Nos dernières chroniques...

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vendredi 7 juin 2019

Chronique : D'ici là, porte-toi bien de Carène Ponte

D'ici là, porte-toi bien
Carène Ponte

Éditions : Michel Lafon
Prix : 17,95€ (Partenariat)
Date de parution originale : 6 juin 2019

Résumé : Avec son sable fin et son ciel azur, L'Avenue du Parc Resort and Spa est  l'endroit idéal pour se remettre d'un coup dur. À condition de donner sa chance à la chance. Alors que Samya tente de pardonner l'adultère de son mari, Alison aimerait oublier qu'elle s'est fait plaquer au pied de l' autel. Jessie s'est excusée mille fois pour le chat et le lave-linge, mais Jérémy est à bout : une pause s'impose. Apolline rêve d'un enfant qui ne vient pas. Quant à Mia, dix-neuf ans et déjà maman, elle se voit rejetée par sa famille. Geneviève, elle, perd peu à peu la mémoire. Ensemble, elles vont libérer leurs émotions et s'apporter un soutien inattendu. Avec au bout du chemin, un gain inestimable : l'espoir.


J'ai eu la chance de lire en avant-première le nouveau roman de Carène Ponte ☺ Il est sorti en librairie le 6 juin dernier aux éditions Michel Lafon avec sa belle couverture pétillante ! Bravo pour ce travail de fabrication sublime !

Mon verdict ? J'ai adoré ce récit choral mêlant 6 vies de 6 femmes différentes ! Vous avez la psychorigide du temps et du travail, celle qui s'est fait larguer le jour de son mariage, une autre qui ne peut pas avoir d'enfants, ou encore une autre qui essaie de pardonner à son mari infidèle... Je les ai toutes aimées ! Mais ma préférence va à la mère célibataire de 19 ans et à la grand-mère Geneviève qui perd un peu la tête. Ces deux-là se sont bien trouvées 😍 Je les aime d'amour ❤

Encore une fois Carène Ponte narre des histoires de vie, authentiques et réalistes. Elle envoie aussi des messages forts : l'importance de l'amitié, apprendre des autres, que l'amour se trouve toujours, qu'il y a des choix alternatifs à ce qu'on ne peut pas avoir... ou encore qu'on peut parfois lâcher-prise et se reposer un peu sur les autres ! De belles valeurs importantes à défendre autant dans les romans que dans la vraie vie 🤗

La plume de Carène se bonifie de roman en roman. Récit addictif, plume entraînante et rythmée... tout comme l'est le récit ! Je suis content d'avoir été ému avec certains personnages et d'avoir rigolé avec d'autres 😭😂 C'est ça la force de Carène et je suis content qu'elle y arrive désormais avec moi ! C'est ce que je lui reprochais dans ces premiers romans.

➡️ Un roman parfait pour l'été. Léger mais avec ce qu'il faut de profondeur pour qu'on s'en souvienne. Je regrette juste que le roman choral ne permette pas d'approfondir suffisamment tous les personnages 😉
Lu en LC avec Croqueuses-Livres 😘

Ma note : 8/10

Merci aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

lundi 15 avril 2019

Chronique : Une évidence d'Agnès Martin-Lugand

Une évidence
Agnès Martin-Lugand

Éditions : Michel Lafon
Prix : 19,95€ (Partenariat)
Date de parution : 21 mars 2019

Résumé : Reine mène une vie heureuse qu’elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant. Une vie parfaite si elle n’était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats… Faut-il se délivrer du passé pour écrire l’avenir ?


Faut-il se délivrer du passé pour écrire l'avenir ? C'est le thème abordé par Agnès Martin-Lugand dans son nouveau roman Une évidence publié chez Michel Lafon 😉

Ceux qui me suivent savent que c'est mon auteure préférée. Que j'attends ses romans avec impatience et j'ai toujours peur d'être déçu... Pourtant Agnès a encore une fois réussi à m'émouvoir et à me toucher avec son histoire 😊

On suit Reine la protagoniste, son fils Noé, son ami intime Paul, Nicolas et Pacôme. Qu'ils soient sur le devant de la scène ou secondaires, les personnages sont touchants au plus haut point. Pourtant au départ, j'ai été en colère par rapport aux choix de Reine. Mais je me dis qu'il fallait en passer par là pour aimer ce récit 🤗 Il y a une telle sincérité qui se dégage des personnages qu'on ne peut qu'être connecté à eux.

Il y a une ambiance. Cette vie qui va se profiler entre Rouen et Saint-Malo... un passé qui ressurgit, des secrets qui reviennent à la surface, un cocon qui va se déchirer, des amours qui vont se créer. Mais aussi des conseils, des réflexions, des introspections, des choix, des doutes et de la volonté de cœur 😍 Tout est abordé avec subtilité et c'est là tout le talent de l'auteure.

C'est un récit de vie. Où les évidences sont tellement fortes qu'on se doit de les avouer. Où il y a plusieurs histoires dans l'histoire. Où on apprend à mettre notre fierté de côté même si ça fait mal. Pour qu'un futur plus serein se dessine, où la vie peut suivre son cours... en sachant qu'on a accompli de belles choses 😉

Ce serait mentir de vous dire que je n'ai pas pleuré... J'ai beaucoup pleuré. Au début une larme, puis plusieurs, jusqu'aux sanglots qui m'empêchaient de lire 😭 Et puis cette fin : déchirante et bouleversante.

➡️ Un roman coup de cœur, le meilleur de l'auteure. Il a beaucoup résonné en moi, toucher mon cœur et mon hypersensibilité. Bravo Agnès et à l'année prochaine 😘

Livre lu en LC avec Croqueuse-Livres !

Ma note : 10/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

lundi 1 avril 2019

Chronique : Nos plus belles étincelles de Jamie McGuire

Nos plus belles étincelles
Jamie McGuire

Éditions : Michel Lafon
Prix : 16,95€ (Partenariat)
Date de parution française : 28 février 2019
Année de parution originale : 2018
Titre version originale : All the little lights

Résumé : Depuis qu’il a croisé son sourire mélancolique derrière l’objectif de son appareil photo deux ans plus tôt, Elliott n’a jamais cessé d’aimer Catherine. Pourtant, la même année, il a été obligé de quitter la ville, la laissant seule au moment où elle avait le plus besoin de lui…
Aujourd’hui, Elliott rentre enfin et il est bien décidé à reprendre le fil de cette histoire d’amour qu’il n’a jamais oubliée. Mais Catherine ne lui a pas pardonné son départ, et le secret qui pèse sur elle pourrait étouffer à tout jamais l’étincelle de leur amour.


