Nos dernières chroniques...

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dimanche 6 mai 2018

Chronique : Hier encore, c'était l'été de Julie de Lestrange

Hier encore, c’était l’été 
Julie de Lestrange

Editions : Le Livre de Poche
Prix : 7,90€ (Partenariat)
Date de parution originale : 10 mai 2017

Résumé : Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l’enfance. Ensemble, ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence. Mais, lorsqu’à vingt ans, la vie les prend, la chute est brutale. En une décennie, cette jeunesse perdue mais pas désillusionnée va devoir se battre pour exister. A travers les drames subsistent alors l’amitié, les fous rires et les joies. Et l’amour, qui les sauvera.


  La lecture de Hier encore, c’était l’été, c’est d’abord celle d’une rencontre sur les réseaux sociaux. Julie de Lestrange m’a contacté sur Instagram pour me proposer la lecture de son roman. J’ai accepté avec plaisir parce que j’avais déjà vu passé de nombreux bon avis sur son livre. Et j’ai trouvé la démarche de Julie sincère et amicale, sans pression. J’adore la couverture, encore plus que celle du grand format sortie chez Mazarine. Je me suis donc lancé dans cette lecture… et j’ai adoré !

  Dès le début, on fait la rencontre de cette bande d’amis, que l’on va suivre par la suite lorsqu’ils auront 20 ans. C’est l’histoire du grand livre de la majorité, d’une farce entre eux pour rigoler… et puis l’auteur revient dans le passé pour nous présenter la genèse des deux familles que l’on va suivre. J’ai beaucoup aimé ce chapitre introductif. Même si j’ai eu peur de partir au final dans un roman historique. Mais il n’en est rien. Le récit est résolument contemporain, pour mon plus grand bonheur.

  Il y a beaucoup de personnages et j’ai appréhendé de ne pas savoir au fil de ma lecture qui pouvait être qui. Pourtant, Julie de Lestrange nous met à l’aise. Elle prend le temps de faire des rappels pour voir les différents liens et j’ai fortement apprécié cette attention. Je me suis beaucoup attaché à Alexandre, le personnage qu’on va le plus suivre. Amoureux, paumé, en transition, heureux, triste ou encore en phase avec sa vie… c’est un personnage complet que j’ai apprécié suivre. Un peu facétieux aussi, j’ai eu l’impression qu’il était le pivot de l’histoire et qu’avant de regarder son propre nombril, il voulait le bien des autres avant tout. Je ne pourrais pas m’arrêter sur tous les personnages mais je les ai tous apprécié. Un peu plus, un peu moins mais ce groupe d’amis m’a touché. Par la bienveillance qu’ils ont envers les autres et par les liens soudés qui les unissent depuis des années.

  Le roman se lit bien. Je trouve qu’il est bien équilibré entre les dialogues et les passages de narration. On a toujours envie de savoir comment les personnages vont évoluer et s’ils vont évoluer. J’ai trouvé le récit dynamique, bien construit et aussi touchant par moment. Quelques petites longueurs n’ont pas gâché mon plaisir lors de la lecture. J’ai aussi apprécié que l’histoire se déroule sur plusieurs années. Cela apporte une certaine profondeur et les personnages peuvent faire des pas plus grands.

  Julie de Lestrange ne raconte pas qu’une belle histoire d’amitié. C’est tout une fresque familiale, intergénérationnelle et sociale. Ça parle d’amour, de remises en question, de maladie, de mal être et de paraitre… les sujets sont traités avec justesse et j’ai aimé m’y plonger. L’auteur écrit aussi très bien. C’est fluide, on se laisse emporter par la vie de cette bande d’amis. J’ai maintenant hâte que le 2nd tome, Danser encore, sorte en poche pour le lire. Parce que oui, j’ai eu l’impression de faire partie de cette bande d’amis.

Ma note : 8/10.

Merci à Julie de Lestrange pour ce partenariat !



