Nos dernières chroniques...

Nos dernières chroniques...


Affichage des articles dont le libellé est Editions de la Reine. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Editions de la Reine. Afficher tous les articles

lundi 6 février 2017

Chronique : Banshee de Perrine Salle


Banshee de Perrine Salle.
(Genre : Fantastique, Mythe).

Editions : Editions de la Reine
Prix : 1,99€ (Partenariat)
Date de parution originale : 23 janvier 2017

  Résumé : Le Connemara, terre de mythes et de légendes. Léa, jeune française venue à travailler pour l’été, va découvrir, pour le meilleur comme pour le pire, que les Banshees n’existent pas que dans le folklore.


  Le mot « Banshee » est connu de presque tout le monde. Pourtant, personne ne sait vraiment quelle créature se cache derrière ce nom. Je ne fais moi-même pas exception à la règle. Quand les éditons de la Reine m’ont proposé ce titre, j’ai accepté. J’étais intrigué de découvrir ce folklore, ce mythe. Et puis la couverture est quand même très jolie. Cette nouvelle de 15 petites pages m’a plu. Dommage que ce soit trop court !

  Avec une nouvelle, rien ne doit être laissé au hasard. Il ne doit y avoir aucun temps mort et l’intrigue doit vite se mettre en place. C’est ce qu’a compris Perrine Salle avec « Banshee ». On est vite catapulté dans l’histoire avec Léa au Connemara. Un mélange de descriptions et d’actions bien mené. On a toujours hâte de savoir ce qu’il va se passer et j’ai été curieux du début à la fin. Pour tout vous dire, j’ai lu cette nouvelle en 25 min, dans le métro. Et je me suis perdu sur les terres irlandaises.

 L’histoire est trop courte pour qu’on s’attache réellement aux personnages. Toutefois, l’auteur réussit à nous faire apprécier Léa comme les autres personnages. C’est une jeune fille aventurière, en quête de voyage et de nouveaux horizons. Elle va pourtant apprendre à ses dépends qu’être trop sûre d’elle peut s’avérer être fatal. Je regrette qu’on ne connaisse pas plus sa vie, son passé, ses envies. Je suis convaincu qu’un roman avec Léa aurait été intéressant à découvrir.

  L’univers développé m’a franchement plu ! Ce n’est qu’un petit aperçu qui met l’eau à la bouche. Cette rencontre entre Léa et la Banshee… furtive soit elle permet de mettre en relief les tenants et les aboutissants du rôle de cette créature. D’ailleurs un autre personnage va faire son apparition pour nous livrer les explications essentielles. J’ai d’ailleurs été surpris par la révélation finale ! Je suis déçu que l’univers ne soit pas plus approfondi… je pense qu’il y a des choses à faire. Côté écriture, Perrine Salle a une belle manière de décrire les paysages. Mon esprit a voyagé et je la remercie ! Une petite nouvelle à lire sans complexe que je recommande. J’espère que l’auteur écrira un roman parce qu’elle a beaucoup de talent !

Ma note : 7/10

Merci à Amélie et aux éditions de la Reine pour ce partenariat !

jeudi 9 juillet 2015

Chronique : Evolutis - Livre 1 : De chair et de sang de Christie Bronn


Evolutis – Livre 1 : De chair et de sang de Christie Bronn. (Genre : Fantastique, Romance).

Editions : Editions de la Reine
Prix : 18,90€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2015

  Résumé : 2033, Ebola a ravagé notre monde. Les Evolutis protègent ce qui reste de l’humanité. Traquée, Emma doit lutter pour sa survie et contre elle-même. Son sang est la clé. Dans sa fuite solitaire, elle rencontre Ian qui lui fait entrevoir ce qui peut la sauver ou la détruire : l’espoir. Ami ou ennemi ? Tiraillée dans sa chair et son sang, elle devra choisir.


  Christie Bronn, je la connais pour son premier roman « Eveille-moi » qui avait été une agréable surprise. Je l’avais trouvé bien écrit, addictif et l’histoire se révélait intéressante. Avec le tome 1 d’ « Evolutis », on change totalement de genre puisqu’on est dans de la dystopie. Je vous avoue que j’ai eu peur de ce changement, mais j’ai eu tort. La couverture de ce roman est vraiment bien réalisée. Les finitions des personnages les rendent d’autant plus réels qu’ils restent fictifs. Au final, même si c’est un gros tome d’introduction à l’univers et à l’histoire, j’ai adoré !

