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dimanche 25 octobre 2015

Chronique : Pictural de Matthieu Biasotto


Pictural de Matthieu Biasotto. (Genre : Romance).

Editions : Matthieu Biasotto
Prix : 2,99€ en e-book (Partenariat)
Année de parution originale : 2015

  Résumé : Entre grosses tuiles et petites galères, ma vie ressemble à de la survie. Ni plus, ni moins. Je suis Astrid Dufrene. Je suis un paradoxe de la tête au pied. Je n’avance pas, puisque je passe mes journées à douter. L. Dattello est l’artiste peintre le plus doué de sa génération. Mondialement connu, excentrique, mystérieux et dangereusement attirant. Profane en matière d’Art, je n’ai jamais entendu parler de lui. Mon niveau artistique avoisine le zéro. Pour moi, Picasso n’existe qu’en version diesel ou essence. Et j’exagère à peine. Lorsque nos trajectoires totalement opposées se croisent, nos destins vont se confondre autour du secret qu’il garde jalousement. Ce qu’il attend de moi ? Ce qu’il me trouve ? Je l’ignore. Tout comme ce que je suis prête à faire pour lui.


  Il y a des fois, quand vous acceptez de lire des livres d’auteur auto-publiés, vous pouvez avoir de mauvaises surprises… tout comme des bonnes. « Pictural » fait partie des bonnes surprises, j’ai eu raison de faire confiance à mon instinct de lecteur. Si jamais on en a un bien sûr ! La couverture m’avait beaucoup plu et elle a une signification dans le livre, alors c’est encore mieux. Lorsque Matthieu Biasotto m’a contacté, il avait dû me parler de son histoire, mais avec le temps, j’avais oublié le résumé. Ça n’en était que mieux ! Au final, j’ai passé un bon moment même si j’ai quelques défauts à soulever.

  Au début, on se retrouve avec Astrid, dans sa galère et dans son quotidien miséreux. Elle enchaîne les mauvaises passes et c’est limite si elle arrive à s’acheter à manger. Des loyers impayés depuis plusieurs mois… la galère. L’auteur installe son histoire en présentant son personnage principal. Et puis finalement, la rencontre entre Léo et Astrid va très vite arriver. Ce qui n’a pas été pour me déplaire. Une très bonne entame où l’auteur a su me rendre Astrid très vite attachante… même si c’est avec son humour de beauf et sa vie pas toujours facile.

  Elle, elle est belle mais pauvre, lui, il est beau et riche… Astrid et Léo vont se rencontrer lors d’une exposition d’Art. Elle sans savoir qui il est, et lui, sans vraiment savoir la vie qu’elle mène. Astrid est donc une fille qui a toujours voulu être autonome depuis l’âge adulte. Même si elle a un fort caractère, elle a aussi sa part de sensibilité dans les situations les plus difficiles. Etre entretenue par un homme, très peu pour elle. Elle tient à son indépendance et ce n’est pas un riche peintre lui faisant des cadeaux qui l’arrêtera… Pourtant, Astrid baisse doucement sa garde, pour tomber sous le charme de Léo. Peut-être finalement à ses risques et périls. Léo est un peintre dont la renommée n’est plus à faire. Seule Astrid ne le connaît pas ! Il est mystérieux, intrigant, et inaccessible pour les femmes… sauf avec celles qu’il veut avoir dans son lit. Mais quand il rencontre Astrid, tout change en lui et d’un simple échange verbal, il a l’intuition que cette femme peut devenir quelqu’un. Matthieu Biasotto a su rendre ses personnages attachants. Davantage Astrid puisque c’est elle la protagoniste. Léo reste très sombre et mystérieux. Mais leur relation est loin d’être toute rose…

  Le rythme est très bon. Les chapitres sont courts, il se passe beaucoup de choses dans le roman. L’auteur n’hésite pas à casser le rythme par des révélations sur l’artiste. Des secrets dévoilés au fur et à mesure qui rendra le lecteur curieux d’en découvrir plus. Les personnages bougent aussi beaucoup et cela apporte une fluidité intéressante pour le roman. Bien sûr, les questions que se posent Astrid sur Léo, ne font que renforcer l’intérêt que peut avoir le lecteur pour lui. Comme pour elle puisqu’on se met à sa place et on prend peur. Après peut-être que la partie « 2 ans plus tard » aurait pu être plus développée sur certains points. Notamment la toute fin, mais la course contre la montre et les questions qu’on se pose rend le tout positif.

 L’histoire d’amour entre Léo et Astrid m’a au départ semblé fausse et bizarre. Qu’un riche et célèbre peintre tombe amoureux de la petite pauvre qui vit dans un quartier modeste. Même Astrid se questionne. Cependant, même si ça va vite, les quelques pics qu’amène Matthieu Biasotto refrène Astrid, ce qui rend leur relation plus vraie. Elle se méfie de lui, tout comme le lecteur. Après, quand on sait le pourquoi du comment. On sent que l’auteur a tracé un trame de fond pour que l’amour et l’art se confonde parfaitement. Parce que Léo a ses raisons, Léo ne veut pas perdre une seconde, il veut aimer quelqu’un et combler cette personne. L’art prend aussi une place importante dans le roman. Je trouve qu’il est bien retranscrit. L’auteur a fait un travail d’écriture sur le visuel des toiles, des couleurs etc.

  Il n’y a aucun doute, Matthieu Biasotto écrit très bien. Il cherche ses mots, construit ses phrases. Mais ce n’est pas un style qui a su m’emporter dans les sentiments que pouvait éprouver les personnages. Je suis resté un peu extérieur à leur relation malgré l’intensité du sentiment amoureux entre eux. C’est d’ailleurs pour ça que ma note sera bonne, mais pas exceptionnelle. La fin m’a beaucoup plu, l’auteur a su jouer avec mes nerfs… En tout cas une fois qu’on a fini le roman, on n’a plus de questions, tout est expliqué et on ressort ravis de notre lecture. Franchement, je ne pensais pas apprécier autant ce roman. Même si la plume ne m’a pas convaincu (et c’est purement personnel), l’histoire en elle-même est très belle. Tout comme l’amour entre Astrid et Léo. Un amour compliqué mais qui au final a ses raisons… comme si tout était écrit sur une toile.

Ma note : 7,5/10.

Merci à Matthieu Biasotto pour ce partenariat !

4 commentaires:

  1. Ce roman était proposé en partenariat sur Livraddict et du coup il me tentait bien. Je ne l'ai pas eu mais il est dans ma wishlist du coup.

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  2. Ce livre m'a l'air plutôt pas mal et la couverture est très belle.

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