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dimanche 19 novembre 2017

Chronique : What Light de Jay Asher


What Light de Jay Asher
(Genre : Jeunesse)

Editions : Michel Lafon
Prix : 14,95€ (Partenariat)
Date de parution française : 12 octobre 2017
Année de parution originale : 2016
Titre de parution originale : What Light.

  Résumé :
Un premier amour inattendu
Le poison de la rumeur
Le récit d’une seconde chance


  Qui ne connaît pas Jay Asher avec son succès international 13 reasons why ? Beaucoup ont d’ailleurs peut-être vu la série avant de lire le livre. Ce qui m’intéressait, c’était de voir si Jay Asher pouvait m’emporter dans son nouveau roman. Parce que pour moi, son 1er livre avait été une vraie déception. En tout cas, la couverture originale reprise par Michel Lafon est magnifique ! Et vous savez quoi ? J’ai vraiment adoré ce livre !

  Au début on fait la rencontre de Sierra et de ses amies dans l’Oregon. Un trio unis par des liens d’amitié très forts. Cependant, comme tous les ans, Sierra doit partir en Californie. La cause : ses parents tiennent une plantation familiale de sapin. Sierra en a l’habitude et pourtant cette année sera peut-être la dernière… et si cette dernière fois permettait à Sierra de faire des choix qu’elle n’avait pas imaginé ?

  J’ai vraiment adoré Sierra dans cette histoire. C’est un personnage qui m’a touché par son humanité, par sa façon de voir le bien en chaque personne. C’est une amie que tout le monde voudrait avoir par sa bienveillance et sa gentillesse. En plus de ça, Sierra aide ses parents à la plantation, pense à ses amies de l’Oregon tout en étant présente pour ceux de Californie. Et son côté curieux ne gâche en rien tout ce travail fait autour de ce personnage. Vient ensuite Caleb, l’autre personnage principal. Il est difficile de l’apprécier au début. Il est mystérieux, renfermé sur lui-même et a un côté louche… surtout que des rumeurs courent à son sujet. Je vous laisse le découvrir. Les parents de Sierra m’ont aussi énormément plu et touché ! Leur dévotion pour leur fille et pour leur plantation est vraiment belle. Ils forment à trois une famille unie dont les traditions sont importantes. Bien sûr il y a d’autres personnages. Il faut les découvrir, c’est un tout.

  Pendant les 100 premières pages, j’aimais bien ce que je lisais sans vraiment être à fond dedans. Et puis, un élément déclencheur a fait que je me suis davantage intéressé à l’histoire. Les choses se sont accélérées, les personnages se sont montrés plus forts et l’auteur n’a cessé de les faire évoluer. Surtout Sierra et Caleb qui prennent une vraie importance. Et pour le coup, je n’ai plus pu décrocher du récit. Il fallait absolument que je poursuive ma lecture.

  Jay Asher traite encore une fois du poids de la rumeur dans son nouveau roman. Une rumeur sur Caleb qui empêchera peut-être Sierra de l’apprécier à sa juste valeur. Qui dit rumeur dit aussi des a priori, de la protection de la part des parents de Sierra. Mais aussi des mises en garde et la curiosité qui permet au récit d’avancer. J’ai aimé tous ces sujets, l’émotion mis par l’auteur dans son écriture. Au final, c’est une histoire belle et douce, parfaite pour Noël, avec une histoire d’amour qui se tisse en toile de fond. Tout est délicat et subtile… comme l’est au fil des pages la création de l’amour entre Sierra et Caleb.

  Comme je le disais, l’écriture de Jay Asher m’a cette fois emportée. Peut-être pas au début mais après les 100 premières pages. C’est plein de bonnes attentions et d’intentions. Au final, What Light est bien meilleur que 13 reasons why. Les personnages sont plus travaillés, les sujets plus aboutis et ce qui fait fondre le lecteur, c’est l’espoir qu’on met dans l’histoire de Sierra et Caleb. Une histoire à découvrir en cette période de Noël… avec un sucre d’orge trempé dans un chocolat chaud et un sapin de Noël rempli de guirlandes lumineuses !

