Nos dernières chroniques...

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samedi 26 septembre 2015

*Vidéo* : Mon Carnet Livresque #46 : Lectures d'Août 2015 :D


Salut les amis !

Je rattrape petit à petit mon retard dans les lectures passées que je dois vous présenter ! Dans cette vidéo, vous aurez les lectures que j'ai effectué au mois d'août :) Septembre est un mois chargé au niveau des lectures... je suis en train de lire mon 13ème livre lol ! Du coup je pense vous faire deux vidéos ;) J'espère en tout cas que celle-ci vous plaira... n'hésitez pas à me laisser vos impressions ! Bon visionnage !

Enjoy <3

Mes lectures d'août 2015 :
   
     

vendredi 25 septembre 2015

Chronique : Aristotle and Dante discover the secrets of the universe de Benjamin Alire Sáenz


Aristotle and Dante discover the secrets of the universe de Benjamin Alire Sáenz. (Genre : Contemporain, Jeunesse).

Editions : Simon & Schuster
Prix : 7,90 € en anglais et 17,90€ en français
Lu en version originale anglaise (Lecture Commune)
Année de parution originale : 2012


  Résumé (traduction personnelle, on copie, on crédite) : A 15 ans Ari Mendoza est un jeune garçon en colère et solitaire avec un frère en prison. Mais quand il rencontre Dante ils deviennent amis. Ari commence à se poser des questions sur lui-même, ses parents et sa famille, qu’il ne s’était jamais posé avant.


  Le roman de Benjamin Alire Sáenz a reçu de nombreux prix dans sa version originale. C’est aussi un livre que beaucoup de booktubeuses ont conseillé pour commencer à lire en VO. Du coup, je l’avais acheté dans sa version anglaise en août 2014… il est donc resté plus d’un an dans ma PAL ! Grâce à mon binôme Guillaume, je l’ai sorti et on a fait une lecture commune ensemble. D’être soutenu par quelqu’un m’a motivé pour lire dans la langue de Shakespeare. La couverture est juste magnifique et le titre sonne tellement bien aux oreilles… ça chante ! J’en savais peu du résumé, mais de toute façon, j’étais curieux de découvrir l’histoire. Je n’ai pas été déçu, j’ai passé un excellent moment !

  Dès le départ, j’ai senti que cette lecture allait être particulière. Que ce soit à travers les personnages ou avec la plume de l’auteur. On rencontre Ari qui entame son été et il nous fait savoir ce qu’il pense de lui : « J’ai 15 ans, je suis ennuyeux, je suis misérable ». Comment un jeune homme de 15 ans peut-il être aussi renfermé sur lui-même et seul. On a envie de comprendre où il en est, quels sont ses problèmes, ce qui ne va pas chez lui. Et puis il rencontre Dante à la piscine. Ce dernier va lui apprendre à nager. Et de là, une belle amitié va éclore. Et plus rien ne sera jamais comme avant.

  Aristotle et Dante sont vraiment les personnages centraux du récit. Tout se construit autour d’eux, autour de leur vie, autour des secrets de l’univers qu’ils vont découvrir. Aristotle est un garçon qui s’entend bien avec sa mère mais qui a une réticence par rapport à son père. Ce dernier ayant fait la guerre du Vietnam. S’il a une réelle complicité avec sa mère et ce qu’elle dégage, ses frères et sœurs, plus âgés ne s’intéressent pas tellement à lui. Comme il le dit lui-même : il n’est pas né au bon moment. Ari est un personnage qui va évoluer au fil du roman. Il va s’épanouir, s’ouvrir aux autres grâce à sa relation avec Dante. Il va comprendre des choses sur sa vie, sur sa famille, sur sa manière de penser… sur l’univers. C’est ce qui rend le roman charmant. Dante de son côté est moins réservé qu’Ari, mais on sent chez ce jeune homme un mal être, une envie de faire le bien, de plaire et d’être aimé par les autres. Il est lui très entouré par ses parents qui sont au contraire d’Ari, démonstratif au niveau des sentiments. Même si ces deux personnages sont importants, il ne faut pas oublier leurs parents qui jouent un rôle majeur dans le récit.

