Travers de routes : L’humanitaire
cahin-caha de Damien Personnaz.
(Genre :
Autobiographie, Témoignage).
Editions : Éditions
de la Rémanence
Prix : 16,80€ (Partenariat)
Date de parution originale : 20 octobre 2014
Résumé : Des premiers voyages d’un jeune homme curieux
au témoignage d’un humanitaire en proie au doute, à l’impuissance et à l’euphorie,
ces huit récits relatent des instants marquants d’une vie ordinaire de terrain
dans des pays bouleversés (Rwanda, Libéria, Érythrée, Angola, Kurdistan turc,
Afrique du Sud, Pakistan). Si certaines anecdotes portent à sourire, les faits
vécus ébranlent profondément le lecteur au fur et à mesure que tombent ses
illusions ; l’auteur prévenant dès le départ que « voyager, c’est
voir le monde tel qu’il est et non pas comme on voudrait qu’il soit ».
Le genre de ce roman
sort de mes habitudes de lecture. En effet, je lis peu de témoignage et encore
moins d’autobiographie. L’attachée de presse me l’a tellement bien vendu qu’au
final j’ai été curieux. « Travers de routes » c’est le genre de roman
qui laisse une trace (sans faire de mauvais jeu de mots avec la collection). Un
récit qui vous laisse pantois sur la réalité de notre monde. Couverture simple
mais efficace. Elle reflète bien l’intérieur du roman. J’ai passé un très bon
moment de lecture.
Je pense que ma
chronique sera différente par rapport à d’habitude, plus courte aussi. Dans l’ouvrage,
l’auteur relate des petites nouvelles. Et dans chaque nouvelle, il insert une
nouvelle destination, un nouveau pays. Je pense que Damien Personnaz a écrit ce
livre pour montrer la réalité, la vérité sur ces pays dévastés. Il n’y a pas de
faux-semblant, pas d’entourloupe. C’est vrai, sincère et limite professionnel.
L’auteur n’hésite pas à se livrer, à faire des confidences sur son expérience.
Le lecteur est avide de savoir et de détails. Il voit combien cette activité d’humanitaire
peut être pesante. On est aux premières loges, sans pouvoir faire quoi que ce
soit sur la misère des pays. Franchement on prend une claque sur la réalité des
situations. Une réalité parfois un peu occultée par les médias.
Je ne vais pas dire que
je me suis attaché à l’auteur, loin de là. Je dirai que c’est sa manière de
narrer qui le rend sympathique à nos yeux. Tout comme ce qu’il vit, d’ailleurs.
La plume est fluide et dynamique. Damien Personnaz a réussi à capter des
instants de vie, qu’ils soient douloureux ou heureux. Des instants qui
resteront à jamais gravés dans sa mémoire. Au travers de sa plume, on sent son
implication et sa soif d’apporter de l’aide à ces personnes en difficulté. Le
rythme est intéressant puisque les nouvelles sont courtes : maximum 30
pages. Il se dégage une bonne cadence et au final, une nouvelle par soir, c’est
parfait.
Personnellement, même
si ce n’est pas mon genre de lecture, j’ai apprécié ce que j’ai lu. J’ai
apprécié en connaître plus sur ces pays. Savoir que j’ai de la chance d’être né
dans un pays qui n’est pas en guerre ou ravagé par une maladie. On mesure la
chance qu’on a et on éprouve une certaine peine aussi. Si vous êtes avides de
découvertes et curieux d’explorer une expérience sincère… n’hésitez pas !
Ma note : 8/10.
Merci aux Editions de la Rémanence pour ce partenariat !