Multiversum – Tome 1 de Leonardo Patrignani.
(Genre : Jeunesse,
Fantastique).
Editions :
Gallimard Jeunesse
Prix : 15€
Date de parution française : 7 mai 2013
Année de parution originale : 2012
Titre version originale : Multiversum, Libro 1.
Résumé (NE PAS LIRE POUR PLUS DE SURPRISES A LA LECTURE !) :
Alex vit en Italie, Jenny en Australie. Ils ne se sont jamais vus pourtant ils
se connaissent depuis toujours, unis par un lien télépathique très fort. Le
jour où ils cherchent à se rencontrer, ils découvrent qu’il existe une infinité
d’univers parallèles et que la réalité qui les entoure n’est qu’une de ces
multitudes dimensions. Parviendront-ils à se rejoindre tandis que leur destin
semble lié à celui, inéluctable, de la Terre ? Existe-t-il un monde où
vivre leur amour ?
Jusqu’à ce qu’on m’offre
ce livre, j’avais toujours hésité à l’acheter. Les avis sur la blogo ont été
bons… puis plus mitigés, voir mauvais. Si j’ai sorti ce livre de ma PAL ce
mois-ci, c’est grâce à mon binôme Guillaume (son blog). Je te remercie parce qu’il
serait resté un bon moment non lu. Ce qui est magnifique, c’est la couverture
du roman. Une vraie planche de dessin, avec des couleurs lumineuses et vives.
On en prend plein les yeux. Je n’avais pas lu le résumé parce que je
connaissais déjà le 1er retournement de situation. Et j’ai bien fait
parce qu’il en dit trop. Au final, j’ai passé un très bon moment avec ce 1er
tome introductif.
L’auteur rentre
directement dans le vif du sujet. Tout en nous présentant ses personnages il les
met en relation. Par cette faculté particulière qu’ils ont de se parler à
distance, dans un pays différent. Du coup, le lecteur est intrigué par ce lien
si spécial. Comment font-ils après leur évanouissement pour communiquer ?
Leonardo Patrignani nous rend curieux et nous pousse à lire son récit. Un début
nous laissant songeur pour la suite.
« Multiversum »
tourne autour de deux personnages : Alex et Jenny. Ce sont deux
personnages sympathiques, mais ils n’ont pas su me toucher davantage. Pourtant
ils sont bien construits et l’auteur aborde sur certains points leur passé
respectif. Il m’a manqué ce petit quelque chose en plus qui aurait allumé la
petite étincelle. De mon point de vue ils ne sont qu’un support pour l’auteur
afin qu’il puisse développer correctement son univers. On est pris avec eux
dans leur folle histoire mais on en reste là. Alex c’est la tête brûlé, le gars
curieux qui n’hésite pas à aller au bout de ses idées. Il est courageux,
entreprenant et intelligent. Jenny est plus sur la réserve. Avec les
révélations que lui apporte Alex, elle est désemparée. Bien qu’elle soit aussi
intelligente, elle est plus timide et en retrait. Marco, le meilleur ami d’Alex,
jouera un rôle déterminant dans cette histoire.
Le rythme de l’histoire
s’intensifie au fil de l’intrigue. Après le 1er retournement de
situation, on va crescendo. L’auteur nous rend curieux par le monde qu’il a
imaginé et par sa complexité. Du coup le lecteur est à l’affût de la moindre
information pour comprendre. Pour décrypter cet univers un peu fou et très
passionnant. On se demande si ça pourrait exister dans notre monde. Les
chapitres ne sont pas longs et apportent de la fluidité au récit. L’alternance
des points de vue, parfois dans un même chapitre, permet une richesse narrative.
On voit ce qu’il se passe d’un côté comme de l’autre. Un bouquin qui se lit
très vite.
L’univers est pour moi
le gros point fort du livre. Franchement je n’avais pas du tout imaginé cette
hypothèse de départ. Quand Marco explique ce qu’il pense à Alex par rapport à
la révélation du début… je me suis dit que ce n’était pas possible. Pourtant on
se rend compte que si. L’univers est complexe et il m’a fallu un petit moment
pour bien l’assimiler. Au-delà, l’auteur l’explique avec des mots simples et
prend son temps pour nous laisser l’ingurgiter. Je n’imagine pas le travail que
Leonardo Patrignani a dû fournir pour inventer ce monde. Cependant, il reste un
paquet de questions sans réponses. C’est pour cela que ce tome 1 est
introductif. Ce n’est que la première partie d’une quête qui commence. Mais j’ai
été soufflé par ce compte à rebours très prenant au fil des pages.
Le style de Leonardo
Patrignani est très imagé. Et il vaut mieux avec le monde qu’il décrit. Il fait
beaucoup de figures de style pour que ses descriptions éclatent dans notre
imagination. Son écriture est simple, mais dans ce genre de livre, c’est
efficace. La fin m’a vraiment étonné. On se dit que tout est terminé, que les
problèmes sont derrière nos personnages. Et bam, prends toi ça dans la tête, ça
recommence. Je suis très curieux de découvrir la suite. D’avoir des réponses à
mes questions. De connaître l’origine de cet univers, comment il est apparu. Et
surtout j’aimerai que l’univers prenne moins de place par rapport aux protagonistes.
Je pense de toute façon qu’ils seront davantage mis en avant, c’est obligé.
Ma note : 7,5/10.