Et si l'amour pouvait nous sauver de tout ? Voici Nos plus belles étincelles un roman avec lequel je ne suis pas sorti indemne publié aux éditions Michel Lafon ! L'auteure Jamie MacGuire est mondialement connue et j'avais envie de la découvrir 😊 Et bravo pour la couverture qui est vraiment bien faite, j'aime beaucoup !

C'est l'histoire de Catherine et Eliott. Ils se sont aimés le temps d'un été, à 15 ans. Mais après un drame, Eliott a dû partir ce qui a plongé Catherine dans une tristesse et une colère sans nom ! Pourtant 3 ans plus tard, Eliott revient. Il est prêt à démontrer qu'il n'a jamais oublié son 1er amour ☺

J'ai adoré cette histoire malgré les quelques longueurs que j'y ai vu ! C'est bien construit, bien décrit, bien analysé. On se laisse prendre par les mystères, les intentions, les apparences. L'auteure a de toute évidence un talent de conteuse 😉

J'ai aimé d'amour ces personnages comme ils se sont aimés ! Catherine va grandement évoluer aux côtés d'Eliott. Elle va s'ouvrir à la vie, à SA vie et c'est beau après tout ce qu'elle a vécu. Eliott m'a plu par sa détermination, son envie de prouver son amour et de le crier... peu importe les différences et les barrières 😍 La maison de Catherine est aussi un personnage à part entière, tout comme sa mère un peu folle. C'est ce mystère autour de la maison qui tient en haleine tout du long !

Les messages passés sont forts, Jamie McGuire aborde différents thèmes : l'amour, la famille, l'amitié, les classes sociales, les ethnies, la maladie, les décès, les personnes toxiques... Bravo 👏

➡️ Ajoutez à cette histoire une fin incroyable et qui m'a scotché sur ma chaise : vous obtenez un livre remarquable !

Ma note : 9/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

jeudi 24 janvier 2019

Chronique : Un coeur pour deux de Shivaun Plozza

Un cœur pour deux
Shivaun Plozza

Editions : Michel Lafon
Prix : 16,95€ (Partenariat)
Date de parution française : 24 janvier 2019
Année de parution originale : 2018
Titre parution originale : Tin Heart

Résumé : « Je m’appelle Marlowe, j’ai 17 ans, et depuis que j’ai reçu le nouveau cœur qui bat dans ma poitrine, je ne cesse de me poser la même question : à qui appartenait-il ? » Alors qu’elle tente de trouver une réponse, la jeune fille doit également jongler entre ses sentiments naissants pour l’apprenti boucher d’à-côté, sa mère végan militante et le reste du monde qui la prend soit pour une miraculée, soit pour le monstre de Frankenstein. Découvrira-t-elle en chemin pour quoi ce nouveau cœur bat vraiment ?


Cette histoire, c'est le coup de cœur des éditions Michel Lafon. La team nous a présenté le titre à Montreuil et nous a fortement donné envie. J'avais donc hâte de le découvrir, mais vue le thème, j'attendais le bon moment pour le sortir. Voici la question qui va jalonner le roman : Après une transplantation cardiaque, tenteriez-vous de contacter la famille du donneur ?

C'est un livre que j'ai lu en lecture commune avec Clara du blog Croqueuse-Livres et on a adoré ! Perso, je n'ai pas arrêté de me demander ce que j'aurais fait à la place de Marlowe, la protagoniste. On s'attache beaucoup à ce petit bout de femme qui va mûrir lors de cette histoire 🤗 Elle va passer par plein de stade et l'accompagner en lecture fait beaucoup de bien... même si c'est parfois difficile.

Ce roman, c'est un peu une enquête pour Marlowe. Elle va découvrir dans un groupe Facebook dédié aux transplantés, un message d'une famille ayant perdu un jeune homme et dont plusieurs organes ont été donnés... dont un coeur. De là, Marlowe va les contacter via ce réseau social pour tenter de se rapprocher d'eux 😉

Ce roman transmet de belles valeurs pour la famille. Marlowe a une famille atypique : une mère végan et qui fait la misère au boucher d'en face, ainsi qu'un petit frère qui se déguise tout le temps ! Quel humour !! J'ai adoré ce trio, leurs liens et ce qu'ils ont traversé ensemble 😍 Le plus important dans la vie c'est la famille et ce roman le montre bien.

Ce livre, c'est aussi les brimades à l'école pour Marlowe, les liens d'amitié tissés avec Léo le fils du boucher. Leur relation est détestable et mignonne à la fois 😂 L'histoire nous permet de nous rendre compte que la vérité est préférable aux mensonges, même si c'est pour protéger. Et qu'on se retrouve aussi soi-même en disant la vérité. C'est aussi bien écrit de la part de l'auteur : de bonnes introspections de la part de Marlowe car elle va se remettre en question. Mais aussi des dialogues qui apportent une belle fluidité au récit.

Un livre à lire assurément, même si j'aurais aimé que l'auteur creuse davantage le côté médical. A vos mouchoirs, vous n'allez pas en ressortir indemne !

Ma note : 8/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat ! 

mercredi 29 août 2018

Chronique : De joie coulent mes larmes de Léna Walker

De joie coulent mes larmes
Léna Walker

Editions : Michel Lafon
Prix : 17,95€ (Partenariat)
Date de parution originale : 7 juin 2018

RésuméJuriste sans entrain dans un cabinet d'avocats, Romy Bavarois rêve depuis sa plus tendre enfance de présenter le journal télévisé de la plus grande chaîne de France. Au décès de son grand-père, elle décide sans regret de tout quitter et de s'installer chez sa grand-mère à Saint-Tropez. Acceptant un emploi saisonnier de vendeuse de soufflés tropéziens, Romy se laisse vivre jusqu'au jour où elle rencontre Jean-Luc, le médium des stars. Lui fera-t-il des révélations décisives sur son avenir ? Aura-t-elle enfin l'électrochoc qu'il lui fallait pour sortir de sa douce léthargie et prendre son destin en main ?


