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samedi 6 février 2016

Chronique : Travers de routes : L'humanitaire cahin-caha de Damien Personnaz


Travers de routes : L’humanitaire cahin-caha de Damien Personnaz.
(Genre : Autobiographie, Témoignage).

Editions : Éditions de la Rémanence
Prix : 16,80€ (Partenariat)
Date de parution originale : 20 octobre 2014

  Résumé : Des premiers voyages d’un jeune homme curieux au témoignage d’un humanitaire en proie au doute, à l’impuissance et à l’euphorie, ces huit récits relatent des instants marquants d’une vie ordinaire de terrain dans des pays bouleversés (Rwanda, Libéria, Érythrée, Angola, Kurdistan turc, Afrique du Sud, Pakistan). Si certaines anecdotes portent à sourire, les faits vécus ébranlent profondément le lecteur au fur et à mesure que tombent ses illusions ; l’auteur prévenant dès le départ que « voyager, c’est voir le monde tel qu’il est et non pas comme on voudrait qu’il soit ».


  Le genre de ce roman sort de mes habitudes de lecture. En effet, je lis peu de témoignage et encore moins d’autobiographie. L’attachée de presse me l’a tellement bien vendu qu’au final j’ai été curieux. « Travers de routes » c’est le genre de roman qui laisse une trace (sans faire de mauvais jeu de mots avec la collection). Un récit qui vous laisse pantois sur la réalité de notre monde. Couverture simple mais efficace. Elle reflète bien l’intérieur du roman. J’ai passé un très bon moment de lecture.

  Je pense que ma chronique sera différente par rapport à d’habitude, plus courte aussi. Dans l’ouvrage, l’auteur relate des petites nouvelles. Et dans chaque nouvelle, il insert une nouvelle destination, un nouveau pays. Je pense que Damien Personnaz a écrit ce livre pour montrer la réalité, la vérité sur ces pays dévastés. Il n’y a pas de faux-semblant, pas d’entourloupe. C’est vrai, sincère et limite professionnel. L’auteur n’hésite pas à se livrer, à faire des confidences sur son expérience. Le lecteur est avide de savoir et de détails. Il voit combien cette activité d’humanitaire peut être pesante. On est aux premières loges, sans pouvoir faire quoi que ce soit sur la misère des pays. Franchement on prend une claque sur la réalité des situations. Une réalité parfois un peu occultée par les médias.

  Je ne vais pas dire que je me suis attaché à l’auteur, loin de là. Je dirai que c’est sa manière de narrer qui le rend sympathique à nos yeux. Tout comme ce qu’il vit, d’ailleurs. La plume est fluide et dynamique. Damien Personnaz a réussi à capter des instants de vie, qu’ils soient douloureux ou heureux. Des instants qui resteront à jamais gravés dans sa mémoire. Au travers de sa plume, on sent son implication et sa soif d’apporter de l’aide à ces personnes en difficulté. Le rythme est intéressant puisque les nouvelles sont courtes : maximum 30 pages. Il se dégage une bonne cadence et au final, une nouvelle par soir, c’est parfait.

  Personnellement, même si ce n’est pas mon genre de lecture, j’ai apprécié ce que j’ai lu. J’ai apprécié en connaître plus sur ces pays. Savoir que j’ai de la chance d’être né dans un pays qui n’est pas en guerre ou ravagé par une maladie. On mesure la chance qu’on a et on éprouve une certaine peine aussi. Si vous êtes avides de découvertes et curieux d’explorer une expérience sincère… n’hésitez pas !

Ma note : 8/10.

Merci aux Editions de la Rémanence pour ce partenariat !

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