Nos dernières chroniques...

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mardi 17 mars 2015

Chronique journalistique : Ma compagne, mon bourreau de Maxime Gaget


Ma compagne, mon bourreau de Maxime Gaget. (Genre : Témoignage).

Editions : Michalon
Prix : 17€
Année de parution originale : 2015

  .Résumé : Ils sont de grands oubliés, représentent un non-dit au coeur du tabou de la violence conjugale : les hommes battus. Leur parole est souvent tournée en dérision, niée. Maxime Gaget connaît bien cette solitude, ce désarroi face à une brutalité méconnus et ignorée. Un témoignage unique, courageux et poignant qui lève le voile sur l'autre visage de la violence conjugale.


Société
Les hommes battus : les grands oubliés des violences conjugales
Maxime Gaget a sorti son livre le 12 février, en homme victime de coups, il livre son expérience douloureuse.
« J’ai été marqué au fer rouge, choqué par cette violence insensée. La mort a bien failli me rattraper ». Maxime Gaget, 37 ans, auteur du livre « Ma compagne, mon bourreau », n’épargne pas le lecteur dans ses déclarations. Son ouvrage est publié aux éditions Michalon le 12 février 2015. Au sein de ce témoignage, il relate sans crainte sa douloureuse expérience en temps qu’homme battu. Un statut difficile à faire prévaloir quand la société fait le parallèle entre l’homme et la virilité.

Maxime est développeur en informatique et parle pour la première fois à son futur bourreau Nadia, (son nom a été modifié dans le livre), sur un tchat en 2007. Dès la première rencontre, un sentiment interpelle le jeune homme. « Quelque chose m’ordonne de prendre mes jambes à mon cou et de filer loin d’ici, de fuir ». Jusqu’à son emménagement chez elle, la litote reviendra sans cesse : « […] toujours ce même sentiment m’ordonnant de prendre mes jambes à mon cou ! » Il avouera lui-même qu’ « il y a quelque chose d’étrange, de magnétique, d’irrationnel dans cette attirance ». Un béguin qui aurait pu lui coûter la vie.

Pendant 17 mois, pour Maxime, l’appartement de Nadia est « sa prison de souffrance, de rage, de colère, de peines et de douleurs ». Elle sait parfaitement l’isoler de relations amicales et professionnelles. Sa carte bleue personnelle lui est confisquée. Son téléphone portable est brisée contre un mur. A cause de retards répétés, il le confie : « je suis licencié ». « Depuis que je suis avec elle, je ne parviens plus à être lucide », avoue-t-il presque avec honte. En plus de l’emprise psychologique, les coups ne tardent pas à pleuvoir. Des fois sans la moindre raison apparente.

« Pourquoi a-t-elle fait ça ? Qu’est-ce qui, dans son esprit, a justifié d’en venir aux mains ? » Incompréhension, questionnement et introspection. Trois mots qui qualifient Maxime lors des violences de son bourreau. A cause de « verrous psychologiques » et d’une éducation qui l’ « interdit de lever la main sur une femme », il reste sans agir. Nadia repousse sans cesse la faute sur sa victime : « Si tu ne m’avais pas cherchée, je ne t’aurai pas envoyé à l’hosto, tout ça c’est de ta faute ! » Les jours, les mois passent et la vie de Maxime devient une « longue et douloureuse servitude ». A force de se faire battre, il ne réagit plus aux agressions. Ainsi, Nadia redouble de violence à son égard : « […] bien souvent, je finis avec un nombre conséquent d’hématomes aux visages, le nez en sang, des bleus, des cocards dans tous les sens ». Cloison nasale cassée, oreille déchirée, pommette lacérée et crane criblé de coups.

En 2009, le calvaire s’arrête. Après une partielle reconstruction psychologique et des opérations, une instruction s’ouvre. Un procès sera tenu contre Nadia. « Je n’aspire qu’à construire ma vie : avoir un travail, une maison, une femme, des enfants ». Et on lui souhaite sincèrement.

dimanche 15 mars 2015

Chronique : Les amours de Lara Jean - Tome 1 : A tous les garçons que j'ai aimés... de Jenny Han


Les amours de Lara Jean – Tome 1 : A tous les garçons que j’ai aimés… de Jenny Han. (Genre : Jeunesse, Romance).

Editions : Panini
Prix : 16€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015
Année de parution originale : 2014
Titre version originale : To all the boys I’ve loved before, Book 1.

  .Résumé : Lara Jean écrit des lettres d’amours… mais elle ne les envoie pas. Lorsqu’elle est amoureuse, Lara Jean Song écrit une lettre à celui qu’elle aime, qu’elle cache ensuite dans une boîte à chapeau que sa mère lui a offerte… Un jour, elle découvre que ses lettres ont été envoyées à son insu. Lara va alors devoir faire face à tous ses amours du passé : son premier baiser, son amour de vacances, et même le petit ami de sa sœur, Josh. Malgré la confusion, elle commence à entrevoir qu’elle peut tirer quelque chose de bon dans cette mésaventure…


  .Jenny Han était pour moi une auteure inconnue au bataillon de ma vie de lecteur. J’ai bien entendu parler de ses autres livres, notamment la série qu’elle a écrit avec Siobhan Vivian : « Le Pacte ». J’ai le premier tome dans ma PAL et là… je me dis que j’aurai du l’en sortir plus tôt ! Parce que le premier tome de « Les amours de Lara Jean » a été une très belle découverte. La couverture est identique à celle de la VO et je trouve que les éditions Panini ont bien fait de la garder. Le résumé était alléchant, était du moins original. J’ai passé avec ce roman une excellente lecture !

  .Le début m’a plu dès que j’ai lu les premières lignes. Je me suis senti en adéquation avec le roman, avec ce qu’on me narrait. Il y a eu le petit feeling qui a fait qu’on ne peut pas s’arrêter de lire. L’auteure débute avec une présentation de ses personnages, fait état de la situation familiale de Lara Jean tout en avançant prudemment dans son histoire. Et du commencement à la fin, on va se rendre compte que le début sera totalement remis en question… et cette non linéarité dans le récit m’a plu.

  .Les personnages sont vraiment intéressants. Les trois sœurs Song sont très attachantes tout comme leur papa. Cette petite famille a du faire face à la perte de la maman et je trouve qu’ils s’en sont remarquablement sortie. Margot l’aîné a pris le rôle de la maman tout en apprenant à Lara Jean et à Kitty, la cadette. Les trois sœurs ont des caractères différents qui se complètent assez bien. Margot est le genre de fille qui essaie de tout faire parfaitement. En montrant l’exemple, elle veut être une fille mature et adulte. Lara Jean, notre personnage principal, est plus timorée, plus stressé, plus dans la remise en question aussi. C’est une personne ultra sensible qui se fourrera dans des situations incroyables. Kitty m’a beaucoup plu. C’est le petit personnage peste ou chouchou que l’on adore. Tempérament de feu, elle ne se laissera pas marcher sur les pieds par ses deux sœurs et c’est top ! Il y a enfin les personnages masculins comme Josh ou Peter. Je vous laisse les découvrir.

  .Le rythme est assurément bon. Les chapitres sont courts et puis le roman est écrit super gros ! Donc on tourne les pages sans s’en rendre compte. Il se passe aussi beaucoup de choses. On va en apprendre beaucoup sur les amours passés de Lara Jean et sur ce qu’elle ressent encore pour ces jeunes garçons. Ce qui m’a surtout étonné c’est que sans expérience, elle puisse parler d’amour. Comme si elle avait eu cinq coups de foudre ! C’est marrant mais déstabilisant aussi. Derrière cette histoire de lettre on va se rendre compte que le fond est beaucoup plus creusé qu’il en a l’air.

  .Parce que Jenny Han a décidé d’aborder l’amour certes mais aussi tous les à côtés. On a le volet familial : le problème lorsqu’une sœur par à l’étranger pour les études. Le manque, les secrets, le devoir d’être à la hauteur… Le volet amical du lycée et surtout celui de l’amour. Je l’ai trouvé bien traité. Notamment parce que l’auteure fait intervenir différents acteurs et ne se focalise pas sur les deux personnes du couple. Ainsi, elle met en avant les ragots du lycée lorsqu’un couple se met ensemble. Les jalousies que peut faire naître la relation, le développement de sentiments parfois inattendus, les trahisons ou encore la confiance en l’un et en l’autre. Des thèmes abordés avec subtilité et délicatesse mais avec une réelle profondeur.

