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samedi 22 octobre 2016

Chronique : Léo - Tome 1 de Mia Sheridan


Léo – Tome 1 de Mia Sheridan.
(Genre : New Adult).

Editions : Hugo Roman
Prix : 17€ (Partenariat)
Date de parution française : 1er septembre 2016
Année de parution originale : 2013
Titre version originale : Leo, Book 1.

  Résumé : Lorsque Léo quitte le foyer d’accueil pour sa famille adoptive, il fait une promesse à Evie. Elle l’attendra en vain… Huit ans plus tard, Evie a construit sa vie. Elle a un travail, des amis, elle est heureuse. Jusqu’à ce qu’un homme étrange et séduisant fasse irruption dans sa vie. Il dit être un ami de Léo. Evie est attirée par cet homme au charme dévastateur, mais elle ne sait pas si elle peut lui faire confiance ou s’il cache un secret au sujet de la disparition de Léo.


  Mia Sheridan est connue en France avec le roman « Archer’s Voice ». Un roman que j’ai déjà lu et que j’avais adoré, un presque coup de cœur (ma chronique). Les romans de cette auteure sont en fait regroupés sous un même nom de série : « Sign of love ». Un nom lié aux signes astrologiques. Archer est sagittaire alors que Léo est Lion. Pour ce qui est de la couverture, je la trouve pas mal ! Pour une fois qu’Hugo Roman s’en sort bien ! Je n’avais pas tellement lu le résumé, je voulais être surpris. Au final, j’ai beaucoup apprécié ce roman. Même si pour moi il reste en dessous d’ « Archer’s Voice ».

  L’auteure commence directement avec un souvenir d’Evie, 8 ans auparavant. Un souvenir marquant, empreint de promesses et d’espoir. Un souvenir avec Léo, son ami, son amour de jeunesse, son confident. C’est une bonne manière d’attaquer le récit. On pose les bases de l’histoire, on sait à quoi s’en tenir. Et puis à la fin de ce chapitre, c’est déjà la révélation ! Le lecteur devient curieux (je l’ai été aussi), et le chapitre suivant passe au présent. On retrouve une Evie adulte qu’on a forcément envie de connaître. Une très bonne entame donc.

  J’ai de suite été sous le charme d’Evie. C’est un personnage bien construit, avec un passé lourd et dur. La vie n’a pas été tendre avec elle et malgré ça, elle prend toujours les choses du bon côté. Une jeune femme battante, qui sait se satisfaire des petits bonheurs du quotidien. J’aime ces personnages qui n’ont pas besoin de trop pour être bien. Evie est un personnage complet qui saura vous émouvoir autant qu’elle vous fera rire parfois. Vient ensuite le personnage de Jake, l’ami de Léo. Il ne m’a pas touché autant qu’Evie mais c’est un personnage sympathique. Il sait ce qu’il veut (peut-être un poil trop autoritaire), mais ses mensonges envers Evie vont le desservir. Ces deux personnages vont créer une alchimie incroyable dans le roman. Les voir ensemble est un vrai plaisir des sens.

  Le rythme de l’histoire est intéressant. L’alternance des temporalités entre les souvenirs d’Evie au foyer et sa vie d’adulte amène une très bonne fluidité. Cette dernière est renforcée par des chapitres courts. Il se passe aussi beaucoup de choses dans l’histoire. Evie et Jake bougent sans cesse, se découvrent et on est curieux de voir l’évolution de leur relation. Mais personnellement j’avais une chose en tête… quelle est le lien entre Léo et Jake ? Au final, j’avais trouvé dès le départ alors que d’habitude je suis nul pour deviner. Mais ça n’a pas gâché ma lecture. Bien au contraire je voulais savoir si j’avais raison ou si je me trompais sur toute la ligne.

  La relation d’amour, les passés des personnages dans le foyer, leur évolution, leur vie actuelle… Tous ces thèmes sont bien abordés par l’auteure. Si j’avais été Evie j’aurais sûrement moins fait confiance à Jake dès le départ. Mais l’ensemble des sujets permet une bonne alchimie dans le roman. L’amitié, l’amour, le travail, le sport, les démons du passé ou encore les premières fois. Mia Sheridan maîtrise sont histoire et son intrigue. Elle porte le lecteur d’un point A à un point B en nous offrant des révélations au fur et à mesure. J’ai peut-être un peu moins ressenti de choses qu’avec « Archer’s Voice ». Mais la lecture reste très plaisante.

  L’écriture de Mia Sheridan est vraiment top ! C’est grâce à son style qu’on se sent embarqué et qu’elle nous fait ressentir des choses. Tout est visuel, sensuel… on peut presque toucher du regard tellement la plume est intéressante. La fin m’a énormément plu ! J’ai hâte de lire le tome 2 du point de vue de Léo. Hâte de savoir ce qu’il s’est passé dans sa vie, lorsqu’il a quitté Evie au foyer huit ans plus tôt. Je vous recommande évidemment ce livre… un bon new-adult avec ce qu’il faut, là où il faut.

Ma note : 8/10.

