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dimanche 4 mars 2018

Chronique : L'atelier des souvenirs d'Anne Idoux-Thivet

L’atelier des souvenirs 
Anne Idoux-Thivet
(Genre : Contemporain)

Editions : Michel Lafon
Prix : 17,95€ (Partenariat)
Date de parution originale : 18 janvier 2018

Résumé : Lorsqu’elle hérite de la maison de sa grand-mère dans la Meuse, Alice décide de quitter sa vie de thésarde parisienne qui ne mène nulle part et de s’installer à la campagne. Elle se lance alors dans l’animation d’ateliers d’écriture dans deux maisons de retraite. Suzanne, Germaine, Jeanne, Elisabeth, Georges, Lucien… les anciens dont elle croise la route sont tous plus attachants les uns que les autres. Au fil des séances d’écriture, les retraités dévoilent des bribes de leur passé et s’attachent à la jeune femme, dont ils devinent la solitude. Bien décidée à lui redonner le sourire, la joyeuse bande de seniors se donne pour mission de l’aider à trouver l’amour !


  Le fabuleux destin d’Anne Idoux-Thivet ! Auteure autoéditée chez Librinova, elle a su se démarquer en numérique pour que son roman L’atelier des souvenirs soit publié chez Michel Lafon. J’ai déjà eu l’occasion de rencontrer Anne au salon du livre de Paris en 2017. Et je suis donc encore plus content pour elle : bravo ! J’ai en plus beaucoup apprécié son roman que j’ai trouvé très doux et bienveillant.

  Les 1ers chapitres m’ont paru difficiles à appréhender, des textes en italiques censés représentés des lettres. Des personnages différents à chaque fois… je me suis demandé dans quoi je m’embarquais. Je déteste les histoires où il y a beaucoup de personnages. Je trouve qu’on s’y perd et que ça perd en authenticité. Pourtant, au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire toutes ces personnes forment un tout. Je me suis mis à les adorer tous autant qu’ils sont pour mon plus grand bonheur.

  Alice m’a beaucoup plu. Tant dans son travail, au contact de ces personnages âgées, que dans sa vie personnelle. Telle une chrysalide qui se transforme en papillon, on la voit évoluer dans les deux versants de sa vie avec un grand plaisir. Suzanne, Germaine, Jeanne… sont tous importants dans la métamorphose d’Alice. A leur contact, leur expérience de vie, leurs peines, joies et autres sentiments, la jeune femme va ressortir plus grande de cette aventure. Les petits vieux m’ont fait mourir de rire, de vrais gosses. Ils sont entreprenant, font des choses inattendues comme leur petite enquête… et c’est ce qui rend le récit plus riche : le petit conseil, le contact rassurant, l’étreinte douce. Un vraie bienveillance.

  Comme dit plus haut, si les chapitres m’ont paru bizarres au début, j’ai noté par la suite que c’est cette originalité qui rend le récit dynamique. J’avais envie d’être dans les souvenirs des « petits vieux » d’Alice. D’en savoir plus sur eux et sur leurs vies. L’originalité des personnalités, la diversité des personnages, c’est comme si le lecteur était propulsé au cœur de ce village de la Meuse. Invité à prendre part à ces ateliers d’écriture quelque soit son âge. Les chapitres sont en plus courts ce qui renforce le sentiment de fluidité lors de la lecture.

  J’ai beaucoup aimé la plume d’Anne Idoux-Thivet. Sincère, jouant avec les âges et les caractères de chacun. Cela ne doit pas être facile d’endosser tel ou tel personnage même si on les connait bien. L’auteure est un vrai caméléon, sachant s’adapter à toutes les situations. La rencontre entre les générations est une excellente idée dans le roman. Une histoire intergénérationnelle qui plaira au plus grand nombre, j’en suis sûr. Et puis cette fin… oh mon dieu, des frissons tellement c’était mignon. J’aurais bien aimé savoir ce qu’il se passait par la suite ! Je serai ravi de lire un autre roman d’Anne. De la voir avec une histoire avec moins de personnages et dans un autre contexte. Je suis sûr qu’elle ferait des merveilles !

Ma note : 8/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

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