Léna Walker je la suis depuis un petit moment. Notamment pour son roman Un jour j'ai changé de parfum. Je sais que les éditions Michel Lafon repèrent de belles pépites... c'est pour ça que j'ai foncé sur ce livre. Et je ne me suis pas trompé ! Ce livre a été un petit coup de coeur qui m'a fait penser à ma propre histoire ❤ Un livre parfait pour cet été qui vous fera voyager dans tous les sens du terme !

J'ai adoré suivre Romy, les relations qu'elle a avec sa famille et ses amis... ses réflexions, ses choix de vie pro et perso ! C'est une personne qui ne veut pas faire de mal mais en même temps, il faut aussi qu'elle pense à elle. L'auteur fait passer beaucoup de messages : l'importance de faire un métier qu'on aime (et ce n'est pas évident), de choisir son cadre de vie, de s'entourer de sa famille et d'amis sur lesquels on peut compter. 

Un roman feel-good dont le rythme vous emportera à travers la France. Vous ne pourrez plus lâcher le roman tellement Romy vous fera succomber. Léna Walker nous sert tout un panel d'émotions (joie, tristesse, stress, gourmandise) le tout servis par une écriture fluide, simple et efficace 😘

J'ai hâte de découvrir les autres romans de Léna Walker qui va devenir pour moi, une auteure incontournable 😁 Je ne peux que vous conseiller ce roman, idéal en été mais aussi pour la rentrée.

Ma note : 9/10

Merci aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

mercredi 4 juillet 2018

Chronique : Avec des si et des peut-être de Carène Ponte

Avec des si et des peut-être 
Carène Ponte

Editions : Michel Lafon
Prix : 18,95€ (Partenariat)
Date de parution originale : 24 mai 2018

Résumé : Prof de français au lycée de Savannah (-sur-Seine), Maxine vit en colocation avec Claudia (et ses crèmes au jus d’herbe fermenté), elle aime Flaubert (ses élèves, Stromae), courir avec ses deux meilleures amies (trois cents mètres) et aller chez le dentiste (sa sœur). Maxine croit aux signes et aux messages de l’Univers. Pourtant elle ne peut s’empêcher de se demander : « Et si j’étais allée ici plutôt que là, si j’avais fait ceci au lieu de cela, ma vie serait-elle chamboulée ? » En bonne prof de français, Maxine aime le conditionnel… Mais à trop réfléchir Avec des si et des peut-être, ne risque-t-on pas d’oublier de vivre au présent ? Et si la vie décidait de lui réserver un drôle de tour ?


  Carène Ponte est une auteure que je suis depuis ses débuts. Au départ autoéditée chez Librinova, elle a vite été publiée chez les éditions Michel Lafon. Après Un merci de trop et Tu aspromis que tu vivrais pour moi, l’auteure revient avec un 3e roman. Une comédie romantique feel-good qui va vous faire rire et vous émouvoir. Attention, c’est pour moi le meilleur roman de Carène Ponte !

  On débute l’histoire par un petit brief de la vie de Maxine. Prof de français, en coloc avec Claudia (une fille chelou) et qui entretient un beau lien avec sa sœur dentiste. Elle essaie de se caser mais les mecs sont souvent bizarres et ne lui conviennent pas. Avec un peu d’efforts, Maxine pourrait être totalement heureuse. Pourtant après l’écoute d’une émission de radio, un événement va se produire… et l’histoire de Maxine va prendre un tout autre tournant.

  J’ai adoré Maxine. Son humour bête et naïf qui pourrait ne faire rire qu’elle, mais qui fonctionne sur la majorité des gens. Sa façon d’être un peu gauche est touchante. Elle est un peu naïve mais sait ce qui est ou pas réalisable dans sa vie. Les personnes qui l’entourent sont charismatiques et importantes dans son quotidien. On a juste envie de lui donner un coup de pied aux fesses pour la faire grandir enfin. J’ai adoré ses amies, sa sœur, sa colocataire, le proviseur du lycée et même ses élèves. C’est une protagoniste qu’on aimerait prendre dans nos bras pour la rassurer et lui dire que tout va bien se passer. Je suis sûr que vous allez l’adorer.

  Le rythme de l’histoire est vraiment super ! Les chapitres sont assez courts pour tourner vite les pages. L’humour présent dans le roman nous fait dévorer l’histoire. L’événement qui fait basculer le récit m’a totalement surpris. Je me suis dit au départ que c’était un rêve et puis au final, non. J’ai eu du mal à ce que ce fait rentre dans un roman contemporain. Mais je me suis pris au jeu et me suis laissé séduire.

  Carène Ponte aborde avec délicatesse, humour et sincérité les choix d’une vie. On choisit tous dans notre vie et on se pose tous la même question : ai-je bien fait de garder ce cap ou aurait-il fallu que je vire de bord ? En d’autres termes, Maxine va se rendre compte comment un si petit choix aurait pu faire basculer sa vie entière. L’auteure met aussi en avant la famille, les amis et le dur métier de professeur. On sent les liens et le travail effectué pour rendre les relations fictionnelles plus vraies.

  Enfin, je vais vous parler de l’écriture de Carène Ponte. J’ai trouvé ce roman plus abouti que les deux autres. Je ne pensais pas que l’auteure arriverait à me faire ressentir des choses : mais elle l’a fait ! Les dialogues sont bien construits, les passages narratifs pas trop longs. Et puis la fin m’a beaucoup plu ! On sort de ce roman avec le sourire et c’est le principal. Je me répète : foncez dessus, c’est pour moi le meilleur roman de l’auteure !