  Dès le début, je me suis senti attiré dans ce monde. Je me suis senti proche d’Emma et de ses problèmes. Une chose est certaine, la plume y a été pour beaucoup. L’auteure ne tourne pas autour du pot et nous fait les présentations de son personnage principal. Elle rentre dans le vif du sujet avec le virus Ebola qui a décimé presque toute la planète. C’est une bonne entrée en matière qui laisse le lecteur curieux de connaître la suite.

  Emma est un personnage qui m’a beaucoup plu et je me suis bien sur attaché à elle. Alors oui, elle se pose beaucoup de question sur les personnes qu’elle va rencontrer. C’est une jeune fille torturée par ce qu’elle est devenue et par sa fuite qu’elle va entreprendre. Mais Emma est une héroïne forte, qui a un bon caractère bien trempé. Même si elle tombe en pamoison devant Ian sans cesse, on la comprend par un élément important. Emma va quand même évoluer au fil du récit et c’est très appréciable. Ian est aussi un personnage important dans l’histoire. Il va soutenir Emma et en quelque sorte lui montrer le chemin à suivre. Ian est son pilier, un amour inexplicable qui n’était au début pas prévu pour tous les deux. Ce duo de personnage marche bien. Même si pour Emma, on a des flashs back montrant son passé, j’aurai aimé en apprendre davantage sur Ian.

  Le rythme est monstrueusement addictif. Je ne sais pas comment fait Christie Bronn pour écrire des romans aussi rythmé. Le fait est que les personnages bougent beaucoup, apprennent énormément de choses et évoluent ensemble. Mais les chapitres sont aussi assez courts, ce qui renforce cette impression de fluidité. Il y a aussi beaucoup d’actions puisqu’Emma n’hésitera pas à se battre contre ses ennemis. L’auteure réussi aussi à nous faire ressentir pas mal d’émotions à travers sa plume et c’est fort agréable.

  En ce qui concerne l’univers de cette dystopie, je l’ai trouvé original et novateur. Cependant, ce tome 1 reste un gros tome d’introduction. Le fait est qu’on a des éléments sur le virus Ebola et sur ses conséquences au niveau de la planète. J’aurai aimé avoir plus de précision, peut-être rencontrer à travers Emma quelqu’un atteint du virus. Pour moi, on en connait aussi très peu sur les Evolutis (mais je pense que c’est normal dans ce tome 1), qui sont importants dans le récit. En ce qui concerne les capacités d’Emma, j’ai trouvé qu’elles étaient bien amenées dans l’intrigue. Mais peut-être que tout ce qu’elle peut faire est un peu too much. Je ne sais pas j’ai eu l’impression qu’on lui rajoutait des facultés au fur et à mesure du roman. Après, c’est ce qui fait d’elle une héroïne forte. Donc ce n’est pas plus mal pour la suite.

  La plume de Christie Bronn a ce petit quelque chose en plus qui rend le roman hyper addictif. Déjà, elle a l’avantage de savoir transmettre les émotions de ses personnages au lecteur. Et puis elle a une manière de décrire les évènements et les paysages… on se les imagine parfaitement. Jusqu’au bout, j’ai cru à un destin différent pour Emma, finalement elle a fait un choix et j’espère qu’elle ne le regrettera pas dans le tome 2. C’est une dystopie française que je vous conseille fortement. Malgré des petits défauts sur l’univers et le passé des personnages c’est un livre complètement fou ! Un tome d’introduction qui insère de bonnes bases pour la suite. Franchement n’hésitez pas et foncez… sans être atteint par le virus Ebola !

Ma note : 8,5/10.

Merci à Christine et aux éditions de la Reine pour ce partenariat !

mercredi 28 janvier 2015

Chronique : 30 ans, célibataire, un enfant, permis B de Isaac Frelon


30 ans, célibataire, un enfant, permis B de Isaac Frelon. (Genre : Romance)

Editions : Editions de la Reine
Prix : 16€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2014

  .Résumé : Toute la boite la voulait, je l’ai donc voulue. Elle me laissait des semaines sans nouvelles, je l’ai donc aimée. Pourtant tout le monde le sait, on ne tombe jamais aussi bas que lorsqu’on tombe amoureux. Quand une fille vous appelle c’est mauvais signe, il y a les textos pour les « Sa va ? » ou les « tu fé koi ce soir ? » ou autres messages codés qui signifient « Du sexe ce soir ça te dit ? ». Mais quand elle vous dit « faut qu’on parle » c’est franchement inquiétant. Ils devraient relancer une campagne contre le sida à la télé, j’aurais peut-être mis une capote.


