Le Syndrome Copernic de Henri Loevenbruck.
(Genre : Thriller).
Editions : J’ai Lu
Prix : 8€
Année de
parution originale : 2007
.Résumé :
Un matin d’été ordinaire, trois bombes explosent dans une haute tour du
quartier de la Défense. Toutes les personnes qui étaient entrées dans le
gratte-ciel périssent dans l’effondrement. Toutes, sauf une. Vigo Ravel,
quelques minutes avant l’attentat, a entendu des voix dans sa tête qui lui
ordonnaient de fuir. Et il a survécu. Il comprend alors qu’il détient un secret
qui pourrait changer la face du monde. Encore faut-il en comprendre l’origine.
Qui sont ces hommes qui le traquent ? Quelle énigme se cache derrière le
Protocole 88 ? Il y a des mystères qui valent tous les sacrifices. Même
celui de l’âme.
.Ce livre m’a été offert par Amazon et les éditions J’ai Lu, que je remercie
encore. Vous savez l’offre deux livres J’ai Lu achetés, un livre J’ai Lu offert ?
Et bien Le Syndrome Copernic était un livre offert et j’ai eu de la chance de
le recevoir, parce qu’on ne choisit pas le livre offert. Je serai alors passé à
côté d’un thriller psychologique, avec lequel j’ai accroché du début à la fin.
La couverture est vraiment bizarre mais, une fois qu’on est plongé dans la
lecture, on comprend sa signification.
.Je ne vous parlerez pas de l’histoire, parce que
le résumé en fait assez je pense, pour vous donner envie. Mais on se retrouve
donc dans la tête de Vigo Ravel, qui a échappé de justesse aux attentats de la
Tour SEAM. Pourquoi me direz-vous ? Parce que sa schizophrénie entraine
des hallucinations auditives, et c’est ça qui l’a sauvé. Le déclenchement de l’histoire
se trouve ici et à partir de là, tout va commencer. Henri Loevenbruck ne nous
laisse pas respirer dans son récit. Il alterne l’intrigue en elle-même avec l’histoire
de Vigo, puis avec ce qu’il appelle « Les notes dans le carnet Moleskine »
où on rentre plus en profondeur dans la tête de Vigo Ravel, pour connaitre ses
pensées les plus sombres. Le récit est très rythmé, notre personnage principal
vit une véritable course contre la montre et ne cesse de bouger dans l’histoire.
.Ce qui est un gros point positif c’est que la
narration est à la première personne. On est alors au plus proche de Vigo
Ravel, de ses pensées, de ses remises en questions, de ses introspections sur
lui et sur les hommes qui l’entourent. C’est un personnage qui ne cesse de se
poser des questions quant à sa situation dans le monde, à sa schizophrénie et à
la vie qu’il a perdu. Et nous en temps que lecteur on est forcément happé par
toutes ces questions. L’écriture de l’auteur, fait qu’il nous retourne le
cerveau et on doute, tout comme Vigo doute, on devient schizophrène, tout comme
Vigo est schizophrène. Ses sentiments et ses faiblesses nous parviennent avec
une facilité déocncertante.
.On se rend bien compte qu’Henri Loevenbruck a
fait un travail de malade sur ce roman. Il a du faire des recherches et s’être
fait aider pour nous expliquer ce qu’est la schizophrénie, le syndrome
Copernic. Puis tout ce qui est attrait aux neurosciences, au cerveau comme les
neurones et le champ électromagnétique qu’elles dégagent. Un travail de
recherche sur les souterrains de Paris ainsi que sur ses rues, sur Copernic et
Galilée. Sur l’histoire des hommes et sur notre potentielle évolution. On se rend
compte que notre auteur déborde d’imagination et de folie, pour nous entrainer
dans un monde où les hommes sont fous et où la folie fait avancer leurs
recherches.
.Henri Loevenbruck réussi très bien à nous
imprégner de l’ambiance de Paris, de ses ruelles, de ses avenues, de ses
monuments. Il a réussi à me faire voyager dans notre belle capitale mais aussi
à Nice, grâce à des descriptions concises mais précises, qui permettent de se
rendre compte de l’atmosphère et de la conscience ou pas de notre personnage
principal. Les révélations le concernant, nous poussent à vouloir en savoir
davantage mais ses incessantes introspections nous font reculer.
.Le style d’écriture de l’auteur est vraiment
génial, parce qu’il arrive à nous immerger dans son personnage qu’il a créé de
toute pièce. Ce que je peux reprocher, c’est que son roman est très dense et qu’il
faut être concentré pour le lire. Sinon on pourrait passer à côté d’informations
cruciales dans notre lecture. Ce qui m’a aussi gêné, c’est qu’il n’y a pas de
chapitre à proprement parlé mais ce n’est qu’un point de détail. S’il ne
fallait retenir qu’un mot pour ce roman, je choisirai le mot « espoir »,
parce que Vigo Ravel ne cesse de croire en lui malgré les révélations négatives
qu’il fait à son encontre. Et le mot « espoir » est en parfait accord
avec notre auteur… mais pour cela il vous faut acheter son livre, le lire, et
lire les remerciements pour comprendre cela. En tout cas si vous voulez une
lecture riche, qui vous triture les méninges et vous retourne le cerveau, ce
livre est fait pour vous !
.Ma note :
8/10 sur Livraddict.
Malgré ton avis assez positif, je ne suis pas trop tentée par ce genre d'histoire,car les attentats et la schizophrénie ne sont pas des sujets qui m'intéressent. De plus j'ai assez de mal avec les lectures denses qui me prennent vite la tête !
RépondreSupprimerC'est dommage mais on ne peut pas tout aimer ^^
Supprimeril a l'air super !
RépondreSupprimersissilecture
Très bon thriller psychologique !
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