Chronique : The Rain - Tome 2 : Après l'apocalypse de Virginia Bergin

The Rain - Tome 2 : Après l’apocalypse
Virginia Bergin

Editions : Bayard
Prix : 15,90€ (Partenariat)
Date de parution française : 14 mars 2018
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : The Rain, Book 2 : The Storm

Résumé : Je m’appelle Ruby Morris. Je déteste la pluie. Je vais vous dire un truc étrange au sujet des apocalypses, un truc que je ne savais pas avant d’en vivre une. Ça a l’air assez horrible, hein ? Faites-moi confiance… Ça peut toujours être pire. C’est ce qui arrive quand vous êtes seul, qu’il y a eu une apocalypse mondiale et que vous espérez l’arrivée de votre père comme il l’avait promis, mais qu’il ne se pointe pas. Alors qu’est-ce que vous allez devenir ? Et chaque jour, vous essayez de ne pas vous poser la question… Tout va bien se passer. Ou pas…


  J’avais beaucoup aimé le 1er tome. Je l’avais trouvé original tant par son univers que par le fait de suivre un seul personnage. L’humour inséré dans le livre le rendait moins dramatique pour mon plus grand plaisir. J’apprécie la couverture du tome 2. Elle retranscrit bien l’ambiance du roman. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : j’ai lu ce 2nd tome sans vraiment l’aimer. Je trouve qu’il y a beaucoup de défauts, et c’est dommage.

  Ruby m’est apparue moins attachante que dans le tome 1. J’ai trouvé que l’auteur la mettait trop dans l’introspection et pas assez dans l’action. Elle se regarde le nombril et c’est vraiment dommage. Auparavant je la trouvais courageuse, battante, prête à tout affronter… ici, c’est comme si elle avait régressé, qu’elle réfléchissait trop et ça m’a dérangé. D’autres personnages interviennent également. Mais déjà que je me suis détaché de Ruby, je ne les ai pas trouvé hyper intéressants. Heureusement qu’ils ont des personnalités différentes et que ça crée des échanges coriaces. Sinon, je pense que je me serais ennuyé.

  Le rythme de l’histoire est cependant pas mal ! C’est assez dynamique, Ruby bouge beaucoup dans le récit en essayant de retrouver son père. Il se passe des choses intéressantes et parfois assez cruelles. Les chapitres ne sont pas longs ce qui permet d’amplifier davantage la fluidité apportée par la plume de l’auteur. J’aime également beaucoup l’univers original. Cette pluie mortelle, les gens essayant de la fuir par tous les moyens. Je n’ai cependant pas apprécié le traitement et les conséquences de cette pluie dans ce tome 2. Pour moi, l’apocalypse n’était pas là.

  Comme je l’ai dit plus haut, la plume de l’auteur est vraiment cool. C’est fluide, entrainant et dynamique. Malgré les grosses introspections de Ruby, il y a beaucoup de dialogues pour rendre l’histoire plus vivante. La fin est assez bizarre même si ça conclut ce diptyque d’une belle manière. Je pense que je retiendrai plus de choses du tome 1 que du 2. Peut-être n’ai-je pas été dans le mood pour lire cette suite. C’est en tout cas une série à découvrir si vous êtes fans de récit apocalyptique.

Ma note : 6,5/10.

Merci à Sara et aux éditions Bayard pour ce partenariat !

Chronique : Ready Player One d'Ernest Cline

Ready Player One 
Ernest Cline
(Genre : Science-Fiction, Young Adult)

Éditions : Michel Lafon
Prix : 17.95€ (Partenariat)
Date de parution : 5 Juillet 2017
Année de première parution française : 2013
Année de parution originale : 2011

Résumé : 2044. Sur une Terre surpeuplée, les ressources manquent et les conditions climatiques sont catastrophiques. Comme la majeure partie de l’humanité, Wade Watts passe son temps dans l’OASIS, un monde virtuel où chacun peut être tout ce qui lui chante. Et comme la majeure partie de l’humanité, Wade rêve de devenir l’héritier de James Halliday, le créateur de l’OASIS. Mort sans laisser de successeur, ce dernier a créé une véritable chasse au trésor qui guidera les plus doués vers le butin. Des millions de concurrents s’y sont cassé les dents. Mais quand Wade résout la première énigme, la partie reprend… Car les autres joueurs ne reculeront devant rien pour obtenir la victoire. Wade n’a plus le choix : pour survivre, il doit gagner.