  Le rythme est vraiment excellent. On avale les mots, les phrases, les paragraphes, les chapitres et les pages. Sans s’en rendre compte, sans que ça soit difficile et sans aucune retenue. Le livre est divisé en plusieurs parties qui permettent de cadencer l’histoire et de faire franchir à Ari et Dante des étapes importantes de la vie. Et puis les chapitres sont parfois très courts, une page à peine, ce qui amène encore plus de fluidité. Mais ce qui nous fait avancer c’est cette curiosité qu’on a. Une curiosité pour l’histoire des garçons. Des difficultés qu’ils vont rencontrer. Des problèmes auxquels ils vont être confrontés. Des solutions qu’ils vont trouver. Des règles qu’ils vont s’imposer. Et de la complicité qu’ils vont avoir. Parce qu’Ari sans Dante, ça serait tellement triste. Parce que Dante sans Ari, il n’y aurait pas toute cette magie.

  L’auteur, à travers la relation qui va naître entre Ari et Dante, amène toute une réflexion sur la vie des adolescents. Comment trouver sa place dans la société ? Comment savoir qui on est vraiment ? Comment se définir par rapport aux autres et comment se placer par rapport aux autres ? Il y a aussi le thème de la famille qui est abordé. Savoir que peut importe les problèmes qu’on peut avoir, la famille sera toujours là. Une famille aimante et sincère, une famille soudée et liée. Benjamin Alire Sáenz n’hésite pas à confronter les personnages à leurs propres tourments. Que ce soit des tourments familiaux ou amicaux. La douleur, la peur, la déception peuvent être balayées d’un seul revers par la franchise quand on a confiance en l’autre. L’auteur soulève surtout l’amitié d’Ari et Dante. Que deux personnes que tout oppose à première vue, peuvent au final avoir tout en commun et s’apprécier. Grâce à eux, le lecteur (re)découvrira lui aussi, les secrets de l’univers.

  La plume de l’auteur est juste magistrale. J’ai parfois eu l’impression de saigner de l’intérieur tellement j’avais mal au ventre par les émotions que je ressentais. Une écriture simple, fluide mais qui prend une ampleur incroyable quand les sentiments sont développés. Ça en devient du coup plus fort. Les 100 dernières pages, où les personnages se livrent, m’ont beaucoup plu et surpris. C’est une fin que j’ai adoré. Une fin que l’auteur a pris le temps d’installer. Une fin logique et sincère sur l’apprentissage et la découverte des secrets de l’univers. Mon petit bémol : parfois, je ne comprenais pas Ari dans ses choix. Je vais m’arrêter là en vous disant de foncer acheter ce livre. Personnellement, je compte le relire en français pour redécouvrir l’histoire et l’apprécier une seconde fois. Pour voir d’un autre œil le récit et apprécier encore la rencontre d’Ari et Dante à la découverte des secrets de l’univers.

Ma note : 9/10.

La chronique de Guillaume pour cette lecture commune : ICI.

jeudi 24 septembre 2015

Chronique : Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry


Le petit prince d’Antoine de Saint-Exupéry. (Genre : Jeunesse, Philosophie).

Editions : Gallimard
Prix : 6,60€
Année de parution originale : 1946

  Résumé : Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J’étais bien plus isolé qu’un naufragé sur un radeau au milieu de l’océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand un drôle de petite voix m’a réveillé. Elle disait :
« -S’il vous plaît… dessine-moi un mouton !
-          Hein !
-          Dessine-moi un mouton… »
J’ai sauté sur mes pieds comme si j’avais été frappé par la foudre.


  La célèbre histoire du petit prince, connue je pense dans le monde entier. En tout cas en France, c’est un classique qu’il faut absolument avoir lu. Comme quoi j’ai pris mon temps avant de le lire. A presque 24 ans c’est parce que je l’ai offert à mon frère de 9 ans que je l’ai lu. En tout cas, les nombreuses éditions ont eu le mérite de garder la couverture originale ainsi que les illustrations à l’intérieur du bouquin. Pour l’histoire, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre… En tout cas, pas à ce que j’ai pu lire. J’ai bien aimé grâce aux messages portés par le roman.

