Respire de Tim Winton. (Genre :
Aventure).
Editions :
Rivages
Prix :
9,15€ (Partenariat)
Année de parution française :
2012
Année de parution originale :
2008
Titre version originale :
Breath.
.Résumé : Bruce Pike dit « Pikelet » grandit dans une petite ville où, la nuit, le mugissement des vagues sur la côte ouest australienne de l’océan Indien attise les rêves. Devenu adolescent, il se lie d’amitié avec Loonie, le mauvais garçon du coin. Très vite, ils s’aventurent jusqu’à l’océan et deviennent les deux surfeurs les plus jeunes et les plus trompe-la-mort de la plage. Fascinés par la puissance de l’eau et leur propre endurance, les garçons découvrent l’extase de la suffocation, pulvérisent les règles, bravent le danger et se trouvent un mentor dont l’addiction les mènera à courir des risques qu’ils n’auraient jamais imaginés.
.Je remercie tout d’abord Masse Critique, de m’avoir sélectionné pour pouvoir lire ce livre. J’ai principalement choisit ce livre sur le résumé qui était disponible, parce que la couverture ne m’aurait pas attiré. Et en général, je ne me trompe pas sur les histoires que je désire lire. Ici j’ai été déçu par ce livre, je n’ai pas totalement adhéré à l’histoire. Enfin je vais vous expliquer pourquoi…
.Je pense qu’il faut dissocier la forme du livre et le fond du livre. En ce qui concerne le fond du livre je pense que c’est une bonne histoire. On s’attache au personnage principal qu’est Bruce, on le voit évoluer lors de son adolescence. C’est une personne timide, gentille, qui n’a pas beaucoup d’ami et qui est très famille. Mais il est aussi très influençable par son ami Loonie, et par les rencontres qu’il va faire tout au long du roman.
.On commence l’histoire par une scène de suicide, et c’est Bruce qui se charge de venir sur les lieux parce qu’il est médecin urgentiste. Il reconnait que ce n’est pas un suicide, l’ado qui est mort a voulu jouer pour « voir les étoiles », vous savez quand on retient trop longtemps sa respiration… Le jeu a duré une seconde de trop et ses parents l’ont retrouvé décédé, abasourdi et ne sachant pas quoi faire. Cela rappelle alors des souvenirs d’enfance à Bruce, et c’est à partir de là qu’il nous raconte son histoire. Comment avec Loonie, ils se sont rencontrés et sont devenus amis par la suite. Comment ils ont fait la connaissance d’un grand surfeur, qui s’est révélé devenir leur mentor dans l’apprentissage de la glisse. Chaque jour qui passait, les deux ados repoussaient la limite de l’inimaginable, repoussaient la peur qui pouvaient en paralyser certains, repoussaient les critiques, la normalité, l’effroi, retenaient leur souffle encore et encore.
.Dans cette histoire tout va en déclinant. Bruce se referme sur lui-même, ne travaille plus à l’école, ne partage plus rien avec ses parents. Les seules choses qui comptent pour lui sont Loonie, son mentor avec qui il se sent proche, et le surf, le surf, le surf. Il y a aussi Eva, la femme de son mentor qui est totalement troublante. Elle semble mystérieuse et entrainera Bruce dans des jeux complètement insensés.
.En ce qui concerne la forme du livre, c’est là où j’ai eu beaucoup de mal. Le style de l’auteur est lourd. Beaucoup trop de description à mon goût et pas assez de dialogue. Pendant plusieurs pages on peut avoir de gros paragraphes. J’ai trouvé que l’organisation des dialogues était flou, c'est-à-dire qu’on ne distingue pas au premier coup d’œil qu’il s’agit d’un dialogue (les « : » avec les guillemets, les tirés…) En fait dès le début, je n’ai pas compris où l’auteur voulait nous emmener, et c’est ça qui m’a rebuté. On est aussi beaucoup trop focalisés sur Bruce, on sait tout ce qu’il ressent mais ce n’est pas le cas par exemple de ses parents. L’auteur n’a pas exploité leur ressentie sur ce que faisait leur fils, ou en tout cas pas assez à mon goût. Le début m’a paru fouillis pour mettre en place l’histoire, et mes souvenirs en sont quelque chose de flou.
.A part cela, la fin m’a plu parce qu’il y avait plus d’actions et on a réellement de la peine pour ce jeune homme, qui essai de se faire aimer. Mais à cause de sa naïveté il se fera mener en bateau, mais je ne vous dis pas de quelle manière. Un roman en fait fort en émotion, plus tourné sur les sentiments et le ressenti des personnages, que sur l’action en elle-même. La fin sauve cette histoire !
.Ma note : 6/10 sur Livraddict.
Merci aux éditions Rivages pour ce partenariat !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire