Rage d’Orianne Charpentier.
(Genre : Contemporain).
Editions :
Gallimard
Prix : 7€ (Partenariat)
Date
de parution originale : 16 mars 2017
Résumé :
Rage… C’est le surnom que son amie lui a donné. C’est désormais ainsi qu’elle
se nomme, pour oublier son prénom, ce nom d’avant, celui de son enfance,
d’avant l’exil, la déchirure. Son pays d’origine, on ne le connaîtra pas. Il
nous suffit de deviner que Rage a eu affaire à la violence des hommes, de la
guerre. Et la voilà réfugiée en France, sans plus de repère, ni de famille.
Telle une bête traquée, elle se méfie de tous. Mais un soir, sa route croise
celle d’un chien – dangereux, blessé, visiblement maltraité. Désormais, sa
propre survie passe par celle de l’animal…
Je ne pense pas que cette chronique va
être longue. En effet, le roman fait moins de 100 pages et j’ai très peu de
choses à dire. Entre deux grosses lectures, j’ai eu envie de sortir ce petit
livre. La couverture m’a d’abord plu, ainsi que son titre… énigmatique. Alors
je me suis lancé mais je ne sais toujours pas si j’ai apprécié ma lecture ou
pas.
Le lecteur fait la rencontre de Rage,
venue en France pour trouver une vie meilleure. C’est un personnage assez
complexe à cerner. On sait très peu de choses sur elle à part ses origines et
ce qu’elle a vécu… mais de manière succincte. A vrai dire, je ne me suis pas
attaché à elle. Je n’ai pas ressenti une once d’émotion pour ce qu’elle vit
dans le roman. Je compatissais pour sa vie passée mais pas pour son présent. Je
lisais sans trop comprendre ses choix ni même ses réflexions. L’autre
personnage important est le chien qu’elle va essayer de sauver. Je vous laisse
découvrir ça par vous-même.
Le rythme est bon. Le roman est court
tout comme les chapitres. Et l’auteur ne laisse pas au lecteur le temps de
souffler. Tout s’enchaîne vite et bien. On lit sans se rendre compte qu’on
tourne les pages. C’est signe que le roman se lit de manière fluide et facile.
En ce qui concerne les thèmes, je comprends ce que l’auteur a voulu mettre en
avant. L’immigration, l’adaptation d’un étranger, la reconstruction… mais je n’ai
juste pas compris l’histoire avec ce chien. Je sais que Rage se reconnaît en
lui… mais c’est trop bizarre.
La plume d’Orianne Charpentier est
facile et fluide lors de la lecture. Elle est également un peu saccadée pour
donner un peu plus de rythme. La fin est intéressante même si je vous avoue en
avoir de lointains souvenirs… C’est un livre que vous pouvez découvrir si vous
le souhaitez. Personnellement, il ne restera pas dans ma mémoire longtemps. Je commence
déjà à l’oublier. Dommage que l’auteur ait pris tant de directions qui ne me
semblent pas cohérentes.
Ma
note : 6/10
Merci aux éditions Gallimard Jeunesse
pour ce partenariat !
C'est la première fois que je vois un article sur ce livre et j'en suis ravie !
RépondreSupprimerJ'ai lu Rage pour une rencontre " Premier chapitre " organisée par Babelio à Livres Paris, en compagnie de l'auteur.
Comme toi, en lisant ce livre seule, j'ai eu du mal à comprendre Rage, car je n'ai tout simplement pas vécu le genre d'atrocités par lesquelles elle est passée.
Par contre, après avoir rencontré l'auteur, tout s'éclaire un peu mieux. C'est un livre finalement très personnel, rempli de petites anecdotes qui renvoient à sa vie personnelle, que cela soit voulu ou pas puisqu'elle nous a dit que la rencontre entre le chien et Rage est un vrai souvenir d'elle.. Mais au moment de l'écriture, elle ne s'en rappelait plus.
Elle a fait un gros travail de recherche sur les jeunes migrants, sur leurs comportements, en lisant beaucoup d'études et d'archives d'hôpitaux.
Ce qui m'a le plus gênée, c'est la temporalité en fait. Tout se passe en une nuit et j'ai eu du mal à accepter tous les changements qui s'opèrent chez Rage.
Malgré tout, j'ai bien apprécié cette lecture car je l'ai pris comme un livre " scolaire ", qu'une classe de collège pouvait lire dans le cadre de leurs cours. En cela, j'ai trouvé que l'histoire était interessante car elle touche beaucoup de thèmes d'actualité, mais aussi la mythologie grecque et des références classiques. Le travail sur les sens ( toucher, vue, ouïe ) est plutôt bien construit et le fait que l'auteur ait tout fait pour aller à l'essentiel, que la phrase soit la moins " parasitée " est très intéressant ( elle voulait que pour Rage, lorsqu'elle parle, chaque mot soit quelque chose de dur pour elle, comme si ça lui coûtait beaucoup ).
Bref, tout ça pour dire que si tu en as l'occasion, rencontre l'auteur qui est adorable et qui offre une nouvelle vision de son livre. Je n'étais pas totalement convaincue, mais cette rencontre était très enrichissante :)
Hello ! Merci pour ce commentaire qui m'éclaire davantage :) Il faut donc que je discute du bouquin avec l'auteur !
SupprimerJ'espère qu'avec son point de vue je comprendrai mieux Rage ;)