Ma note : 9/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

samedi 30 juin 2018

Chronique : Dix-sept ans d'Ava Dellaira

Dix-sept ans 
Ava Dellaira

Éditions : Michel Lafon
Prix : 16.95€ (Partenariat)
Date de parution : 3 mai 2018
Année de parution originale : 2018

Résumé : Nous poursuivons tous quelque chose…
Dans les années 1990, pour Marilyn, 17 ans, c’est la liberté. Enfermée dans les rêves de célébrité de sa mère qui l’entraîne d’auditions en castings, elle ne revit que lorsqu’elle retrouve le beau et insaisissable James. Mais les regards que certains portent sur la couleur de peau de James ne risquent-ils pas de détruire leur amour naissant ?
De nos jours, pour Angie, 17 ans, c’est la vérité. Alors que le monde semble s’être arrêté de tourner pour sa mère, Marilyn, la jeune métisse est prête à tout pour retrouver James, ce père qu’on lui a toujours caché. Embarquée par son ex-petit ami Sam, Angie fuit sa ville de province et plonge dans les rues bruyantes et colorées de Los Angeles, à la recherche d’un passé trop longtemps maintenu dans l’ombre.


  Après avoir eu un énorme coup de cœur pour le précédent livre de l’auteur, Love letters to the dead, je ne pouvais pas passer à côté du nouveau roman d’Ava Dellaira. Je remercie Camille et les éditions Michel Lafon pour l’envoi de ce livre. Sans surprise c’est un nouveau coup de cœur !!

  Avec Dix-sept ans, nous découvrons l’histoire d’Angie âgée de 17 ans de nos jours et en parallèle celle de sa mère, Marilyn au même âge dans les années 90.

  Marilyn subit la pression de sa mère qui la fait courir de casting en casting en quête de célébrité. Marilyn, elle, rêve de pouvoir aller à l’université. De son côté, Angie est en quête de vérité sur son père. Sa mère lui a dit qu’il était décédé avant sa naissance. Lorsqu’Angie découvre une photo de ses parents au même âge qu’elle, elle décide de partir à Los Angeles pour essayer de retrouver sa trace et découvrir ce que sa mère ne lui dit pas. Elle profite d’un voyage de son ex-petit copain, Sam, pour faire le trajet avec lui.

  Une nouvelle fois, je me suis laissée transporter par la plume de l’auteur. Ava Dellaira excelle dans la manière de faire passer des messages forts tout en douceur. Sa façon presque poétique de décrire les sentiments. Dans un premier temps, j’ai eu un peu peur de l’alternance entre les deux jeunes filles. Les chapitres les concernant étant assez long, je craignais m’attacher à l’une plus qu’à l’autre. Finalement leurs histoires respectives abordant des sujets différents mais tout autant important, ont fini par me faire tourner avidement les pages pour savoir ce qui arrivait autant à l’une ou l’autre. L’Amour, les relations familiales, le racisme, le passage de l’adolescence à l’âge adulte, Ava Dellaira les exposent avec finesse et justesse.

  Avec l’histoire de Marilyn, j’ai été nostalgique des années 90 puisque cette fois encore l’auteur y a décimé beaucoup de références musicales qui faisaient écho à ma propre adolescence. Mais j'ai également beaucoup aimé le changement de perspective entre chacune des adolescentes que nous suivons. Chacune se cherchant, l’une en croyant en un meilleur avenir, l’autre en partant à la recherche de ses propres racines.

  Dix-sept ans est le genre de roman qui pousse le lecteur à sa propre introspection, un rappel de l'importance de connaître sa propre histoire pour savoir qui l’on est et où on veut aller. Ava Dellaira confirme sa plume magique avec ce nouveau roman et une nouvelle fois, elle nous fait ressentir de fortes émotions tout en douceur. Il me tarde déjà de pouvoir découvrir un autre roman de l’auteur, je le guette et l’attend avec impatience.

Ma note : 9/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

dimanche 6 mai 2018

Chronique : Ready Player One d'Ernest Cline

Ready Player One 
Ernest Cline
(Genre : Science-Fiction, Young Adult)

Éditions : Michel Lafon
Prix : 17.95€ (Partenariat)
Date de parution : 5 Juillet 2017
Année de première parution française : 2013
Année de parution originale : 2011

Résumé : 2044. Sur une Terre surpeuplée, les ressources manquent et les conditions climatiques sont catastrophiques. Comme la majeure partie de l’humanité, Wade Watts passe son temps dans l’OASIS, un monde virtuel où chacun peut être tout ce qui lui chante. Et comme la majeure partie de l’humanité, Wade rêve de devenir l’héritier de James Halliday, le créateur de l’OASIS. Mort sans laisser de successeur, ce dernier a créé une véritable chasse au trésor qui guidera les plus doués vers le butin. Des millions de concurrents s’y sont cassé les dents. Mais quand Wade résout la première énigme, la partie reprend… Car les autres joueurs ne reculeront devant rien pour obtenir la victoire. Wade n’a plus le choix : pour survivre, il doit gagner.


  Je n’avais pas entendu parler de ce roman avant l’annonce de la sortie du film. Pourtant, initialement publié sous le titre Player One aux Éditions Michel Lafon en 2013, puis en 2015 aux Éditions Pocket, il aurait déjà atterri dans ma PAL depuis longtemps. Je ne pouvais donc pas passer à côté de cette nouvelle édition de Michel Lafon. Dès que je l’ai reçu, impossible d’attendre : je me suis plongée dedans !! Avec son univers basé sur la réalité virtuelle et les années 80, je m’attendais à beaucoup aimer ma lecture et je la termine avec un beau coup de cœur !

  Avec son titre en néon sur la couverture, j’ai immédiatement pensé à Tron, le film de Steven Lisberger sorti en 1982, mais aussi à Stranger Things, la série phénomène de Netflix. Aucune référence au premier (petite déception) mais beaucoup de clins d’œil faits par la série se retrouvent dans le roman (ou inversement ^^) pour le plus grand plaisir des nostalgiques des 80’s.

  Le roman débute lorsque James Halliday, sans héritiers, meurt soudainement et laisse un testament vidéo aux utilisateurs d'OASIS : celui qui dénichera le premier l’Œuf de Pâques qu’il a soigneusement dissimulé dans l’OASIS, héritera de toute sa fortune. S’en suit les explications de Wade Watts, notre narrateur et personnage principal. Il nous décrit un monde dans lequel virtualité, technologie et réalité sont entrelacées de manière quasiment inextricable et exagérée. Le monde est en ruine et une grande récession a pris le pas sur l’économie mondiale. Internet et la culture du jeu ont évolué avec la création révolutionnaire de James Halliday : l’OASIS, un jeu de simulation en ligne multi-joueurs massif. Peu onéreux et facile d’accès, tout le monde s’y connecte avec son avatar. Si bien que beaucoup perdent toutes notions de réalité.