Ma note : 8,5/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

Chronique : Manipulation - Tome 2 : Renards de Juliette Lemaître


Manipulation – Tome 2 : Renards de Juliette Lemaître
Genre : Dystopie, Jeunesse

Editions : Hachette
Prix : 18€ (Partenariat)
Date de parution originale : 5 juillet 2017

Résumé : Contre toute attente, Liza a survécu à l’Arène et sauvé in extremis sa sœur Anna des griffes du président. Maintenant, elle est bien décidée à se tenir définitivement à l’écart de la Société. Ce répit ne dure pas. Inspirés par les exploits de Liza, des rebelles ont formé une alliance et tentent de soulever la population. Et ils ont besoin d’un symbole. Pour Liza, c’est l’occasion rêvée de mettre fin aux manigances de Connor. Mais le prix à payer est plus élevé qu’elle ne l’imagine…


Le tome 1 m’avait beaucoup plu. Un univers à la Hunger Games mais avec sa propre originalité. J’étais ravi de retrouver ces personnages, cette suite et fin. La couverture est identique en termes de charte graphique à la première. Et c’est bien d’avoir une cohérence dans les tomes. Cela permet aussi aux futurs lecteurs de se retrouver lors de leur achat en librairie ! Bref, avec ce second tome j’ai passé un très bon moment.

Au début, on pense que tout va bien, que Liza et sa famille vivent en paix loin de la Société… Mais c’est sans compter sur un groupe rebelle qui tente de renverser le président Connor. Liza va donc prendre la décision d’aider ces rebelles, qui recherchaient une mascotte afin de devenir plus fort. A partir de là, on est bien sûr curieux de savoir comment l’histoire va se dérouler. Sera-t-elle aussi barbare que la 1ère fois ?

J’ai bien aimé l’ensemble des personnages. Je me suis davantage attaché à Liza et à sa sœur qu’aux autres. Mais il n’empêche que ça reste un groupe unis, plein de bonnes intentions et avec une volonté tenace ! Chacun amène sa pierre à l’édifice dans cette rébellion : une technique de combat, une manière de penser pour la stratégie, ou encore des compétences informatiques. Comme je le disais dans le chronique du tome 1, Liza et Anna sont deux jeunes filles fortes psychologiquement, avec des capacités hors-normes et un sens de la loyauté à toute épreuve. Ce sont de très bons personnages, travaillés par l’auteur et bien mis en avant.

Le rythme est aussi prenant bien qu’il y ait parfois quelques temps morts. Mais ce que l’auteur fait avec habilité, c’est le changement de point de vue. Cela permet de dynamiser le récit tout en ayant accès aux pensées des personnages plus secondaires. Dans ce second tome, nous vivons l’histoire au rythme des rebelles. A chaque assaut, à chaque mission, à chaque nouvelle idée… nous sommes prêts à faire face avec eux.

L’univers n’est pas plus développé que le tome 1. On voit davantage la face cachée du président et jusqu’au bout, c’est un personnage qui ne cesse de nous surprendre. L’écriture de Juliette Lemaître est fluide et efficace. Elle souffre peut-être de maladresses par moment, mais on passe au-dessus. Au final, Manipulation est un diptyque intéressant bien réalisé. Il possède son propre univers, ses propres personnages auxquels on s’attache (ou pas), et une fin qui vous surprendra à coup sûr ! A lire et à découvrir.

Ma note : 7,5/10.

Merci à Shana et aux éditions Hachette pour ce partenariat !

