Nos dernières chroniques...

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samedi 17 janvier 2015

*Vidéo* : TOP / FLOP : 2014


Salut la bookcompagnie !

L'année 2013 est écoulée, il est temps de faire un bilan :D Je vous propose comme l'année dernière, les livres au TOP et ceux qui ont fait un FLOP lors de l'année 2014 ! ^^ J'espère vous donner envie d'acheter tout mes coups de coeur hihi... ils valent sincèrement le coup :) Du moins de mon point de vue bien sur ;) Bon visionnage !

Enjoy <3

Les TOPS :
       

Les FLOPS :
   
 

jeudi 15 janvier 2015

*Vidéo* : Mon Carnet Livresque #34


Bonjour les amis !

Aujourd'hui une petite vidéo pour faire le point sur mes lectures :) J'en ai pas mal à vous présenter et certaines ont vraiment été excellentes ! Du bon, du bon je vous le dis *-* En tout cas j'espère vous tenter un petit peu ^^ Bon visionnage !

Enjoy <3

Mes lectures passées :
  
  

Ma lecture en cours :

Mes lectures futures :
 

Chronique : Un garçon si gentil / Les carcérales de Magali Wiéner


Un garçon si gentil / Les carcérales de Magali Wiéner. (Genre : Jeunesse, Drame).

Editions : Milan
Prix : 12,50€ (Partenariat)
Année de première parution : 2010
Année de dernière parution : 2014

  .Résumé : La soirée s’annonce bien pour Rodrigues, ce garçon si gentil : fête de la Musique, bière et rock’n’roll. Et puis ce concert avec Aurélie, qui semble ne chanter que pour lui. Des regards qui s’échangent, l’alcool qui fait du bien, des envies plein les yeux… Une nuit qui tient ses promesses. Rodrigues est heureux. Jusqu’au lendemain matin, où le cauchemar commence…


  .Où comment une couverture ne rend pas du tout service au livre. Telle est la phrase qu’on pourrait clamer. Franchement, en regardant la couverture, je n’ai pas du tout eu envie de m’attarder sur cette histoire. Je pense que si les éditions Milan ne me l’avaient pas envoyé, je serai passé à côté d’une belle tragique histoire. J’ai tellement d’images dans ma tête qui pourraient rendre justice au design du bouquin. Mais ne vous fiez pas aux apparences, parce que ce récit est tellement réaliste qu’il en devient obsédant.

  .Le début est tout en douceur, tout en légèreté. C’est la promesse d’une belle soirée pour notre protagoniste. L’auteure ne prend pas forcément le parti de présenter Rodrigues ou même sa famille, mais on s’en moque. Ici, c’est l’écriture de l’auteure qui nous pousse à continuer. Je dirai même qu’elle ne nous pousse pas, on continue sans s’en rendre compte. On va vite arriver à ce qui se passe dans le résumé pour avoir le plaisir de découvrir une histoire qui s’ancre tellement dans la réalité que ça en devient dérangeant.

  .Rodrigues, notre personnage principal est un jeune homme qui m’a beaucoup touché. Je n’ai cessé d’être à ses côtés durant toute sa galère. C’est un jeune homme sans histoire qui va devoir faire face à tellement de choses. Et puis ses sentiments sont très bien retranscrits par Magali Wiéner. Incompréhension, doute, colère, renfermement, repli sur soi… ça nous touche, ça nous percute et on se sent affreusement mal pour lui. On va apprendre à le connaître au fil des pages. On va s’attacher d’autant plus à lui. Et ça fend le cœur. Je dirai que Rodrigues est vraiment le pion autour duquel tout va s’articuler. Aurélie ne fera que de brèves apparitions, mais je ne l’ai pas du tout aimé. Il y aura aussi la mère de Rodrigues, Wall, Azziz et bien d’autres. Qu’on veuille du bien ou du mal à Rodrigues tous porteront son histoire.

  .Le rythme est quelque chose qui m’a obsédé dans ce roman. Le texte est découpé en plusieurs parties qui retracent la vie, le parcours de Rodrigues. Elles sont de longueur variable mais elles n’empêchent pas l’intrigue d’être percutante et prenante. Les pages, les paragraphes, les phrases, les mots, tout se lit tellement vite. L’histoire est aussi entraînante parce que Rodrigues va subir et faire énormément de choses. On va le suivre chez lui, à la gendarmerie en garde-à-vue, à la prison des mineurs et lors de son passage devant la cour d’assises. Et j’en viens au point le plus important du récit.

  .Je fais des études de droit et je peux vous dire que l’auteure a très bien su transposer la réalité dans son récit. Les procédures, les interrogatoires, la garde-à-vue, la détention, la prison, la cour d’assises… tout est bien expliqué, tout paraît tellement réel qu’on en prend plein la tête. On sent une sincérité, une authenticité dans ce qu’elle écrit. L’auteure transmet des messages sur les victimes, les auteurs d’agression, sur la justice et la prison. Elle met en avant ce qu’on résume souvent par : « ce sera sa parole contre la tienne. » Parce que ce roman c’est ça. On se sent incompris, on doute des choses. On se remet totalement en question, on essaie d’avancer, de se relever et de se battre contre ce qu’on pense être un mensonge ou une vérité selon le point de vue.

  .L’écriture de l’auteure est tellement exceptionnelle ! Elle est percutante, incisive, prend aux tripes, fait accélérer notre lecture. C’est un style qui nous dépasse et qui nous permet de ressentir les émotions d’une manière forte. Des phrases courtes, voir des phrases avec un seul mot. Si la fin m’a permis d’espérer au dernier moment une chose, j’ai regretté qu’elle soit vite expédiée. C’est la seule chose que je pourrais reprocher au roman. Franchement, n’hésitez pas et ne vous arrêtez pas sur la couverture. Ce bouquin est un vrai page-turner qu’il faut mettre entre toutes les mains. Et surtout entre les mains des plus jeunes. Pour leur faire comprendre qu’un dérapage est si vite arrivé.

.Ma note : 9/10.

Merci à Elodie et aux éditions Milan pour ce partenariat !

mercredi 14 janvier 2015

Chronique : Sans prévenir de Matthew Crow


Sans prévenir de Matthew Crow. (Genre : Jeunesse, Contemporain).

Editions : Gallimard
Prix : 11,90€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015 (Sortie le 15 janvier)
Année de parution originale : 2013
Titre version originale : In Bloom.

  .Résumé : A quinze ans, Francis Wootton est passionné de vieux films, de musique rock et de lectures romantiques. Mais avant tout, il ne se prend pas au sérieux. Pas plus que les excentricités de sa mère et la désinvolture de son adulte de frère. Lorsqu’on lui diagnostique une leucémie, ses priorités changent. Il y a l’horreur d’être retardé d’une année au lycée, la menace d’une calvitie imminente, la nécessité de retrouver sa plus belle chemise au cas où une pop star lui rendrait visite pour une photo… Mais il n’imaginait pas rencontrer Ambre, son caractère de chien, son humour féroce, sa vulnérabilité désarmante et irrésistible.


  .Lors de la réception du roman, je l’ai mis en haut de ma pile à lire sans savoir de quoi il parlait. Et puis dans un élan de curiosité, j’ai regardé la 4ème de couverture et j’ai vu la phrase « vous avez aimé ‘Nos Etoiles Contraires’. » J’ai de suite eu envie de le lire pour faire le comparatif. Quand une maison met en parallèle deux bouquins, c’est obligatoire de comparer. En sachant, que « Nos Etoiles Contraires » avait été un gros coup de cœur… j’en attendais beaucoup. La couverture est celle de la VO que je trouve adéquat. Malheureusement, si la fin du livre m’a plu, le début m’a laissé de marbre.

  .Alors que John Green nous plonge directement dans la vie d’une personne ayant le cancer, Matthew Crow ne le fait pas. Il va falloir une vingtaine de pages pour que Francis apprenne sa leucémie. Même si le début est différent, la présentation des personnages de « Sans prévenir » est intéressante. L’auteure développe les relations de la famille Wootton et il nous les rend sympathique. C’est donc un bon début.