  Dès le début j’ai été surpris. Peut-être pas dans le bon sens du terme d’ailleurs. Je ne savais pas si c’était Antoine de Saint-Exupéry qui narrait l’histoire ou si c’était une autre personne. Quoi qu’il en soit, l’auteur nous plonge directement dans le récit. A la découverte du petit prince et de ses interrogations. C’est un personnage que j’ai aimé par sa curiosité et par sa réflexion. Il faut aussi se dire que c’est un livre pour les plus jeunes. Du coup, on ne connait pas tellement sa vie. Sauf qu’il a deux volcans qu’il ramone souvent et une rose qu’il met sous verre pour la protéger. Je pense que c’est un bouquin plus porté sur les messages humains. Ou même philosophique d’ailleurs. Prendre l’histoire au premier degré ne facilitera pas la compréhension. Du coup, je me demande si un gosse de 9 ans pourra décrypter les messages subliminaux.

  Parce que le gros point fort du livre ce sont tous les personnes que va rencontrer le petit prince au cours de son périple. Chaque personne pense avoir raison sur sa propre planète, mais chaque nouvelle personne va remettre en cause ce qu’a dit la précédente. De telle sorte que le petit prince devra se forger sa propre opinion. Il y a aussi une remise en question sur notre mode de vie terrien, sur comment on appréhende les relations humaines. Ou encore les relations entre les humains et les animaux. On n’y croirait pas au premier abord, mais le bouquin fait travailler les méninges.

  L’écriture d’Antoine de Saint-Exupéry est simple et abordable pour les jeunes. Je me suis parfois demandé si l’auteur avait trouvé son histoire parce qu’il délirait… ou s’il était vraiment sérieux. En tout cas, la fin je l’ai trouvé très belle et bien trouvé. Comme si le petit prince était venu pour échanger avec un homme perdu, lui donner un peu de chance, de compagnie. Jusqu’à ce qu’on se demande si son apparition était un mirage ou s’il était vraiment réel. Je ne vous jetterai pas la pierre si vous ne l’avez pas lu. J’ai moi-même mis trop de temps à le lire. En tout cas, il faut l’avoir lu au moins une fois pour apprendre à voir notre monde d’une autre façon.

Ma note : 7/10.

mardi 22 septembre 2015

*Vidéo* : In My Mailbow #29 : Juillet & Août 2015


Salut les amis !

J'espère que vous allez bien et que votre semaine se passe bien ?! Voilà une petite vidéo sur toutes les réceptions que j'ai pu faire durant cet été... et il y en a pas mal comme vous pourrez le voir :) J'espère que vous trouverez votre bonheur dans ces petits livres ^^ Une nouvelle vidéo, fin de semaine ! Bon visionnage les lecteurs addicts !

Enjoy <3

Les livres lus :
      
  

Les livres achetés le 14 juillet :
 

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Chronique : Tous nos jours parfaits de Jennifer Niven


Tous nos jours parfaits de Jennifer Niven. (Genre : Jeunesse).

Editions : Gallimard Jeunesse
Prix : 17,50€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015 (Sortie le 17 septembre)
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : All the bright places.

  Résumé : Quand Violet et Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut du clocher du lycée, décidés à en finir avec la vie. Finch est la « bête curieuse » de l’école. Il oscille entre les périodes d’accablement, dominées par des idées morbides et les phases « d’éveil » où il déborde d’énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais neuf mois plus tôt, sa sœur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied, s’est isolée et s’est laissée submerger par la culpabilité. Pour Violet et Finch, c’est le début d’une histoire d’amour bouleversante : l’histoire d’une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir.


  « Tous nos jours parfaits » est un roman qui se rapproche du coup de cœur. Je ne pourrais pas vous mentir en vous disant que je n’ai pas apprécié le livre alors que c’est totalement le contraire. Pourtant, sa comparaison avec « Nos étoiles contraires » a vite fait de me refroidir. Lorsque je me suis lancé dans la lecture, je me suis rendu compte dès le début qu’il n’allait en rien pouvoir être comparé à l’œuvre de John Green. Le roman de Jennifer Niven est unique dans le traitement d’un sujet sensible : le suicide. La couverture est magnifique, je me serai sans hésiter retourner dessus en librairie. Et le résumé… je ne l’avais pas lu, pour avoir de la surprise lors de la lecture. J’ai vraiment passé un excellent moment de lecture, un très bon bouquin !

  Dès le départ j’ai su que j’allais adorer. L’auteure nous place directement là où ça fait mal, n’hésite pas à mettre Violet et Finch dans une situation cocasse. Un saut et ça en est fini pour eux. Pour ceux qui ne se connaissent pas encore mais qui se retrouvent pourtant en haut de ce clocher au même moment. La vie est parfois faite de hasard et de conséquences. Ce qui est sûr, c’est que la rencontre entre Violet et Finch va amener des conséquences pour l’un et pour l’autre. L’auteure pose ses bases, nous présente ses personnages, leurs environnements, leurs vies et leurs problèmes. Avoir une vision d’ensemble est important dans ce roman pour bien comprendre les enjeux. Jennifer Niven a réussi à le faire, d’une manière aussi simple qu’efficace.

  Les personnages sont vraiment le cœur du récit. Ce sont eux qui le portent, qui le soulèvent pour l’exploiter et le rendre plus beau. D’un côté on a Violet, la jeune fille qui était avant populaire et aimée de tous. Depuis l’accident de voiture de sa sœur, elle voit la vie comme un long tunnel où il est difficile de sortir. Sa sœur était tout pour elle et l’avoir perdu l’a mise plus bas que terre. Puis il y a Finch, ce mec déluré, un peu timbré par ce qu’il entreprend. Quand on connaît son histoire, sa famille, son père… on comprend pourquoi il y a cette ambivalence chez lui. Pourquoi il peut-être aussi bien solaire que ténèbres. Pourquoi il cache son côté suicidaire. Finch est un garçon sensible et altruiste qu’il peut parfois cacher derrière son côté bizarre. Ce mec m’a parfois fait pouffer de rire et m’a parfois fait peur. J’aurai adoré avoir un ami comme Finch. Violet à son contact va évoluer au fil de l’histoire et se rendre compte que peut-être… d’une certaine manière, la vie vaut la peine d’être vécue. Entre eux, ce duo, ce couple est complémentaire. Chacun va apprendre de l’autre, chacun va tirer des enseignements de l’autre. Une complémentarité qui met en avant une relation humaine avant d’être une relation amoureuse.

  Le rythme est vraiment bon. Vous lisez, vous lisez et vous lisez encore sans butter sur aucun mot. Sans comprendre pourquoi les phrases coulent de source. C’est comme si cette histoire était faite pour moi, comme si elle me happait de l’intérieur. Je peux vous dire qu’il y a des passages où mon petit cœur a failli s’arrêter tellement j’avais mal. Les chapitres ne sont pas très longs, l’auteure alterne entre le point de vue de Finch et celui de Violet. On les comprend donc chacun de leur côté. Et on aimerait les aider chacun de leur côté. Le thème développé par Jennifer Niven est dur. Parler du suicide dans un livre est difficile, mais sachant que l’auteure a pu vivre ce qu’a vécu Violet. On sait qu’elle est faite pour raconter son histoire. On sait qu’on peut se fier aux sentiments qu’elle décrit et au ressenti qu’elle a pu éprouver. Le traitement de ce thème a été fait avec brio, sans chichi, sans superflu. Ça va droit au but, c’est efficace et ça fait réfléchir. C’est un des meilleurs romans sur ce thème que j’ai pu lire.

  Le style de Jennifer Niven est juste magnifique. Une fluidité incroyable. Les situations choisies permettent de mettre en scène les mots et elle a su les choisir avec une grande délicatesse. Je ne regrette pas d’avoir pu lire sa prose, d’avoir été au plus près de ses personnages. Et du même fait, de ce qu’elle a pu vivre. La fin est juste… je ne saurai qualifier la fin sans vous spoiler. Mais une chose est sûre, Finch a pensé à tout. Et quand je vous disais que ce gars-là est complètement altruiste, je pense que j’avais raison. Le petit bémol qui ne fait pas du livre un coup de cœur, quelques longueurs vers le milieu du roman. J’ai trouvé qu’on ralentissait un peu. Mais franchement à part ça, lisez ce roman, plongez vous dans les vies si tourmentés de Violet et Finch. Vous n’allez pas être déçus.

Ma note : 8,5/10.

Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour ce partenariat !