Merci à Babelio et à Hugo Roman pour ce partenariat !

jeudi 20 octobre 2016

Chronique : Le musée des monstres - Tome 1 : La tête réduite de Lauren Oliver & H.C. Chester


Le musée des monstres – Tome 1 : La tête réduite de Lauren Oliver & H.C. Chester.
Illustré par Benjamin Lacombe.
(Genre : Jeunesse).

Editions : Hachette
Prix : 15,90€ (Partenariat)
Date de parution française : 5 octobre 2016
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : The Curiosity House, Book 1 : The Shrunken Head.

  Résumé : « Mesdames et messieurs, petits et grands, bienvenue au Musée des Horreurs de Dumfrey. Venez découvrir ses curiosités en tout genre et autres bizarreries merveilleuses ! » Laissez-nous vous présenter Sam, le garçon le plus fort du monde. Philippa la médium et Thomas, l’acrobate et assistant du magicien… Tous trois sont de jeunes orphelins qui ont grandi ensemble, heureux à l’abri des murs d’un étrange musée. Mais quand Max, lanceuse de couteaux, rejoint le groupe, une série de terribles événements s’enchaînent…


  Lauren Oliver est sans conteste une auteure que j’apprécie particulièrement. De « Delirium » à « Absences » en passant par « Panic », j’ai adoré tout ses bouquins ! J’étais donc curieux de la voir dans de la jeunesse. Mais aussi dans quelque chose de complètement différent puisqu’on s’embarque dans une enquête pour les jeunes. J’aime en tout cas beaucoup la couverture. J’ose même dire qu’elle est magnifique ! C’est un beau travail éditorial. De plus les illustrations de Benjamin Lacombe sont époustouflantes. Au final, je pense que le livre saura plaire aux plus jeunes : le public cible. Mais les adultes resteront un peu sur leur faim.

  Avec « Le musée des monstres » on rentre de suite dans un univers glauque, bizarre et farfelu. Présenter des êtres aux capacités hors normes dans un spectacle est assez déstabilisant. Pourtant, Lauren Oliver parvient à rendre curieux le lecteur afin qu’il poursuive sa lecture. Avec l’arrivée de Max au musée, on sent de suite qu’il se passe quelque chose. Personnellement, bien que très tenté de continuer l’aventure avec les personnages, j’ai eu au départ du mal à les identifier. Mais l’auteure se cantonne ensuite à Sam, Thomas, Philippa et Max. Du coup se rappeler qui est qui devient plus facile.

  Je dois dire que je ne me suis pas spécialement attaché aux 4 enfants qui mènent la barque du récit. Je les ai trouvés sympathiques et taquins entre eux. Ils vont découvrir au fil de leur enquête que l’amitié peut permettre de surmonter leur particularité et aussi leur solitude. J’ai apprécié les suivre, découvrir leurs talents, leurs rivalités, leur premier émoi mais aussi leur jalousie tout comme leurs peurs. Ce sont des personnages qui évoluent et qui sont à la fin de la lecture plus matures. Je pense que des jeunes lecteurs ados pourront largement les apprécier. Et même s’identifier à eux malgré leurs capacités hors-normes. Je note cependant un manque d’approfondissement.

  Le rythme de l’histoire est lui très intéressant. Les enfants et ados qui liront le livre ne vont pas s’ennuyer. On découvre le musée, très vite la tête réduite fait son apparition… un événement tragique se passe, puis un 2ème. Et l’enquête des 4 enfants commence pour notre plus grand plaisir. On est admiratif devant leur intelligence (même si elle est un peu trop présente). On bouge, on découvre des indices et on cherche le suspect, bien entendu. Les chapitres ne sont pas longs ce qui amène de la fluidité au récit. Une bonne intrigue qui se révèle surprenante et amusante.

  L’univers du « musée des monstres » est mystérieux. Il rend curieux quiconque s’en approche et la tête réduite renforce encore plus ce phénomène. Le lecteur ne déroge pas à la règle. Je trouve que Lauren Oliver trouve une belle explication à la présence de ces orphelins aux pouvoirs un peu surnaturels. Elle pointe du doigt des événements passés pas toujours positifs dans la morale de l’histoire. Une bonne chose pour les jeunes lecteurs. L’auteure n’hésite également pas à soulever des thèmes comme l’acceptation de l’autre, l’entre aide ou encore l’amitié.

  Comme le livre est destiné à un public jeune, la plume de l’auteure est simple et accessible pour tous. J’ai bien aimé les fautes d’étourderies que fait Max sur des mots importants ou des maximes. Un autre personnage la corrige derrière et c’est une bonne façon de les apprendre aux enfants… ou de leur montrer la faute habituelle faite par certains adultes. La fin m’a plu et elle ouvre évidemment sur un tome 2. Je ne sais pas si je le lirai mais il peut promettre de belles choses pour la suite. Un roman à lire à partir de 9 ans (bon lecteur) jusqu’à 16-17 ans. Une belle découverte !

Ma note : 8/10.

Merci à Marie et aux éditions Hachette pour ce partenariat !