  .L’écriture de Jenny Han ne casse pas trois pattes à un canard. Elle est simple, sans prise de tête mais avec ce registre là, on s’y attend et c’est efficace. Je me suis vraiment étonné à me prendre d’affection pour les personnages et à réellement ressentir ce qu’ils pouvaient endurer. J’ai même versé ma petite larme vers la fin. Cependant, je regrette la prévisibilité de l’auteure de celui qui a envoyé les lettres de Lara Jean. L’auteure noie bien le poisson, mais ne l’a pas tué. Une très bonne découverte, un très bon premier tome… j’ai hâte de connaître la suite, parce que l’évolution des sentiments de Lara Jean me rend vraiment curieux de savoir ce qu’il en est.

.Ma note : 8/10.

Merci à Babelio et aux éditions Panini pour ce partenariat !

lundi 9 mars 2015

*Vidéo* : Pourquoi lire... Oniria - Tome 1 : Le Royaume des Rêves de B.F. Parry


Salut tout le monde !

Aujourd'hui une nouvelle vidéo qui est un "Pourquoi lire" ! Cette vidéo date un peu mais c'est un livre que je vous présente maintenant vu qu'on le voit moins sur la blogo :) J'avais beaucoup aimé ce bouquin jeunesse... et détrompez-vous le perso principal n'est pas si jeunesse que ça ! En espérant que la vidéo vous plaira, bon visionnage :D

Enjoy <3

Livre présenté : Oniria - Tome 1 : Le Royaume des Rêves de B.F. Parry publié chez Hachette :

  Résumé : Il existe un monde dont personne ne soupçonne l'existence. Un pays où chacun de nous se rend pourtant chaque nuit. Un univers où tout est possible. Oniria, le Royaume des Rêves. Seul un Envoyé venu de monde des humains peut sauver Oniria des troubles qui le menacent. Il s'appelle Eliott. Et il a douze ans.

  En bref ce que j'en pense : "Un univers bien exploité et bien imaginé, des personnages attachants et notre curiosité est mise à rude épreuve tout au long du récit. Le rythme est aussi très bien mené parce qu'Eliott bouge beaucoup dans l'histoire. Même si la fin est un peu précipité on ne peut que saluer ce 1er tome qui pose de bonnes bases solides pour la suite des événements."

Le lien vers ma chronique si vous êtes tentés : ICI.

Chronique : Un nouveau jour de Sarah Rayner


Un nouveau jour de Sarah Rayner. (Genre : Contemporain).

Editions : Michel Lafon
Prix : 17,95€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015
Année de parution originale : 2014
Titre version originale : Another night, another day.

  .Résumé : Karen, veuve depuis peu et mère de deux jeunes enfants, doit surmonter la mort de son père. Abby, épuisée par le quotidien auprès de son fils autiste, est en instance de divorce. Michael, fleuriste, a été contraint de déposer le bilan. Leurs trois destins se croisent quand, à bout de souffle, ils se réfugient derrière les portes d’une clinique psychiatrique de Brighton. Là-bas, grâce aux groupes de pareils et aux liens noués avec d’autres pensionnaires, ils reprennent pied dans l’existence et retrouvent le goût des plaisirs de la vie. Mais comment préserver cet équilibre quand la vie est si imprévisible ?


  .Les éditions Michel Lafon me font parfois découvrir de beaux livres. De part le thème abordé ou par l’originalité qui en ressort, je repousse à chaque fois mes retranchements pour ne pas lire que mes genres de prédilections. Ce fût le cas avec le livre de Sarah Rayner. La couverture est tout à fait attirante pour le lecteur. Et le résumé est assez spécial tout en donnant envie de commencer la lecture. Franchement, j’ai passé un bon moment de lecture.

 .Le livre est divisé en plusieurs parties. Dans la première on va apprendre à connaître nos personnages dans leur vie de tous les jours. Jusqu’à la descente aux enfers pour eux psychologiquement. J’ai trouvé intéressant que l’auteure s’attarde sur l’avant. Cela met en relief les pensées des personnages, ce qui leur fait peur et ce qui les empêche d’avancer. Un bon début pour que le lecteur reste accrocher.

