L’enfant papillon de Gabrielle Massat. (Genre :
Dystopie, Jeunesse).
Editions :
Hachette
Prix : 16€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2015
.Résumé : Le monde de Maïa s’écroule quand Dimitri, son
mentor, est condamné à la torture par sa faute. Déterminée à le soustraire à sa
destinée, elle cherche par tous les moyens à franchir les murs de la Cité. La
seule chance de survie pour Dimitri réside à l’extérieur, dans ce monde
désertique dont on est sans nouvelles depuis la Grande Epidémie. Maïa entame
alors une implacable course contre la montre. En ligne de mire : l’Enfant
Papillon, un être légendaire qui détiendrait le moyen de sortir. Elle a un
mois, Un mois pour sauver leurs vies et conquérir leur liberté.
.Les éditions Hachette –
Black Moon me permettent avec « L’enfant papillon » de découvrir une
auteure française. Qui plus est, ce bouquin est une dystopie, genre que j’apprécie
tout particulièrement. Même si on sait tous que les dystopies se ressemblent
quasiment toutes. La couverture du bouquin est ce qui m’avait attiré, tout
comme le résumé. Et je dois dire que je ne m’attendais pas à ce que j’ai lu.
Même si dans l’ensemble j’ai passé un bon moment, je suis un peu déçu et
frustré.
.Dès le début, on est
happé par l’univers. Dès les premiers dialogues, j’ai même eu un fou rire c’est
pour vous dire. Cependant, j’ai trouvé la première partie trop longue à mon
goût. Même si l’auteure dépeint son univers, présente ses personnages et les
liens qu’ils ont entre eux… l’action et l’intrigue se font trop attendre. C’est
dommage, parce que j’ai eu l’impression de faire du sur place et de lire le
résumé en plus détaillé. Heureusement que la deuxième partie arrive au bout de
130 pages.
.Les personnages ont
pour moi été sympa mais c’est en me rapprochant de la fin que j’ai commencé à m’attacher
à eux. Je pense que la narration à la 3ème personne n’a pas aidé
dans ce bouquin. Notre personnage principal Maïa, m’a beaucoup plu. Elle est
forte, limite têtue mais elle prend des risques pour sauver Dimitri, son
mentor. Je regrette que Maïa ne soit pas plus famille parce que j’aurai aimé
découvrir un peu plus sa mère et son frère. Ensuite il y a donc Dimitri, qui en
aidant Maïa se voit contraint à être enfermé pendant 30 jours avant d’être
torturé sur ses actes. C’est un personnage qui aurait mérité d’être plus mis en
avant je pense. Ou alors qu’il intervienne autrement dans l’histoire. Enfin il
y a Zéphyr et Nathanaël qui vont aider Maïa dans sa quête. Deux personnages
intéressants qui ont un passé difficile qui les rendent plus attachants.
.Le rythme est bon
malgré la première partie trop longue. Les chapitres sont courts ce qui amène
un certain rythme à l’intrigue et à l’histoire. Et puis, nos personnages ne
cessent de bouger, d’être poursuivis, de faire des recherches sur l’extérieur
et sur l’Enfant Papillon. C’est un livre avec des descriptions bien faites. Ce
que j’ai vraiment aimé ce sont toutes les petites révélations qui sont
disséminées dans le bouquin. Le plus intéressant ce sont les flash-back qui
permettent au lecteur de comprendre pourquoi la Cité en est arrivée là.
.Même si la dystopie de
« L’enfant papillon » est intéressante, pour ma part elle ne tient
pas ses promesses. Quand on m’annonce dans le résumé que Maïa veut aller à l’extérieur,
je m’attendais à ce qu’elle le fasse vite. En fait, j’aurai aimé qu’il y ait
une partie confinée au sein de la Cité et une autre à l’extérieur. D’accord, la
solution ne pouvait pas être trouvée en un claquement de doigt, mais si
certains passages avait été raccourcis… le roman aurait gagné en profondeur. Ce
qui nous permet d’avancer ce sont tous les retournements de situations
incroyables et l’action très présente.
.Gabrielle Massat écrit
vraiment bien. Ce n’est pas une plume poétique, qui fait de belles phrases mais
c’est une plume descriptive. J’ai totalement pu imaginer les décors, les
personnages et tout ce qui se passait dans le roman. Je la félicite pour ça.
Cependant, j’aurai choisi une narration à la première personne pour amener une
certaine proximité entre les personnages et le lecteur. Son choix a cependant
le mérite d’amener une forte diversité. Pour la fin… je dois dire que je suis
frustré. Je m’attendais déjà à ce que la fin se trouve à la moitié du roman
donc imaginez un peu ! Cependant, l’épilogue nous met à la bouche et plein
de questions resteront sans réponse.
.Je pense qu’il faut se
faire son propre avis avec ce livre. D’autres blogueurs ont adoré ce roman
alors que moi je l’ai apprécié mais sans plus. Même si je reconnais à l’auteure
que son univers est intéressant et oppressant, sa dystopie aurait pu être plus
aboutie. Les personnages sont sympathiques et en se dévoilant ils deviennent
attachants. Après, les choix qu’opèrent Gabrielle Massat ne m’ont pas plu mais
c’est purement subjectif. Je vous le recommande, parce que mon avis n’engage
que moi.
.Ma note : 7/10.
Merci à Betty et aux
éditions Hachette – Black Moon pour ce partenariat !
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