont le même but (que je ne dévoilerai pas). Mais là où ça manque de développement c’est sur la Faërie. Sa construction, son évolution… c’est juste présent de l’autre côté du mur et point barre. Dommage parce que l’univers est assez riche, il manque juste les explications adéquates.

  Neil Gaiman a un style que j’ai bien aimé. Il fait parfois des longues phrases et il y a peu de dialogues mais on se laisse porter par les mots. On lit telle une eau coulant sur notre corps, sans embuches, sans barrières. Une très grande fluidité. Un style également descriptif qui permet en fantasy de visualiser pas mal de choses. La fin est intéressante, je l’ai même préféré au début. On sent l’évolution des personnages psychologiquement. L’histoire se fait plus forte et plus adulte. J’ai apprécié les choix opérés par l’auteur. L’épilogue est aussi intéressant. Bref, même si cette lecture a des défauts, j’en ressors satisfait. Un récit de 1999 à découvrir.

Ma note : 7/10.

Merci à Anaïs et aux éditions Au Diable Vauvert pour ce partenariat !

mercredi 13 janvier 2016

*Vidéo* : TOP / FLOP : Année 2015 + Résolutions !


Salut les readers !

Je vous retrouve ENFIN pour une vidéo :D Je vous souhaite aussi pour l'occasion une très belle année 2016 ! Comme l'année dernière, je vous ai concocté un petit TOP/FLOP de l'année 2015 ;) Franchement je crois que je deviens de plus en plus dur avec mes lectures... seulement 8 coups de coeur ! Même pas un par mois LOL ^^ Je vous laisse regarder tout ça :)

Enjoy <3

Les TOP :
         
   

Les FLOP :
   

Les chroniques en cliquant sur la couverture...

lundi 11 janvier 2016

Chronique : Dreamology de Lucy Keating


Dremology de Lucy Keating.
(Genre : Jeunesse).

Editions : Michel Lafon
Prix : 15,95€ (Partenariat)
Date de parution française : 11 février 2016
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : Dreamology

  Résumé : Depuis son enfance, Alice mène une double vie. La vie réelle, où elle habite seule avec son père… et sa vie en rêves ! Toutes ses nuits sont peuplées d’aventures extraordinaires, de voyages, de rencontres, et surtout d’un garçon de son âge : Max. au fil des années, elle est tombée amoureuse de lui et ne pense qu’à se coucher le soir pour le retrouver. Mais le jour de sa rentrée au lycée, Alice voit Max. En chair et en os. Le garçon de ses nuits existerait-il vraiment ?


  J’ai eu la chance d’avoir ce livre lors du salon du livre de Montreuil. « Dremology » a été le cadeau que nous ont fait les éditions Michel Lafon. Je vous avoue qu’au départ, je n’ai pas été tenté par cette sortie. Et puis on nous a parlé de l’histoire et je dois dire que j’ai été intrigué. Je voulais moi aussi savoir pourquoi on nous l’avait sélectionné. J’ai lu ce livre en lecture commune avec Justine de Lire-une-passion (son blog). La couverture est sympathique mais je préfère largement la couverture originale. En lisant le résumé, je m’attendais à une romance gnangnan mais au final c’est un peu plus poussé. Au final j’ai passé un agréable moment.

  Dès le début Lucy Keating immerge son lecteur dans un rêve que fait Alice, le protagoniste. On se retrouve donc embarqué dans ses songes toujours un peu loufoques. Elle est accompagnée de Max, le garçon de qui elle rêve depuis sa plus tendre enfance. Quand elle se réveille, on retrouve Alice en voiture avec son père, en train de déménager pour Boston. Très vite le lecteur va savoir pourquoi elle se rend dans cette ville ? Pourquoi seulement avec son père et son chien ? On a hâte d’arriver au moment où elle va rencontrer Max au lycée. Et ce qui est bien, c’est que le résumé ne représente qu’une petite cinquantaine de pages. Ainsi, on a le plaisir de lire l’histoire et de se laisser guider par la tournure qu’elle prend.

  Alice est un personnage qui m’a bien plu. Je pourrais même dire que je me suis attaché à elle malgré son côté tête en l’air. Parfois elle est excessivement maladroite et c’est ce qui rend cette jeune fille hilarante. Un vrai casse-cou, un vrai sketch à elle toute seule. Ce que j’ai par contre détesté chez elle c’est sa façon de croire que Max lui appartient… je ne dirai rien de plus. Sinon j’ai trouvé qu’Alice était un personnage bien travaillé. J’aurai peut-être aimé qu’on en apprenne plus sur sa relation avec son père. Ou alors que l’auteure développe davantage ses souvenirs avec sa mère. Alice est un personnage drôle, rafraîchissant, sincère et intelligent. Quant à Max, je ne dirai pas que je me suis attaché à lui. Je crois que je me suis plus attaché à Oliver (le comique de l’histoire). Max est un jeune homme indécis, qui fait trois pas en avant et 2 pas en arrière. D’un côté, ça rend sa relation avec Alice plus compliquée. Mais d’un autre, j’ai trouvé ça énervant. Des personnages qu’on aime ou qu’on déteste, à votre tour de vous faire votre opinion.

  J’ai beaucoup aimé le rythme même si les 80 dernières pages traînent en longueur pour moi. Pour le côté positif, j’ai aimé l’alternance des chapitres avec les rêves que fait Alice. Le lecteur rêve avec elle et prend conscience de son attachement envers Max. De la fluidité est amenée par les chapitres assez courts au long du récit. Le rythme est renforcé par un perpétuel jeu du chat et de la souris entre nos protagonistes. Le côté négatif c’est qu’on met un peu de temps à avoir la révélation. Du coup Lucy Keating fait traîner la relation entre Max et Alice sans vraiment savoir où elle va. J’ai trouvé cette construction un peu brouillonne par moment.

  L’univers abordé par l’auteure est très intéressant. On parle des rêves mais pas que, elle insère tout un mécanisme scientifique. Je vous rassure ce n’est pas expliqué en détail. Mais cela permet au lecteur de se rendre compte du travail fourni pour avoir une vraie cohérence dans l’intrigue. D’ailleurs j’ai trouvé que l’univers noué avec l’intrigue faisaient un beau mélange. C’est mignon et attendrissant. Le lecteur est curieux de voir l’imagination de l’auteure pour la fabrication des rêves. Et bon dieu qu’elle en a. Ajoutez à cela l’humour d’Oliver avec le côté main gauche d’Alice… ça donne une lecture légère.

  L’écriture de l’auteure est sympathique. Simple et efficace dans ce genre de récit. Cependant on arrive bien à imaginer les rêves, tout comme la réalité qu’Alice décrit. Lucy Keating permet au lecteur d’être immergé par les descriptions. Du coup on rêve un peu nous aussi. Je regrette seulement que la fin soit réglée en deux temps trois mouvements. On arrive à un point critique pour Alice et Alex et hop, l’auteure sans explication, règle les choses. Dommage que ce côté ne soit pas plus approfondi. Sinon la toute fin est mignonne et laisse le lecteur avec un beau sourire aux lèvres. « Dremology » sort le 11 février. C’est une lecture simple, sans prise de tête et qui fait du bien. Laissez vous emportez par les rêves d’Alice et rencontrez vous aussi ce mystérieux Max.

Ma note : 7,5/10.

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

La chronique de Justine pour cette lecture commune : ICI.