  Je n’avais pas entendu parler de ce roman avant l’annonce de la sortie du film. Pourtant, initialement publié sous le titre Player One aux Éditions Michel Lafon en 2013, puis en 2015 aux Éditions Pocket, il aurait déjà atterri dans ma PAL depuis longtemps. Je ne pouvais donc pas passer à côté de cette nouvelle édition de Michel Lafon. Dès que je l’ai reçu, impossible d’attendre : je me suis plongée dedans !! Avec son univers basé sur la réalité virtuelle et les années 80, je m’attendais à beaucoup aimer ma lecture et je la termine avec un beau coup de cœur !

  Avec son titre en néon sur la couverture, j’ai immédiatement pensé à Tron, le film de Steven Lisberger sorti en 1982, mais aussi à Stranger Things, la série phénomène de Netflix. Aucune référence au premier (petite déception) mais beaucoup de clins d’œil faits par la série se retrouvent dans le roman (ou inversement ^^) pour le plus grand plaisir des nostalgiques des 80’s.

  Le roman débute lorsque James Halliday, sans héritiers, meurt soudainement et laisse un testament vidéo aux utilisateurs d'OASIS : celui qui dénichera le premier l’Œuf de Pâques qu’il a soigneusement dissimulé dans l’OASIS, héritera de toute sa fortune. S’en suit les explications de Wade Watts, notre narrateur et personnage principal. Il nous décrit un monde dans lequel virtualité, technologie et réalité sont entrelacées de manière quasiment inextricable et exagérée. Le monde est en ruine et une grande récession a pris le pas sur l’économie mondiale. Internet et la culture du jeu ont évolué avec la création révolutionnaire de James Halliday : l’OASIS, un jeu de simulation en ligne multi-joueurs massif. Peu onéreux et facile d’accès, tout le monde s’y connecte avec son avatar. Si bien que beaucoup perdent toutes notions de réalité.

  Je dois avouer que le début peut paraître un peu longuet, mais cette mise en place de la situation économique, réelle et virtuelle, est essentielle à l’histoire. Il faut attendre la centaine de pages passées pour que l’action soit véritablement lancée. Et à partir de là, vous ne pourrez plus lâcher le livre avant de connaître le dénouement final. C’est exactement ce qu’il m’est arrivé : imaginez ma tête de déterrée le lundi matin au travail, un vrai zombi.

« Trois clefs cachées ouvrent trois mystérieux portails
Où l'errant valeureux sera jugé de taille
Et tous ceux qui sauront surmonter ces dangers
Atteindront la Fin pour s’emparer du Trophée. »

  Au fil des péripéties virtuelles de Wade, nous rencontrons les amis qu’il a pu se faire au sein de l’OASIS. Ainsi, nous le voyons évoluer avec Aech, son meilleur ami, mais aussi Art3mis blogueuse dont il est complétement gaga. Quand la chasse à l’Œuf commence, ils rencontrent des « chassœufs » et tous n’ont pas l’esprit fair-play, à l’instar des « Sisxers » et notamment Sorrento. De par son histoire personnelle, je me suis très vite attaché à Wade. J’ai beaucoup aimé les raisons qui le pousse à connaître la culture Geek des 80’s qu’il n’a pas pu connaître. Aech est le boute-en-train qui ajoute une touche d’humour et de légèreté au récit. Art3mis apporte une pointe de rigueur à la quête et un poil de romance. Mais rassurez-vous, elle ne prend pas le pas sur l’intrigue. Quant aux méchants, on aime les détester et on attend qu’une seule chose : les voir mordre la poussière.

  Un petit bémol, j’ai trouvé que par moment, Ernest Cline nous balançait certains noms de jeux, ou de films, juste pour les placer là… sans qu’ils n’aient vraiment d’impact sur le déroulement de l’intrigue. Mais pour le reste, j’ai adoré toutes les références dont le livre est truffé, certaines explications n’étaient pas de trop, parce que je ne les connaissais pas toutes. Ernest Cline aborde avec subtilité le problème du jeu en ligne et conclut son roman avec une belle morale.

  J’ai été totalement fascinée par l’univers et saisie par les aventures de Wade ! Une chasse au trésor épique captivante et totalement addictive !! Et vous ? Êtes-vous prêts ?

Ma note : 9.5/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !