Désolée, je suis attendue
d’Agnès Martin-Lugand.
(Genre :
Contemporain).
Editions : Michel
Lafon
Prix : 18,95€ (Partenariat)
Date de parution originale : 14 avril 2016
Résumé (Laissez-vous la surprise de l’histoire !) :
Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de
renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d’affaires sans jamais se
laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline
est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses
collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent
de son attitude. Peu lui importe les reproches qu’on lui adresse, elle a
simplement l’impression d’avoir fait un autre choix, animée d’une volonté
farouche de réussir. Mais le monde qu’elle s’est créé pourrait bien vaciller
face aux fantômes du passé.
LIVRE COUP DE CŒUR ! Rien que
de commencer cette chronique, j’ai le cœur qui bat à 100 à l’heure. J’ai peur
de ne pas retranscrire par écrit tout ce que j’ai pu ressentir en lisant ce
livre. Je dois d’abord remercier Camille, l’attachée de presse Michel Lafon.
Tout comme Agnès Martin-Lugand qui m’a gentiment dédicacer son ouvrage. Une
véritable surprise pour moi, alors merci à vous 2 ! Franchement la
couverture est sublime. Le mannequin dégage beaucoup de force et rempli
l’espace avec tellement d’élégance. Yaël pourrait très bien être représentée de
cette façon. J’avais à peine effleuré le résumé pour me laisser une totale
découverte du livre. Et j’ai bien fait parce que j’ai adoré. Du début à la fin
cette lecture a été un véritable délice.
Le 1er
chapitre débute 10 ans plus tôt. On retrouve une Yaël très enjouée, sur le
point de finir son stage de fin d’études qui la barbe. L’auteure fait un tour
d’horizon en nous la présentant ainsi que sa famille et ses amis. On sent une
cohésion de groupe, une forte amitié entre ces 6 personnes. Le roman commence
donc de la meilleure des manières. Puis au chapitre 2, 10 ans plus tard, on
fait la connaissance d’une Yaël très professionnelle, limite froide et distante
avec son entourage. Une femme qui ne vit que pour son boulot et la réussite. Ce
changement de cap m’a de suite rendu curieux. Comment en est-elle arrivée
là ? Que s’est-il passé ?
Comment vous dire sans
me mettre à pleurer que Yaël m’a énormément touché… et en plein cœur. Je
suis littéralement tombé amoureux de son histoire et de son évolution. C’est
une jeune femme intelligente avec un caractère fort qui ne laisse personne lui
marcher sur les pieds. Pour elle la réussite est son moteur, une adrénaline
qu’elle entretient depuis des années… pour atteindre un but bien précis. A
côté, on sent une Yaël avec des barrières, qui ne s’autorise pas à flancher,
même pas à souffler un petit jour. Avec l’aide de sa sœur Alice et de ses amis
(Cédric, Adrien et Jeanne), elle va commencer à prendre conscience de certaines
choses. Surtout après l’épuisement psychologique qu’elle s’inflige.
L’importance du 1er chapitre se fait aisément comprendre. On va par
petites touches retrouver l’ancienne Yaël… mais après bien des embuches. Ce
personnage m’a donné du fil à retordre parce qu’il y a certains moments où je
ne l’ai pas compris. Mais l’auteure a le mérite de l’avoir parfaitement
approfondi, creusé et dévoilé. Même les personnages secondaires sont
importants. Chacun à leur manière rendent le récit plus intéressant et plus
riche. J’ai oublié de vous parler de Marc ! En fait non, vous n’avez qu’à
le découvrir vous-même…
Ce qui est paradoxal
c’est que les chapitres sont assez longs. Mais dans ce roman ça ne m’a pas du
tout dérangé. On se laisse porter par l’histoire de Yaël. Par sa vie, ses
questions, ses remises en questions. On navigue avec les interactions entre les
personnages, le fait que ses amis la bousculent pour lui faire prendre
conscience des choses importantes de la vie. On avale les pages en se sentant
de plus en plus impliqué dans le récit, plus touché que jamais par cette
histoire sincère. Le fait de se poser toujours plus de questions nous pousse à
continuer…
« Désolée, je suis attendue » est un roman sur les choix
d’une vie. Yaël est un personnage avec lequel beaucoup de personnes vont
pouvoir s’identifier. On cherche tous dans notre vie un certain équilibre.
L’équilibre entre notre vie professionnelle et notre vie personnelle. Comment
faire pour y parvenir ? Comment se remettre en question pour pouvoir
avancer du bon pied ? Agnès Martin-Lugand livre une histoire qui n’est pas
toute rose. Entre la Yaël du début et celle de la fin, le chemin est long et
difficile. Elle se prend des claques, tombe à terre et se relève… mais c’est ce
qui la rend plus forte et plus sensible. L’auteure aborde aussi des thèmes qui
me sont chers comme la famille, les amis, l’amour… et tout ce que ça peut
entraîner : du bon comme du mauvais.
Comment vous dire à
quel point j’ai pu être transporté par la plume de l’auteure. Grâce à son style
tout en simplicité et en authenticité… j’ai ressenti un panel d’émotion
incroyable. J’ai été stressé, heureux, triste, dans l’incompréhension, avec le
ventre noué ou encore avec les larmes aux yeux. D’ailleurs j’ai beaucoup eu les
larmes aux yeux… souvent dans des moments simples relatés avec simplicité et
efficacité. La fin du roman… je ne m’y attendais pas vraiment. C’est une fin
qui se déroule de manière logique, dans la continuité du récit. Mais… je veux
une suite ! Si l’auteure lit cette chronique, vous ne pouvez pas me faire
ça !! En tout cas Agnès Martin-Lugand a réussi avec de la simplicité, à me
faire passer un excellent moment. C’est une auteure qui a un véritable don de
conteuse, elle vous charme et vous êtes happé dans le récit. Je ne peux que
vous recommander ce livre. Jetez-vous dessus, lisez le et découvrez l’histoire
de Yaël… vous réfléchirez à deux fois avant de dire : « Désolée, je suis attendue ».
PS : Pour ceux
qui ont lu « Entre mes mains le
bonheur se faufile », Iris et Gabriel font une petite
apparition ;) Sympa de croiser les histoires comme ça !
Ma note : 9,5/10.
Un grand merci à
Camille, aux éditions Michel Lafon et à Agnès Martin-Lugand pour ce partenariat !
La chronique de Momoko
pour cette lecture commune : ICI.