  Je dois avouer que le début peut paraître un peu longuet, mais cette mise en place de la situation économique, réelle et virtuelle, est essentielle à l’histoire. Il faut attendre la centaine de pages passées pour que l’action soit véritablement lancée. Et à partir de là, vous ne pourrez plus lâcher le livre avant de connaître le dénouement final. C’est exactement ce qu’il m’est arrivé : imaginez ma tête de déterrée le lundi matin au travail, un vrai zombi.

« Trois clefs cachées ouvrent trois mystérieux portails
Où l'errant valeureux sera jugé de taille
Et tous ceux qui sauront surmonter ces dangers
Atteindront la Fin pour s’emparer du Trophée. »

  Au fil des péripéties virtuelles de Wade, nous rencontrons les amis qu’il a pu se faire au sein de l’OASIS. Ainsi, nous le voyons évoluer avec Aech, son meilleur ami, mais aussi Art3mis blogueuse dont il est complétement gaga. Quand la chasse à l’Œuf commence, ils rencontrent des « chassœufs » et tous n’ont pas l’esprit fair-play, à l’instar des « Sisxers » et notamment Sorrento. De par son histoire personnelle, je me suis très vite attaché à Wade. J’ai beaucoup aimé les raisons qui le pousse à connaître la culture Geek des 80’s qu’il n’a pas pu connaître. Aech est le boute-en-train qui ajoute une touche d’humour et de légèreté au récit. Art3mis apporte une pointe de rigueur à la quête et un poil de romance. Mais rassurez-vous, elle ne prend pas le pas sur l’intrigue. Quant aux méchants, on aime les détester et on attend qu’une seule chose : les voir mordre la poussière.

  Un petit bémol, j’ai trouvé que par moment, Ernest Cline nous balançait certains noms de jeux, ou de films, juste pour les placer là… sans qu’ils n’aient vraiment d’impact sur le déroulement de l’intrigue. Mais pour le reste, j’ai adoré toutes les références dont le livre est truffé, certaines explications n’étaient pas de trop, parce que je ne les connaissais pas toutes. Ernest Cline aborde avec subtilité le problème du jeu en ligne et conclut son roman avec une belle morale.

  J’ai été totalement fascinée par l’univers et saisie par les aventures de Wade ! Une chasse au trésor épique captivante et totalement addictive !! Et vous ? Êtes-vous prêts ?

Ma note : 9.5/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

dimanche 29 avril 2018

Chronique : A la lumière du petit matin d'Agnès Martin-Lugand

À la lumière du petit matin
Agnès Martin-Lugand

Editions : Michel Lafon
Prix : 18,95€
Date de parution originale : 29 mars 2018

Résumé : À l’approche de la quarantaine, Hortense se partage entre son métier de professeur de danse et sa liaison avec un homme marié. Elle se dit heureuse, pourtant elle est peu à peu gagnée par un indicible vague à l’âme qu’elle refuse d’affronter jusqu’au jour où le destin la fait trébucher. Mais ce coup du sort n’est-il pas l’occasion de raviver la flamme intérieure qu’elle avait laissée s’éteindre ?


LIVRE COUP DE CŒUR ! À chaque printemps, j’ai rendez-vous avec Agnès Martin-Lugand. Pas personnellement bien sûr, mais avec ses romans et grâce aux éditions Michel Lafon. Cette année ne fait donc pas exception à la règle. J’ai attendu d’être en vacances pour déguster son roman. D’être au calme pour apprécier chaque page, chaque phrase, chaque mot. Comme vous l’avez-vu c’est un coup de cœur. Comme ses romans précédents, je ne peux que vous les conseiller !

Le roman s’ouvre sur une scène touchante et triste : Hortense en recueillement au pied d’un arbre dans le sud de la France… là où reposent ses parents, partis 4 ans plus tôt. Notre protagoniste remonte après à Paris pour retrouver sa routine : son métier de professeur de danse ainsi que sa relation avec Aymeric, marié et père. On se doute donc qu’Agnès Martin-Lugand va aborder certains thèmes. Et qu’on n’en ressortira pas indemne.

Les personnages ont tous un côté qu’on aime… ou qu’on déteste. Hortense est une femme aimée mais pas de la bonne manière. Elle est empêtrée dans son quotidien de professeur de danse et de maitresse avec Aymeric. Je me suis attaché à elle et à sa situation. J’avais envie de la guider dans ses choix et de lui murmurer que La vie est facile ne t’inquiète pas. A la suite d’une blessure, elle va retourner dans le sud pour peu à peu se (re)découvrir. Aymeric n’a pas un capital sympathie élevé. Je l’ai vraiment détesté pour la relation qu’il entretient avec Hortense. De ne pas penser à elle, ni à sa femme et ses enfants. J’ai toujours été sur mes gardes avec lui, j’avais dans la tête qu’une relation comme celle-ci ne pouvait être que néfaste pour les deux protagonistes. Elias est également de la partie… mais je vous laisse le soin de découvrir cet homme. Un homme blessé par la vie, par ses proches, son métier et qui lui aussi souhaite se (re)trouver. Ces trois personnages sont secondés par Bertille, Sandro, Catie et Mathieu. Des personnages essentiels à l’histoire.

Le récit est entraînant : une partie sur Paris, l’autre dans le sud dans la maison familiale d’Hortense, la Bastide. On se plait à découvrir Hortense lorsqu’elle danse, puis lorsqu’elle fait maison d’hôte. Des dialogues intéressants et des introspections bien amenées. Très vite, on se rend compte que le roman est tourné sur les choix. Pour Hortense, faire des choix est nécessaire si elle ne veut pas qu’Entre ses mains le bonheur se faufile. On se sent de mieux en mieux à ses côtés, une renaissance est enclenchée… mais il faut franchir le cap de qui effraie : se l’avouer.