  .Les personnages cependant, m’ont laissé un peu indifférent. C’est peut-être par leur jeune âge ou alors par le fait qu’ils soient un peu gamins. Je ne saurai expliquer pourquoi, mais je ne me suis pas plus attaché à eux jusqu’à un évènement qui arrivera tard dans le livre. Francis est apparu effacé derrière sa famille, puis derrière Ambre. Je n’ai pas du tout aimé qu’il la suive à la trace comme ça, sans avoir de caractère. Ses sentiments envers Ambre ne m’ont pas paru réalistes. On ne peut pas tomber amoureux comme ça, sans connaître la personne. Et il s’avère qu’Ambre est une jeune fille abjecte qui critique tout sur tout. Même si elle se forge une carapace derrière ce caractère de feu, ce n’est pas un personnage qui m’a plu. Francis est intéressant mais pas assez travaillé. J’aurai aimé en apprendre plus sur ses relations familiales et amicales. Les personnages auraient dû être la force de ce livre, mais jusqu’à la moitié, ça dessert le roman.

  .Le rythme est bon. Même si les chapitres sont parfois longs, il se passe beaucoup de choses. Cela entraîne le lecteur à tourner les pages et à découvrir si l’histoire sera meilleure. Les personnages passent des moments simples de la vie de tous les jours. Des moments qu’on connaît tous et que la maladie rend encore plus important. L’intrigue est bien menée même si elle est parfois tirée par les cheveux. C’est un roman qui se lit vite, mais il n’arrive pas à la cheville de « Nos Etoiles Contraires. »

  .Ce que je regrette affreusement avec ce livre, c’est qu’on oublie totalement que notre personnage principal a une leucémie. C’est tellement dommage d’avoir écarté ce fait. Alors oui, il va à l’hôpital et il prend des cachets. Ensuite, il rentre chez lui pour se reposer. Si la douleur est bien retransmise au lecteur, c’est l’environnement hospitalier, les traitements, la maladie qui n’est pas assez exploité. Après la moitié du livre, j’ai cependant été touché. Touché par les personnages, touché par ce qu’on me racontait, touché par l’intrigue qu’on voit arriver sans pouvoir y échapper. Et j’aurai tellement aimé que la première partie soit aussi touchante que la première. Que l’auteur prenne plus de temps, qu’il installe l’histoire d’amour. Et surtout qu’il aille plus dans la simplicité avec ses personnages.

  .L’écriture de Matthew Crow n’est pas extraordinaire comme celle de John Green. Il n’y a pas de petites phrases qui vous font chavirer le cœur ou qui vous parle. Il écrit simplement et va droit au but. Cela enlève un certain charme au récit. La fin et surtout l’épilogue sont très touchants. Ce qui m’a le plus plu dans le bouquin c’est ça… cette fin qui fait passer des messages. Bravo à l’auteur pour ça. On ne peut donc pas comparer « Sans prévenir » à « Nos Etoiles Contraires. » A vous de voir si vous voulez tenter, mais le début manque de réalisme alors que la fin est hyper touchante.

.Ma note : 7/10.

Merci aux éditions Gallimard pour ce partenariat !

dimanche 11 janvier 2015

Chronique : Le Cercle des Confidentes - Tome 1 : Lady Megan de Jennifer McGowan


Le Cercle des Confidentes – Tome 1 : Lady Megan de Jennifer McGowan. (Genre : Jeunesse, Historique).

Editions : Milan
Prix : 15,20€
Année de parution française : 2013
Année de parution originale : 2013
Titre version originale : Maids of Honor, Book 1 : Maid of Secrets.

  .Résumé : Elles sont cinq. Cinq jeunes femmes aux talents extraordinaires. Cinq espionnes de la reine Elisabeth 1ère d’Angleterre. Elles sont ses yeux, ses oreilles. Chacun est unique. Voici l’histoire de la première d’entre elles, lady Megan…


  .Ce livre de Jennifer McGowan est resté un bon moment dans ma PAL. Je l’avais acheté quasi simultanément avec le jour de sa sortie en 2013. Avec tous les avis positifs que j’avais vus sur l’histoire, il m’avait tenté. Il me permettait aussi de diversifier mes lectures. Les récits historiques, ce n’est pas tellement mon truc. Mais ici, la couverture me plaisait bien et le résumé m’avait assez tenté. Au final, j’ai passé un bon moment malgré quelques points négatifs.

