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dimanche 13 septembre 2015

Chronique : Les pierres se souviennent de Véronique Perret-Vial


Les pierres se souviennent de Véronique Perret-Vial. (Genre : Policier).

Editions : Baudelaire
Prix : 17€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2015

  Résumé : Le commissaire Jacquier s’apprête enfin à déjeuner tranquille, quand un appel urgent le replonge en plein cauchemar. Un tueur en série, qui choisir ses proies dans la rue, vient de frapper après deux ans de silence. Un échec dans la carrière du commissaire qui n’a pas pu identifier le criminel. Ce qu’il ignore alors, c’est que cette fois, il va recevoir l’aide inattendue de Larra, jeune femme douée de capacités singulières… Au travers d’une enquête haletante, Larra et le commissaire Jacquier nous entraînent dans une traque sans merci au travers des différents paysages de Rhône-Alpes.


  Je remercie Florent des éditions Baudelaire de m’avoir proposé ce livre. J’aime lire de temps en temps de petit policier pour changer de genre. Ici ce qui m’a tenté, c’est d’abord le résumé. Une enquête policière avec un peu de surnaturel… j’adore ! Et puis découvrir une auteure française, c’est aussi une aubaine pour nous blogueurs, parce qu’on lit principalement des auteurs anglo-saxons. La couverture n’est pas ce qu’il y a de plus jolie, mais elle reflète bien l’ambiance du livre et un moment du roman. J’ai au final passé un très bon moment de lecture !

  Véronique Perret-Vial commence son histoire par des chapitres dans le passé. On va découvrir une femme qui s’est fait tuer par son mari au 17ème siècle. Et puis le chapitre d’après, on va faire la connaissance de Larra et de sa maman. A l’époque elle n’a que 5 ans et elle va se retrouver dans une curieuse maison, seule. Lorsque sa maman la trouve, la petite est effondrée par les choses qu’elle a vues dans cette maison abandonnée. Des événements qu’une fillette ne peut pas inventer… l’histoire du couple du 17ème siècle. L’histoire de Larra m’a de suite intriguée. L’auteure entame bien son roman pour présenter le don de son personnage et son évolution au fil des ans… jusqu’à ses 26 ans. En 14 pages, l’auteure balaie le passé de Larra et nous amène au début de son intrigue.

  Larra est une jeune psychologue qui va être mêlée, un peu par hasard, à une enquête de police. Grâce à son don elle essaiera d’élucider qui est le tueur en série. Celui qui sévit depuis tant d’années. C’est une jeune femme que j’ai de suite apprécié, notamment parce que l’auteure a un peu brossé son passé difficile dans les chapitres précédents. Elle n’hésitera pas à affronter les horreurs des crimes et à les vivre intensément grâce à son don pour faire avancer l’enquête. Larra prend sur elle, avance et domine les atrocités, signe d’un caractère fort et déterminé. Les enquêteurs comme Jacquier ou encore Stéphane sont aussi de bons personnages. Chacun a sa personnalité et chacun apporte son petit quelque chose à l’histoire. Vient ensuite deux autres personnages… mais je ne vous dévoilerai rien ! Ils ne sont pas autant développés que Larra, mais ils sont sympathiques.

  Le rythme de l’histoire est vraiment intéressant. Véronique Perret-Vial nous fait revivre à travers Larra les anciens meurtres du tueur en série. Tout en faisant cela, Larra apporte de nouveaux éléments sur la personnalité du tueur. Forcément on se pose des questions et on fait des suppositions ! Les chapitres ne sont pas très longs et apportent plus de fluidité à l’histoire. Tout comme les différents points de vue que l’auteure met en scène. J’ai vraiment été pris dans l’intrigue dès le début. L’auteure nous ballade dans les villages et villes de Rhône-Alpes et on sent qu’elle est du coin.

  Le côté policier m’a beaucoup plu. Franchement chapeau à l’auteure parce que je me suis fait prendre à son propre jeu. Elle laisse des indices supers flagrants et à être persuadé que tel personnage est le tueur… je me suis trompé avec une force ! Vers la moitié du roman je me disais que je connaissais le coupable et bim dans ton nez ! Elle a réussi à me surprendre, signe que son intrigue est parfaitement maîtrisée tout comme ses retournements de situations. Et plus on avance dans le récit et plus la course est effrénée. Le tueur a recommencé à sévir et jusqu’à la fin on ne sait pas si les policiers vont réussir à découvrir son identité ou à le coincer… tout ça avant qu’il ne tue sa victime. Je trouve que la raison pour choisir ses proies est parfaitement plausible et ça tient la route ! Un genre que je trouve donc maîtrisé.

  La plume de l’auteure n’est pas exceptionnelle mais elle a le mérite de captiver son lecteur. Et puis elle fait beaucoup parler les personnages donc ça se lit vite. Je pense qu’il m’a manqué ce petit quelque chose pour que ma note soit excellente. En tout cas j’ai adoré la toute fin, l’auteure revient sur un événement que j’avais oublié. On finit sur une touche positive qui permet au livre de boucler sa boucle. C’est donc un roman que je vous recommande. Efficace dans son genre et une enquête bien ficelée, c’est tout ce qu’on lui demande.

Ma note : 8,5/10.

Merci à Florent et aux éditions Baudelaire pour ce partenariat !

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