Il est également intéressant d’être du côté de la maîtresse et non de la femme trompée. L’auteur a je crois bien compris le paradoxe entre la femme qui espère quelque chose de cette relation… et celui qui, malgré ses sentiments, ne peut s’y engager. Une relation qu’on pourrait traduire par : Désolé, je suis attendu. J’ai aussi adoré le fait qu’Hortense soit danseuse. C’est un univers peu exploité dans la littérature pour adulte. Le roman aborde également le thème des secrets, de deux êtres déchirés par la vie et de la reconstruction progressive. Des thèmes qui m’ont beaucoup plu et qui sont abordés avec subtilité.

La subtilité, on la retrouve dans la plume d’Agnès Martin-Lugand. On sent que les mots sont choisis, qu’il n’y a pas de place à l’erreur et que tout est délicat : comme la personnalité de l’auteur. On se laisse embarquer par les personnages, par leur histoire et par les conséquences de leurs choix. Sans cesse, j’avais envie d’ouvrir à nouveau mon livre pour les retrouver. Pour retrouver Hortense et la réconforter, pour dire à Elias d’enfin s’exprimer ou pour dire à Aymeric de laisser Hortense vivre sa vie. Le seul point négatif, c’est que je n’ai pas été surpris sur le cheminement de l’histoire. J’ai su dès le début ce qu’il allait advenir. Mais ça ne m’a pas empêché d’adorer cette histoire. Agnès Martin-Lugand reste pour moi la Reine du roman contemporain. Par sa manière de raconter ses histoires, de les porter avec son cœur, de les transmettre avec délicatesse et subtilité. Et surtout, avec l’authenticité qui la caractérise. Vivement le prochain !

Ma note : 9,5/10.

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

dimanche 4 mars 2018

Chronique : L'atelier des souvenirs d'Anne Idoux-Thivet

L’atelier des souvenirs 
Anne Idoux-Thivet
(Genre : Contemporain)

Editions : Michel Lafon
Prix : 17,95€ (Partenariat)
Date de parution originale : 18 janvier 2018

Résumé : Lorsqu’elle hérite de la maison de sa grand-mère dans la Meuse, Alice décide de quitter sa vie de thésarde parisienne qui ne mène nulle part et de s’installer à la campagne. Elle se lance alors dans l’animation d’ateliers d’écriture dans deux maisons de retraite. Suzanne, Germaine, Jeanne, Elisabeth, Georges, Lucien… les anciens dont elle croise la route sont tous plus attachants les uns que les autres. Au fil des séances d’écriture, les retraités dévoilent des bribes de leur passé et s’attachent à la jeune femme, dont ils devinent la solitude. Bien décidée à lui redonner le sourire, la joyeuse bande de seniors se donne pour mission de l’aider à trouver l’amour !


  Le fabuleux destin d’Anne Idoux-Thivet ! Auteure autoéditée chez Librinova, elle a su se démarquer en numérique pour que son roman L’atelier des souvenirs soit publié chez Michel Lafon. J’ai déjà eu l’occasion de rencontrer Anne au salon du livre de Paris en 2017. Et je suis donc encore plus content pour elle : bravo ! J’ai en plus beaucoup apprécié son roman que j’ai trouvé très doux et bienveillant.

  Les 1ers chapitres m’ont paru difficiles à appréhender, des textes en italiques censés représentés des lettres. Des personnages différents à chaque fois… je me suis demandé dans quoi je m’embarquais. Je déteste les histoires où il y a beaucoup de personnages. Je trouve qu’on s’y perd et que ça perd en authenticité. Pourtant, au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire toutes ces personnes forment un tout. Je me suis mis à les adorer tous autant qu’ils sont pour mon plus grand bonheur.

  Alice m’a beaucoup plu. Tant dans son travail, au contact de ces personnages âgées, que dans sa vie personnelle. Telle une chrysalide qui se transforme en papillon, on la voit évoluer dans les deux versants de sa vie avec un grand plaisir. Suzanne, Germaine, Jeanne… sont tous importants dans la métamorphose d’Alice. A leur contact, leur expérience de vie, leurs peines, joies et autres sentiments, la jeune femme va ressortir plus grande de cette aventure. Les petits vieux m’ont fait mourir de rire, de vrais gosses. Ils sont entreprenant, font des choses inattendues comme leur petite enquête… et c’est ce qui rend le récit plus riche : le petit conseil, le contact rassurant, l’étreinte douce. Un vraie bienveillance.

  Comme dit plus haut, si les chapitres m’ont paru bizarres au début, j’ai noté par la suite que c’est cette originalité qui rend le récit dynamique. J’avais envie d’être dans les souvenirs des « petits vieux » d’Alice. D’en savoir plus sur eux et sur leurs vies. L’originalité des personnalités, la diversité des personnages, c’est comme si le lecteur était propulsé au cœur de ce village de la Meuse. Invité à prendre part à ces ateliers d’écriture quelque soit son âge. Les chapitres sont en plus courts ce qui renforce le sentiment de fluidité lors de la lecture.

  J’ai beaucoup aimé la plume d’Anne Idoux-Thivet. Sincère, jouant avec les âges et les caractères de chacun. Cela ne doit pas être facile d’endosser tel ou tel personnage même si on les connait bien. L’auteure est un vrai caméléon, sachant s’adapter à toutes les situations. La rencontre entre les générations est une excellente idée dans le roman. Une histoire intergénérationnelle qui plaira au plus grand nombre, j’en suis sûr. Et puis cette fin… oh mon dieu, des frissons tellement c’était mignon. J’aurais bien aimé savoir ce qu’il se passait par la suite ! Je serai ravi de lire un autre roman d’Anne. De la voir avec une histoire avec moins de personnages et dans un autre contexte. Je suis sûr qu’elle ferait des merveilles !