  .Même si le début est accrocheur, je l’ai trouvé assez long. L’auteure nous narre l’évènement qui va déclencher la venue de Megan au château. Je pense qu’il aurait été plus judicieux de le raconter d’une autre manière. Peut-être par le biais d’un souvenir. Cela dit rien ne nous empêche d’être curieux sur l’après. Il y a quand même une bonne phase de présentation des personnages qui est nécessaire mais longue.

  .Les personnages sont sympathiques à suivre et bien sur, Lady Megan l’est d’autant plus que les autres. C’est une jeune femme qui se cherche et qui va se retrouver être les oreilles de la Reine Elisabeth malgré elle. Elle est courageuse, maline, rusée et manipulatrice mais sait aussi être sincère quand il le faut. Les autres confidentes sont aussi plaisantes. Chacune à une caractéristique qui lui a permis d’être intégrer au sein de ce cercle. Toutes les quatre m’ont au départ paru froides, mais l’auteure nous les rend plus douces au fil de l’histoire. Il y aura d’autres personnages bien évidemment. Je pense cependant qu’il y en a eu trop. Il y a certains moments où je n’arrivais pas à identifier qui était qui. Je crois aussi que cette affluence de personnes a fait que l’auteure n’a pas pu travailler et exploiter le potentiel des protagonistes. C’est ce qui me chagrine un peu. Rien que Lady Megan, même si on connaît un peu son histoire, j’aurai aimé en apprendre davantage.

  .Le rythme est assez particulier parce que je l’ai trouvé en dent de scie. Il y a des fois où je me suis totalement ennuyé lors de certains événements. L’auteure s’arrête sur des choses inutiles qui ne font pas avancer l’intrigue et c’est bien dommage. Il y a donc des moments où le rythme était creux et d’autres où la tension était à son comble. Heureusement d’ailleurs, parce que l’auteure sait tenir en haleine son lectorat. Les petits défis, les manipulations et les secrets dévoilés permettent au rythme de s’accélérer. Les 100 dernières pages rattrapent vraiment le début du roman trop long.

  .L’univers quant à lui m’a bien plu. L’auteure sait où elle va et a du faire des recherches sur cette époque de l’histoire. Les costumes, la manière de parler des personnages, les rivalités entre les pays. On sent le travail et l’implication, ce qui rend le roman intéressant. Même si c’est un 1er tome introductif qui permet de mettre en avant l’histoire d’une des confidentes, le récit est un tout qui lui va si bien. Ce qui est aussi appréciable ce sont toutes les petites découvertes, le moindre détail qui pourrait faire la différence. Que ce soient des découvertes concernant les prétendants, sur les confidentes ou sur la Reine.

  .La plume de l’auteure est un point fort du récit. Elle n’hésite pas à utiliser des mots de l’époque. D’ailleurs il y en a que je ne connaissais pas mais qui avec le contexte m’ont permis de les comprendre. L’écriture est en fait un bon moyen de s’imprégner encore plus de l’histoire et de l’intrigue. On voyage vraiment et ça fait un bien fou. La fin m’a quant à elle bien plu. Je sais que le tome 2 qui sortira en 2015 en VF sera sur Béatrice, une des autres confidentes. Je suis triste de quitter Megan mais content d’être dans la tête de celle qui sait séduire les hommes à la cour. C’est un personnage vraiment intrigant.

  .Malgré des lacunes de premier tome comme les personnages appréciables mais pas assez travaillés. Ou alors le manque de rythme au long de l’histoire pour faire suffisamment avancer l’intrigue. Le 1er tome du « Cercle des confidentes » reste un très bon tome d’introductif. Les petits points négatifs m’empêchent d’apprécier plus l’histoire. Cependant, la décomposition des scènes et l’avancée de l’intrigue permettent au lecteur de rester accrocher. La fin donne envie de découvrir une autre confidente, tout en sachant qu’on continuera à suivre celle qu’on a rencontrée en premier.

.Ma note : 7/10.