Demain, une oasis d’Ayerdhal.
(Genre : Thriller,
Science-fiction).
Editions : Au
Diable Vauvert
Prix : 15€ (Partenariat)
Année de parution originale : 1992
Résumé : Médecin doté d’une vie tranquille à Genève,
que pouvait-il craindre ? Deux limousines, un coup de frein, des portières
qui claquent, un pistolet-mitrailleur, deux beignes, une cagoule et des jours
dans une cave sous perfusion et somnifères… Un kidnapping. À son réveil, il se
retrouve quelque part dans un village africain dont un commando humanitaire lui
confie la responsabilité. Sécheresse, famine, terrorisme : dans une
Afrique qui se meurt, c’est en cherchant le sens du mot justice qu’il trouvera
celui de sa vie.
Cette chronique va être
courte je le pense. « Demain, une oasis » est un roman que j’ai reçu
de la part des éditions Au Diable Vauvert. Je les remercie pour l’envoie.
Cependant, je ne pense pas que le livre soit mon genre. En effet, même s’il est
catégorisé thriller, je n’ai pas retrouvé ce que j’aime dans ce genre. La
couverture est très bof… ce n’est pas ce qui m’attirerait dans une librairie. A
la lecture du résumé j’étais curieux mais sans plus. Au final, j’ai abandonné
ma lecture parce que ça ne me plaisait pas.
Au début on arrive vite
dans ce qu’il y a d’écrit dans le résumé. Du coup je me suis dit que l’auteur
allait bien développer son histoire. Le fait est qu’il reste trop peu de temps
focalisé sur l’enlèvement et sur le travail du personnage principal en Afrique.
C’est dommage que ce côté-là ne soit pas plus développé puisque ça aurait
renforcé l’image du thriller que j’avais. Un bon début même s’il est rapide et
court.
Bon pour les
personnages je vais aussi aller vite. Je n’ai pas aimé le personnage principal
qu’on surnomme « l’Interne ». Ce n’est pas qu’il ne m’a pas plu, c’est
juste que je me suis senti extérieur à sa façon de penser et de voir les
choses. C’est un adulte médecin qui a une vision totalement différente du monde
par rapport au mien. Et sa vision est tellement complexe que je lisais sans
vraiment faire attention à lui. Je me laissais porter par ses réflexions sans
prendre le temps de les analyser. Après ce n’est pas un personnage assez
développé et creusé pour le rendre attachant. Même après son enlèvement on n’a
pas pitié de lui. Les autres personnages sont bof, rien de bien significatif.
Le rythme est très
sympathique. Je pense d’ailleurs que l’écriture d’Ayerdhal y est pour quelque
chose. Ça se lit vite et bien, les paragraphes sont bien construits et les
chapitres sont très courts. Du coup, même si on n’aime pas trop l’histoire
(comme moi), on peut aller au bout sans souci. D’ailleurs c’est ce que j’aurai
fait si l’histoire avait été autrement développée. Je n’ai pas continué parce
que le thème du livre ne me bottait pas. J’avais l’impression de lire un cours
d’histoire et d’économie en même temps. Trop de techniques, trop de mécanismes
qui ne m’intéressent pas. Je lis pour prendre du bon temps et m’évader et là
mon cerveau a fumé.
Comme je l’ai dit
précédemment, l’écriture de l’auteur est addictive. L’histoire se lit super
bien et son style est étonnamment fluide. Le bouquin n’est juste pas en
adéquation avec mes attentes. Peut-être qu’il vous plaira si vous aimez
décortiquer les mécanismes économiques, les politiques et les stratagèmes
sociaux. Personnellement ce n’est pas ce genre de lecture qui me tente. A vous
de voir si vous voulez tenter l’expérience.
Ma note : Abandon.
Merci aux éditions AuDiable Vauvert pour ce partenariat !