  .Un livre qui à la base ne me tentait pas plus que ça. Bien entendu, Christine qui s’occupe des éditions de la Reine me l’a vendu et j’ai accepté. Au final, je la remercie parce que je serai passé à côté d’un bon moment de lecture. La couverture est sympathique mais il est vrai qu’elle n’attire pas forcément le regard. Il faut quand même avouer qu’elle est en adéquation avec le thème du one man show. Je n’avais pas lu le résumé avant de me lancer et j’ai été d’autant plus surpris par ma lecture. Même si quelques défauts sont à relever, c’est une lecture agréable.

  .Il m’a fallu une trentaine de pages pour comprendre le déroulement du livre. Isaac va nous raconter sa vie tout en passant un entretien d’embauche. Au fil des questions de son futur bosse, il va nous narrer ses souvenirs. J’ai trouvé le concept vraiment plaisant et assez fou en même temps. On n’avance pas tellement dans l’intrigue principale mais on s’en fout en fait ! On est pris dans l’histoire et dans la vie d’Isaac, sa folle vie…

  .Oh qu’est-ce que j’ai ri ! Si le personnage d’Isaac n’est pas autant développé qu’on pourrait le souhaiter, on arrive cependant à s’attacher à lui. Il y a des fois où je me suis demandé si les situations décrites étaient réelles tellement je les trouvais folles. Isaac va se retrouver dans des situations rocambolesques plus d’une fois. Sa vie est un sketch, sa vie est une pièce de théâtre mais c’est par cet humour et la description des évènements qui vont le rendre cool à nos yeux. Sa manière de penser est aussi incroyable. Comment peut-on avoir des pensées aussi décalées et aussi sérieuses en même temps. Je pense que si Isaac était mon ami, il me ferait absolument rire. Il y a aussi comme personnage Célia, que j’ai un peu détesté ! Toujours à être sur le dos d’Isaac, comme s’il ne savait pas s’occuper de son enfant (Isaac 2.0). J’aurai aimé plus de souvenirs du passé mais le propre d’un one man show n’est pas de retourner en arrière.

  .Le rythme est affreusement bon et addictif. Les chapitres ne font pas plus de cinq pages et font au minimum deux lignes. Même dans la manière d’organiser son livre, on retrouve un style décalé et fou. Il se passe beaucoup de choses dans sa vie, et on veut inévitablement savoir s’il va être accepté lors de son entretien. Alors on tourne les pages. Cependant, j’ai pu trouver le livre un peu fouillis. Comme si les chapitres avaient été balancés sans qu’un ordre logique ait pu être établi. Cela ne dérange pas la lecture, mais c’est ce que j’ai ressenti.

  .A travers cet humour noir, un peu cynique et revanchard, Isaac apporte quand même des messages. Egalité hommes-femmes ou domination de l’homme sur la femme ou de la femme sur l’homme. Il rend un bel hommage aux anciennes nouvelles technologies et j’ai adoré ça. Surtout, il porte très hauts les valeurs des pères célibataires. C’est ce qui m’a le plus plu, le plus touché lors de ma lecture. Pourquoi la mère aurait-elle la garde et pas le père ? Il aborde aussi sa sexualité débordante… où comment il n’arrive pas à rester très longtemps avec la même femme et revient toujours à celle qui le fait vibrer sexuellement… c’est un peu ça non ?

  .La plume de l’auteur est loin d’être exceptionnelle. Elle est simple, peut-être même trop simple. On ne se tracasse pas avec ça tellement l’histoire est entraînante et folle. La fin m’a beaucoup plu, cette espèce de non fin qui en réalité a été déconnectée de la réalité pour finalement y revenir… Oui je sais c’est compliqué à comprendre, mais en même temps Isaac Frelon est un énergumène à part entière. Même si l’histoire aurait gagné à être développée davantage tout comme les personnages. Que la plume n’est pas originale et que le roman fait un peu capharnaüm… on s’en tape. Tout ce qu’on retient ce sont les messages forts de ce livre. Les messages qui nous font aussi sourire et rire tellement les situations sont extrêmement rocambolesques. Rien que pour ça je tire mon chapeau parce que le livre en devient addictif et se lit en une journée (oui oui je l’ai avalé ^^). Finalement il l’a eu ce job ou pas ?

.Ma note : 7,5/10

Merci à Christine et aux éditions de la Reine pour ce partenariat !