Ma note : 8/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

dimanche 7 janvier 2018

Chronique : On met longtemps à devenir jeune de Christine Jusanx

On met longtemps à devenir jeune 
Christine Jusanx
(Genre : contemporain)

Editions : Michel Lafon
Prix : 17,95€ (Partenariat)
Date de parution : 8 juin 2017

  Résumé : Jeune senior de 59 ans, tout juste préretraitée, cherche à partager appartement proche tour Eiffel avec colocataire gai et optimiste. Profil idéal recherché : étudiant étranger voire jeune quadra en transition de vie. » Telle est l’étonnante annonce que la pétillante Jeanne a publiée pour réaliser son vœu le plus cher : habiter près de la tour Eiffel. Mise en retraite anticipée par son employeur, fière de laisser voler de ses propres ailes son fils Léo – le seul homme de sa vie –, Jeanne est déterminée à se prouver qu’il n’y a pas d’âge pour vivre ses rêves, en se lançant dans l’aventure de la colocation. Cette nouvelle vie, riche de surprises et de belles rencontres, pourrait bien l’amener à s’autoriser enfin à explorer des horizons qu’elle s’était jusque-là interdits.


  Avec son résumé et sa couverture qui appelle à la détente et au « feel-good », ce roman a de suite attiré mon attention. Il promettait une lecture rafraichissante pour l’été. Je remercie Camille des éditons Michel Lafon de m’avoir permis de le découvrir.

  Pour tout vous dire j’ai du m’y prendre à deux fois pour réussir à entrer dans l’histoire. Ce n’était pas le bon moment lors de ma première tentative. Il a fallu que Momoko du blog Mo comme mordue me propose une lecture commune pour me relancer. Et pour finir, j’ai apprécié ma lecture.

  Jeanne, 59 ans est mise d’office en retraite anticipée. Son fils vole de ses propres ailes alors plus rien ne la retient. Elle décide de repartir dans la capitale pour commencer une nouvelle vie et réaliser un de ses rêves : vivre prés de la tour Eiffel. Afin de partager les frais du logement, elle opte pour une colocation. Son annonce est pour le moins atypique : « Jeune senior de 59 ans, tout juste préretraitée, cherche à partager appartement proche tour Eiffel avec colocataire gai et optimiste. Profil idéal recherché : étudiant étranger voire jeune quadra en transition de vie. »

  Jeanne est mature, posée et a pour elle la sagesse liée à son âge. Elle va tour à tour materner ou secouer ses colocataires. Leur prodiguant des conseils avisés et justes, elle va les aider à avancer. Jeanne ne sera pas sans reste. Chacun lui apporteront une nouvelle expérience, un nouvel élan pour qu’elle aussi ose se dépasser. Ainsi elle accomplira plusieurs de ses projets, jusqu’alors restés en suspens.

  Malgré quelques longueurs dans les réflexions de Jeanne, j’ai aimé qu’elle se serve de ses souvenirs de sa grand-mère pour toujours avancer. J’ai beaucoup aimé les liens qu’elle tisse avec Paulo et Julien et la nouvelle impulsion que ses derniers lui donnent sans s’en rendre compte. 

  La plume de Christine Jusanx est douce, fluide et très agréable. J’ai juste été surprise de la rapidité avec la fin arrive. Après avoir longuement épilogué pour introduire l’histoire de Jeanne, j’aurai apprécié avoir plus de détails quant à sa conclusion. C’est, pour moi, le petit bémol à ce roman. Les courts chapitres donnent en revanche un bon rythme de lecture et aident à passer au dessus des longueurs.

  Un roman doux et résolument positif qui permet de se rendre compte qu’il n’y a pas d’âge pour réaliser ses rêves pour peu qu’on s’en donne la peine. Laissez-vous tenter par une colocation avec Jeanne vous ne serez pas déçus.

dimanche 19 novembre 2017

Chronique : What Light de Jay Asher


What Light de Jay Asher
(Genre : Jeunesse)

Editions : Michel Lafon
Prix : 14,95€ (Partenariat)
Date de parution française : 12 octobre 2017
Année de parution originale : 2016
Titre de parution originale : What Light.

  Résumé :
Un premier amour inattendu
Le poison de la rumeur
Le récit d’une seconde chance


  Qui ne connaît pas Jay Asher avec son succès international 13 reasons why ? Beaucoup ont d’ailleurs peut-être vu la série avant de lire le livre. Ce qui m’intéressait, c’était de voir si Jay Asher pouvait m’emporter dans son nouveau roman. Parce que pour moi, son 1er livre avait été une vraie déception. En tout cas, la couverture originale reprise par Michel Lafon est magnifique ! Et vous savez quoi ? J’ai vraiment adoré ce livre !

  Au début on fait la rencontre de Sierra et de ses amies dans l’Oregon. Un trio unis par des liens d’amitié très forts. Cependant, comme tous les ans, Sierra doit partir en Californie. La cause : ses parents tiennent une plantation familiale de sapin. Sierra en a l’habitude et pourtant cette année sera peut-être la dernière… et si cette dernière fois permettait à Sierra de faire des choix qu’elle n’avait pas imaginé ?

  J’ai vraiment adoré Sierra dans cette histoire. C’est un personnage qui m’a touché par son humanité, par sa façon de voir le bien en chaque personne. C’est une amie que tout le monde voudrait avoir par sa bienveillance et sa gentillesse. En plus de ça, Sierra aide ses parents à la plantation, pense à ses amies de l’Oregon tout en étant présente pour ceux de Californie. Et son côté curieux ne gâche en rien tout ce travail fait autour de ce personnage. Vient ensuite Caleb, l’autre personnage principal. Il est difficile de l’apprécier au début. Il est mystérieux, renfermé sur lui-même et a un côté louche… surtout que des rumeurs courent à son sujet. Je vous laisse le découvrir. Les parents de Sierra m’ont aussi énormément plu et touché ! Leur dévotion pour leur fille et pour leur plantation est vraiment belle. Ils forment à trois une famille unie dont les traditions sont importantes. Bien sûr il y a d’autres personnages. Il faut les découvrir, c’est un tout.

  Pendant les 100 premières pages, j’aimais bien ce que je lisais sans vraiment être à fond dedans. Et puis, un élément déclencheur a fait que je me suis davantage intéressé à l’histoire. Les choses se sont accélérées, les personnages se sont montrés plus forts et l’auteur n’a cessé de les faire évoluer. Surtout Sierra et Caleb qui prennent une vraie importance. Et pour le coup, je n’ai plus pu décrocher du récit. Il fallait absolument que je poursuive ma lecture.