  .Les personnages sont l’élément essentiel du roman. Les trois personnes que l’on va suivre sont à eux seuls très singulier tout en étant des personnes tout à fait ordinaire. Karen est la jeune femme qui m’a le plus touché. C’est comme si j’avais ressenti un certain feeling pour elle. Combattante et à la fois mère aimante, elle se rendra compte que deux disparitions peuvent se ressembler bien qu’elles soient très différentes. Abby est une personne qu’on a envie de prendre dans nos bras pour la sécuriser et la réconforter. Les problèmes avec son enfant et son couple font qu’on est sincèrement désolé pour elle. C’est une femme qui donne tout à son fils, jusqu’à s’oublier elle-même. Enfin Michael est celui qui tombera dans la dépression, sans vraiment penser qu’il l’est vraiment. C’est un homme qui a toujours su faire tourner son commerce. Cependant, les choses changent et la vie fera qu’il devra mettre la clef sous la porte. Ce sont des personnages très bien travaillés et creusé. On est au cœur de leurs pensées et de leurs introspections. On sait tout d’eux, de leurs peurs, de leurs doutes et de leurs problèmes. Le lecteur est derrière eux à les encourager pour avancer.

  .Le rythme est sans aucun doute très bon. Les parties permettent au lecteur de s’identifier dans le récit. Et les chapitres ne sont pas longs ce qui permet de rendre le bouquin plus incisif. Ce qui est intéressant c’est que dans chaque chapitre, Karen, Abby et Michael parleront. Du coup on est intéressé de voir comment ils vivent chacun de leurs côtés puis après comment ils réagissent ensemble. Ce qui m’a parfois dérangé, c’est que d’une partie à l’autre, l’auteure zappe quelques évènements qui auraient permis de mieux comprendre certains de ses choix.

  .Le thème abordé est quelque chose de difficile à traiter. La maladie psychologique des personnes, c’est quelque chose de délicat quand on ne la pas vécu soi-même. Cependant, Sarah Rayner a été elle-même dépressive. Elle est donc la mieux placé pour en parler. Cela se ressent dans la construction de ses phrases. Elle a choisi ses mots, les sentiments sont expliqués, on comprend pourquoi tel ou tel personnage éprouve une émotion ou une autre. J’ai trouvé que le sujet était bien abordé, bien décrit. Surtout, le livre n’est pas dépressif ou triste. Il y a deux ou trois moments où j’ai explosé de rire en le lisant. On est au cœur d’un sujet important que les auteurs commencent à développer et c’est vraiment intéressant.

  .La plume de l’auteure est assez recherchée. Le fait qu’elle écrive à la troisième personne permet au lecteur d’être presque omniscient avec les personnages. On sait ce qu’ils ressentent, on sait comment ils perçoivent telle ou telle situation. On est presque intime avec eux tellement on se sent proche d’eux. Il y a aussi quelques retournements de situations qui permettent au récit de ne pas être plat. Pour mériter une note plus haute, il aurait fallu que je perçoive ce petit plus. Même si j’ai apprécié ma lecture, la petite lueur en plus n’a pas été là. Je vous recommande vraiment de lire ce bouquin, parce qu’il parle d’un sujet important et délicat. Cependant, il est traité avec beaucoup de tact et de sincérité.

.Ma note : 8/10.

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

dimanche 1 mars 2015

Chronique : Ce qui nous lie de Samantha Bailly


Ce qui nous lie de Samantha Bailly. (Genre : Romance, Fantastique).

Editions : Milady
Prix : 8,20€
Année de parution originale : 2013

  .Résumé : Alice a un don. Les liens entre les individus lui apparaissent sous forme de fils lumineux. Un phénomène inexplicable qu’elle met à profit pour démasquer les hommes infidèles. Mais au fond, Alice n’aspire qu’à retrouver une vie « normale », celle du bureau, des collègues et des relations simples. Son nouveau poste dans un cabinet de recrutement semble lui offrir tout cela, et plus encore. Parmi les personnalités qui cohabitent dans l’open space, elle rencontre l’inaccessible Raphaël qui ne la laisse pas indifférente. Le seul dont Alice n’arrive pas à percevoir les liens.


  . « Ce qui nous lie » est un petit bonbon qu’il faut prendre le temps de déguster. Voilà ce que j’ai ressenti quand j’ai terminé ma lecture. Un livre avec lequel on s’embarque sans demi-mesure. Je voulais découvrir la plume de Samantha Bailly, c’est chose faite et je l’ai adoré. Autant dire que la couverture est ce qui attire le lecteur pour ce bouquin. Et le résumé donne aussi très envie. Je dois vous dire que j’ai passé une excellente lecture. A un cheveu du coup de cœur.

  .Dès le début, je me suis senti happé par l’histoire et par le style d’écriture de l’auteure. On se retrouve vite au moment où Alice va rencontrer Raphaël et c’est une bonne chose. Cela permet au lecteur de découvrir plus l’intrigue dépeinte entre les lignes. Et puis cette alternance entre le passé et le présent permet à ce qu’on s’accroche au récit. Samantha Bailly titille son lecteur et le rend curieux, c’est très judicieux. Un très bon début !

  .Les personnages m’ont beaucoup plu. Alice surtout de par sa personnalité, son caractère, son don, ses émotions et ce qu’elle va entreprendre. C’est une jeune fille qui dans l’histoire va évoluer d’une manière importante. On va comprendre ses peurs et ses doutes. Elle est un personnage qui réfléchit beaucoup et j’ai apprécié ça. J’ai trouvé que tout au long de l’histoire, elle s’est ouverte pour ne plus avoir peur, et pour s’épanouir pleinement. Raphaël quant à lui est assez spécial. Il m’a plu mais son comportement m’a plein de fois énervé. Et comme Alice, je me suis senti perdu face à cet homme qui n’a pas de lien avec les autres personnes. Etrange, mystérieux, énigmatique… leur relation est électrique. Vient ensuite les personnages secondaires qui aideront à la compréhension du don d’Alice, de ses peurs et de ses tourments. Ils sont secondaires mais restent tout de même importants.

  .Le rythme de l’histoire est… incroyable. Ca se lit tout seul, vite, trop vite. Les chapitres sont de taille normale mais le fait que l’auteure alterne entre le présent et le passé, puis avec le présent et le futur, cela rend l’histoire hyper prenante et forte. On veut comprendre, on veut aider Alice, on veut savoir pourquoi Raphaël n’a pas de lien. Pourquoi ce don fait à Alice ou cette malédiction ? Le rythme est un tout et cette histoire est bien construite. Certains diront qu’on peut se perdre dans les voyages dans le temps, mais je ne pense pas.

  .L’histoire en elle-même est originale. Cette histoire de don, de fils lumineux que voit Alice entre les personnes. Je trouve cela extraordinaire. C’est une intrigue fantastique très subtile que j’adore dans les romans contemporains. Ce pouvoir est très bien développé, bien décrit et bien construit. On n’en connaît peut-être pas l’origine à 100% mais on sait comment le don fonctionne. Je me suis imaginé voyant tout ces fils blancs lumineux, et je crois que j’aurai paniqué autant qu’Alice en découvrant ça. L’auteure a créé une histoire originale et je la félicite pour ça.

  .Le style d’écriture de Samantha Bailly est vraiment très recherché. Je l’ai trouvé doux, tout en subtilité et en fragilité. C’était poétique, frais et même fort en émotion. On ressent tout ce que les personnages perçoivent et c’est ce qui fait la force du roman. La fin quant à elle m’a plu dans le sens où Alice a bien évolué et grandi. Mais je l’ai peut-être trouvée expédiée sur certains aspects. Ce n’est qu’un petit bémol qui n’entache pas la singularité et la qualité du roman. Je vous recommande vraiment de vous faire votre propre avis sur cette histoire. Personnellement je l’ai adoré.

.Ma note : 8/10.

jeudi 19 février 2015

Chronique : Que ta volonté soit faite de Maxime Chattam


Que ta volonté soit faite de Maxime Chattam. (Genre : Thriller).

Editions : Albin Michel
Prix : 21,90€
Année de parution originale : 2015

  .Résumé : Bienvenue à Carson Mills, petite bourgade du Midwest avec ses champs de coquelicots, ses forêts, ses maisons pimpantes, ses habitants qui se connaissent tous. Un véritable petit coin de paradis… S’il n’y avait pas Jon Petersen. Il est ce que l’humanité a fait de pire, même si le Diable en a peur. Pourtant, un jour, vous croiserez son chemin. Et là… sans doute réveillera-t-il l’envie de tuer qui sommeille en vous.


  .Je tiens à remercier mon amie de m’avoir prêtée le nouveau Maxime Chattam. En plus d’être nouveau, il était pour moi le 1er livre que je lisais de cet auteur. Dans le genre, il est un peu le Stephen King à la française et ça fou direct la frousse ! En tout cas, la couverture prend tout son sens quand on connaît l’histoire. Concernant le résumé, je ne l’avais pas lu, je n’avais que des bribes de paroles de ce que m’avait dit mon amie. J’ai passé un bon moment malgré quelques points qui m’ont dérangé.

  .Le début est accrocheur parce qu’on se retrouve dans l’incompréhension. On a un avant-propos où une personne nous parle. Ensuite le chapitre 1 où on va suivre un petit garçon et son papa. Et le deuxième chapitre, on retourne avec la personne qui s’adresse directement à nous. Je me suis évidemment posé un max de questions. Qui est cette personne qui s’adresse au lecteur ? Pourquoi faire intervenir une bribe d’histoire et repartir sur une narration directe ? Je ne savais plus, j’étais perdu, mais on se rend bien compte que rien n’est laissé au hasard.

  .Les personnages… en fin de compte, je ne me suis pas attaché au personnage central du roman. En fait, je m’y suis attaché mais de manière négative. Je l’ai détesté, d’une haine aussi profonde que l’enfer. Jon est sadique, manipulateur, pervers sexuel, il est le diable incarné. Son personnage est complexe tant il est au final travaillé. Dès le début, on ne peut que lui en vouloir et le haïr. Après on a son fils Riley, qu’on va rencontrer dans le 1er chapitre. Il va vivre un moment traumatisant dans sa vie. On le retrouvera vers la moitié du roman et c’est un enfant qui a su me toucher. On a aussi le chérif, Jervis, qui va tenter d’élucider tous les sévices commis à Carson Mills. C’est un homme droit dans ses baskets, humble et déterminé qui est autant essentiel que Jon et Riley. Puis d’autres personnages plus secondaires mais qui auront un rôle important. Les tantes de Jon, Rakel et Hanna, son père, Ingmar et le pasteur Alezza. Les personnages sont le tout dans cette histoire, le ciment, la chair et le sang.

  .Le rythme de l’intrigue est bon. Une fois passée les deux premiers chapitres, on retourne en arrière. On va suivre le passé de Jon, jusqu’à la naissance de Riley. On va revenir aux origines du mal, à comment Jon se purge de ses excès de violences et de perversion sexuelle. Il se passe beaucoup de choses dans cette bourgade. Des choses pas très clean, pas très nettes, pas très conventionnelles. Sexe, viol, drogue, prostitution… et j’en passe. Cependant même si le rythme est bon, il ne se passe rien de très important dans l’intrigue. On va suivre les méandres du personnage de Jon, l’enquête de Jarvis et quelques autres points de vue. C’est ce qui amène ce côté prenant par la diversité des points de vue. L’intrigue elle avance, doucement mais surement, jusqu’à chuter terriblement.

  .Je me suis parfois demandé si Maxime Chattam était dérangé psychologiquement. Faire subir à ses personnages des atrocités pareilles, c’est culoté. Cependant, il a réussi à instaurer un climat de peur, de tension et de mystères. C’est une ville où Jon fait des choses de manière cachée, de manière détournée. C’est ce climat sombre qui permet au lecteur d’être capté et d’être pris par l’histoire. Au fur et à mesure, il défait des nœuds, fait des retournements de situation et vous êtes impressionnés de lire autant d’un coup. La seule chose que je pourrais lui reprocher, c’est qu’il fait trop de description inutile. Un coup le ciel, un coup le sol, un coup les pas qui grincent sur la neige… faut pas abuser !

  .Son style d’écriture est excellemment bon ! Parfois, il y a très peu de dialogues mais cela n’empêche pas le lecteur d’être emporté. Les dialogues sont un plus pour lire encore plus vite. Sa narration à la troisième personne amène un plus pour découvrir les personnages. Et elle permet au lecteur d’avoir une longueur d’avance. Sinon la fin on en parle ? WTF, c’est quoi cette fin de dingue. Genre, je me suis pris ça dans la figure à 22h30 et j’en ai frissonné, je vous jure. L’auteur, où le personnage qui s’adresse au lecteur lui permet de se rendre compte d’une chose incroyable. Je ne m’attendais tellement pas à ça que j’ai été sur le cul… scotché par cette moralité que l’envie de dormir m’a passé légèrement. Bref, lisez ce livre, prenez-vous en plein la tête avec Jon, et soyez surpris par cette fin très… spéciale !

.Ma note : 8/10.

mercredi 18 février 2015

*Vidéo* : In My Mailbox #24


Salut les amis !

Nooon vous ne rêvez pas, c'est bien une nouvelle vidéo que vous voyez ^^ J'ai eu un gros souci de logiciel de montage et j'étais dans l'impossibilité de vous les préparer... mais Movie Maker est le meilleur ami du booktubeur :D J'espère que cette vidéo IMM vous plaira ! Bon visionnage !

Enjoy <3

Les livres achetés :
 

Les livres reçus :