Chronique : La fille qui aimait les abeilles de Santa Montefiore


La fille qui aimait les abeilles de Santa Montefiore
(Genre : Historique)

Editions : Charleston
Prix : 22,50€
Date de parution française : 6 octobre 2017
Date de parution originale : 2015
Titre version originale : The Beekeeper's Daughter

  Résumé : 1973. Trixie Valentine est amoureuse du leader d'un groupe anglais de rock qui passe l'été sur la petite île au large de Cape Cod (Massachusetts) où elle a grandi. La jeune femme en a assez de sa vie isolée, et rêve des grandes villes du monde. Elle ne veut pas finir comme sa mère, Grace, qui s'occupe des jardins des grands propriétaires depuis qu'elle a quitté l'Angleterre avec son mari, Freddie, à la fin de la guerre. Trixie ne comprend pas non plus son obsession pour les abeilles…
1937. L'Angleterre se prépare au combat, et la jeune Grace Hamblin va se marier. Mais alors qu'elle est sur le point de s'engager avec Freddie Valentine, elle est déchirée entre cet amour de jeunesse et le superbe aristocrate qu'elle sait ne jamais pouvoir épouser.


  Quelle chance de travailler dans une maison d’édition… J’ai pu découvrir en août cette merveilleuse histoire sortie récemment aux éditions Charleston. La couverture est magnifique, le titre si envoûtant et ce voyage entre deux époques m’a comblé. C’est une des spécificités des histoires publiées chez Charleston, et c’est ce que j’apprécie de plus en plus dans mes lectures. Au final, j’ai passé un agréable moment de lecture.

  Plongés au cœur des années 70, on découvre Trixie qui est amoureuse du leader d’un groupe de rock. C’est aussi l’occasion de découvrir ses parents : Grace et Freddie. L’histoire commence doucement. Alternant les points de vue : celui de Trixie en 1973 et celui de Grace en 1937. J’ai de suite eu envie d’en connaître davantage, d’appréhender l’histoire dans ce qu’elle a de plus beau à offrir. Et ma patience a été récompensée.

  J’ai adoré les personnages. Tous bien travaillés, tous prennent le temps de se dévoiler au lecteur. Chacun a ses faiblesses, chacun a ses forces mais tous ont un point commun : l’histoire d’une famille, de deux générations de femme qui est sur le point de se répéter. Trixie est forte, indépendante, ne veut pas refaire les mêmes erreurs que sa mère. Elle veut prendre son destin en main et je l’ai admiré pour ça. Grace m’a touché. C’est une femme qui m’a bouleversé plus que tous les autres. Sa sensibilité, ce qu’elle vit avec son père, son amour interdit et finalement celui qui lui est destiné… à force de raison. Tout est dans l’émotion, la subtilité et j’ai adoré.

  Dommage que le rythme soit un peu lent au début. J’aurais apprécié que Trixie parte plus tôt à la recherche de son passé et de l’histoire de sa famille. Cela aurait permis une petite enquête vraiment sympathique. Dans tous les cas, l’alternance des points de vue, tout comme cette remontée dans le temps font que l’histoire est addictive. On a envie de savoir ce qu’il va advenir de Grace et de sa vie. On sait déjà quels sont ses choix mais c’est la manière dont elle les fait qui est important.

  Santa Montefiore met en relief deux histoires d’amour à deux époques différentes. Deux love stories qui se ressemblent et qui pourtant ne s’engagent pas sur le même terrain. Et puis tout du long, il y a ce fil conducteur, ces abeilles qui vous chuchotent à l’oreille. On comprend vite lors de notre lecture qu’elles sont un personnage à part entière. Qu’elles permettent à tel ou tel personnage de se rencontrer et de créer quelque chose. Le côté historique est aussi bien mis en avant avec de belles descriptions.

  L’écriture de l’auteur m’a plu et bouleversé à plusieurs reprises. Il y a des moments vraiment intenses entre les personnages. Lors des secrets révélés et des bons dans l’histoire qui nous permettent de comprendre. J’ai beaucoup aimé la fin, mais moins le prologue que je n’ai pas trop compris. La fille qui aimait les abeilles est un récit doux et fort avec des personnages qui se révèlent touchants. C’est aussi un plaisir d’avoir appris tant de choses sur les abeilles. Ces petits êtres essentiels à notre survie. Lisez cette histoire, vous aussi, vous serez conquis !

Ma note : 8/10.