  Jay Asher traite encore une fois du poids de la rumeur dans son nouveau roman. Une rumeur sur Caleb qui empêchera peut-être Sierra de l’apprécier à sa juste valeur. Qui dit rumeur dit aussi des a priori, de la protection de la part des parents de Sierra. Mais aussi des mises en garde et la curiosité qui permet au récit d’avancer. J’ai aimé tous ces sujets, l’émotion mis par l’auteur dans son écriture. Au final, c’est une histoire belle et douce, parfaite pour Noël, avec une histoire d’amour qui se tisse en toile de fond. Tout est délicat et subtile… comme l’est au fil des pages la création de l’amour entre Sierra et Caleb.

  Comme je le disais, l’écriture de Jay Asher m’a cette fois emportée. Peut-être pas au début mais après les 100 premières pages. C’est plein de bonnes attentions et d’intentions. Au final, What Light est bien meilleur que 13 reasons why. Les personnages sont plus travaillés, les sujets plus aboutis et ce qui fait fondre le lecteur, c’est l’espoir qu’on met dans l’histoire de Sierra et Caleb. Une histoire à découvrir en cette période de Noël… avec un sucre d’orge trempé dans un chocolat chaud et un sapin de Noël rempli de guirlandes lumineuses !

Ma note : 8,5/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

mardi 4 juillet 2017

Chronique : Tu as promis que tu vivrais pour moi de Carène Ponte


Tu as promis que tu vivrais pour moi de Carène Ponte.
(Genre : Contemporain).

Editions : Michel Lafon
Prix : 18,95€ (Partenariat)
Date de parution originale : 1er juin 2017.

  Résumé : Quand on a trente ans, on n’est jamais préparer à perdre sa meilleure amie. C’est pourtant le drame que Molly doit affronter quand Marie est emportée par la maladie. Juste avant de mourir, celle-ci demande à Molly de lui faire une promesse : vivre sa vie pleinement, pour elles deux. Elle y tient, alors Molly accepte. Mais par où commencer ? Lâcher son travail de serveuse ? Rompre avec Germain ? Certes, il est comptable et porte des chaussons, mais il est gentil. Lorsque Molly reçoit quelques jours après l’enterrement un mystérieux paquet contenant douze lettres de Marie, elle comprend que son engagement va l’entraîner bien plus loin que ce qu’elle imaginait…


  Carène Ponte est une auteur que je suis de près depuis Un merci de trop, son 1er roman. Succès de l’autoédition numérique grâce à Librinova, elle se fait de plus en plus remarquer grâce à ses histoires. Il faut dire que Carène est une personne sympathique en plus d’être une auteur de talent. Du coup, je ne pouvais pas passer à côté de son nouveau roman : Tu as promis que tu vivrais pour moi. La couverture est top canon, le résumé m’avait directement accroché. Je savais que j’allais passer un bon moment… et ça a été le cas, j’ai beaucoup apprécié ma lecture.

  Le début m’a déchiré le cœur. On fait la rencontre de Molly, notre protagoniste ayant perdu sa meilleure amie Marie. Il y a beaucoup d’émotions dès le 1er chapitre et ensuite lors de la scène de l’enterrement. Ces quelques feuillets de pages m’ont mis la boule au ventre et j’ai presque failli pleurer. L’histoire commence donc brutalement, mais c’est ce qui m’a donné envie de poursuivra ma lecture. Je voulais voir comment Molly allait s’en sortir… et j’étais impatient qu’elle reçoive les lettres de Marie.

  On ne peut que s’attacher à Molly et à ce qu’elle vit. C’est une jeune trentenaire pleine de vie qui n’a pas pris conscience de sa routine quotidienne. C’est grâce à Marie et à ses lettres qu’elle va enfin prendre des risques pour commencer à être heureuse. Molly est une femme altruiste, à l’écoute des autres et toujours dans le don de soi. Il lui manquait juste un petit coup de pied dans le derrière pour la faire ouvrir les yeux : penser à soi n’est pas un acte égoïste, c’est souvent nécessaire. C’est un personnage qui va évoluer, déployer ses ailes et faire acte de résilience. Je l’ai juste adoré. D’autres personnages interviennent dans l’histoire : Viviane, Sacha, John, Nadège etc. Je pense qu’il n’est pas nécessaire de vous les présenter. Il faut les découvrir par soi-même. C’est leurs interactions qui font que l’histoire marche si bien.

  Le rythme est intéressant parce que les chapitres sont courts et il y a beaucoup de dialogues. Du coup grâce à cette fluidité, on lit vite le livre. On est toujours curieux de voir quels sont les « défis » que Marie va demander de faire à Molly. Que ce soit de l’achat d’un sapin de Noël à vivre sa passion pour la danse… il va falloir que Molly fasse preuve de courage pour réaliser ces actes. Je trouve cependant dommage qu’il n’y ait pas douze lettres pour tous les mois de l’année. Je m’attendais franchement à ce que ce soit le cas. Et je ne pense pas que cela soit trop répétitif. L’exemple qui me vient en tête est le roman Love letters to the dead fait entièrement de lettres et qui est excellent !

  J’ai bien aimé tous les messages derrière cette histoire. Qu’il faut parfois prendre des risques pour être un peu plus heureux dans notre vie. Que les choix que nous faisons sont importants. Que les sentiments qu’on éprouve ne doivent pas être enfouis à cause d’actes qu’on considère préjudiciables. C’est un roman feel-good comme on les aime. Il m’a juste manqué une palette d’émotions que j’aurais aimé ressentir. Alors oui j’ai ri et j’ai aimé être au contact de Molly. Mais avec ce que j’ai vécu au début du roman, je m’attendais à ce que ce soit comme ça tout du long. C’est pour moi le petit point faible du roman.

  La plume de Carène Ponte est très intéressante : fluide, descriptive, simple et efficace. J’ai adoré son humour bête mais qui marche sur moi à tous les coups. J’ai apprécié suivre le côté danse qui contrebalance avec les autres côtés cupcakes et histoire de cœur. Cela prouve que l’on peut s’épanouir dans plein de domaines si on le veut vraiment. Que vous dire à part lisez-le ? Malgré quelques défauts, Carène vous offre une histoire parfaite pour cet été. A mettre dans votre PAL estivale !

Ma note : 7,5/10.

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !