Nos dernières chroniques...

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mercredi 24 juin 2015

Chronique : Les Déviants de Westley Diguet


Les Déviants de Westley Diguet. (Genre : Amour, Drame).

Editions : Westley Diguet
Prix : 10€
Année de parution originale : 2015

  .Résumé : Paris, France, 2022, Tyler et Alexandre vivent en couple depuis plusieurs années lorsque le Lord arrive au pouvoir. La France s’assombrit et bientôt l’Europe toute entière sombre dans un chaos indescriptible. « Les Déviants » sont fichés, interpellés, privés de leurs droits et petit à petit, on voit leur nombre diminuer. « Les Déviants » sont les hommes qui aiment les hommes, les femmes qui aiment les femmes… Ils sont devenus des cibles, des sous-hommes, et la traque a déjà commencé. Fuir est une possibilité, mais le secret que les deux jeunes hommes gardent dans leur cœur, les retient dans l’ancienne Ville Lumière… Prêts à tout pour le protéger, ils mettront leur vie en danger. Pour l’Amour, contre l’Injustice.


  .Lorsque Westley a sur sa page parlé de son action pour l’association « Le Refuge », je n’ai pas hésité à commander son roman. Si lire peut amener à faire un petit geste, je suis pour. De plus, c’était l’occasion pour moi de découvrir sa plume. « Les Déviants » possède une magnifique couverture, tellement représentative du bouquin. L’illustrateur a totalement cerné l’intensité de la scène se déroulant dans le roman… franchement chapeau ! Le résumé, je l’avais lu en avril, lors de ma commande… mais je n’avais plus tous les détails en tête. J’ai passé avec ce court roman de 144 pages, une lecture incroyable !

  .Le prologue m’a de suite happé dans cette histoire. L’auteur rentre dans le vif du sujet dès le départ. Il met en relief la différence de nos personnages. Une différence qui fait mal et qui ronge. Une différence qu’on marque d’un tissu de couleur rose… comme avec l’étoile juive pendant la 2nde Guerre Mondiale. Le parallèle ne cessera d’être fait durant le roman. Et j’ai trouvé l’idée incroyable bien qu’elle soit très extrême. Je ne doute pas que ma chronique sera contradictoire. Parce que je vais vous dire que j’ai aimé et adoré… Mais dans l’autre sens, les personnages vivent des choses horribles et Westley Diguet n’hésitent pas à pousser au maximum ses idées.

  .Je ne sais pas ce qui s’est réellement passé avec les personnages. Ils m’ont profondément touché et ému. D’une manière incroyable, forte et sincère. Tyler est le personnage qu’on va suivre. A travers son regard, on voit l’amour qu’il porte à Alexandre. Un amour inconditionnel et profond. C’est un jeune homme qui ne cessera de se battre pour sa cause. Il est courageux, bon et altruiste. Un homme profondément porteur de valeurs humanistes. Quant à Alexandre, il possède les qualités de Tyler. Mais comme le dit si bien ce dernier, il est encore plus brave et courageux que lui. Parce qu’à la différence de Tyler qui veut se rebeller, Alexandre se tait et rentre dans le rang. C’est un couple uni et soudé, dont l’auteur a parfaitement réussi à nous montrer l’intimité. Même celle la plus profonde. Je regrette qu’on ne connaisse pas plus leur passé… Mais ils restent des personnages attachants au possible. Je me contenterai de ces personnages, parce que je veux vous laisser la surprise de la découverte.

  .Le rythme de l’histoire et de l’intrigue est dingue. En 144 pages, il se passe énormément de choses. Alors certes, tout n’est pas expliqué dans le détail. Difficile de raconter une histoire complète avec si peu de pages. Mais sincèrement, je m’en moque. L’auteur va à l’essentiel, narre ce qui compte réellement. Et on ne peut pas s’arrêter de tourner les pages. Les chapitres ne sont pas longs ce qui amène une fluidité supplémentaire au récit. Rien n’est superflu, tout est à prendre et à assimiler… parce que ce simple roman est porteur de messages et de valeurs importantes.

  .A travers cette petite dystopie, les homosexuels sont traqués pour être éradiqués. L’idée fait réfléchir, surtout que l’histoire se déroule en 2022… pas si loin de nous au final. J’aurai aimé que Westley Diguet nous explique plus l’ascension au pouvoir du Lord, qu’il nous explique plus en détails la mise en place de ce régime. Après, je sais qu’en peu de pages, il est difficile de tout décrire. Mais j’ai trouvé son idée extrêmement culottée et forte, bien qu’elle soit choquante aussi. Parce que dans son monde, l’auteur ne fait pas dans la demi-mesure. C’est oppressant, heurtant, violent et surtout déchirant. Un futur que le lecteur réussi à assimiler et à comprendre. Et on veut évidemment se battre pour sauver les droits des « Déviants ».

  .Le style de l’auteur m’a énormément plu. Il a une manière d’écrire qui est très touchante et sincère. C’est un style qui m’a immergé dans l’histoire. Sa description des scènes est remarquable et je peux vous dire que j’ai eu ma petite larme. Il y a une telle sincérité dans son écriture, qu’on sent que ça vient du cœur. Les émotions sont fortes, vous ne ressortirez pas indemne de votre lecture. Autant dans les émotions positives que négatives. Ce combat mené par Tyler et Alexandre m’a vraiment mis mal au ventre parce que c’est beau. La fin m’a énormément plu, surtout l’épilogue ! Je ne peux que vous recommander ce bouquin. Parce que Westley Diguet décrit l’amour dans ce qu’il est, dans son plus simple appareil.

.Ma note : 9/10.

Les exemplaires des « Déviants » seront disponibles à l’achat au Salon du Livre de Poitiers et à la Japan Expo. Si après ces événements, il reste des exemplaires à l’auteur, il les mettra en vente sur Amazon. Merci de votre compréhension.

dimanche 21 juin 2015

Chronique : Hate List de Jennifer Brown


Hate List de Jennifer Brown. (Genre : Drame, Jeunesse).

Editions : Albin Michel
Prix : 15€ (Lecture Commune)
Année de parution française : 2012
Année de parution originale : 2009
Titre version originale : Hate List.


Littérature

Hate List, la fusillade de l’incompréhension

Le roman jeunesse sorti en 2012 aborde à travers le personnage de Valérie le thème de la reconstruction de soi.

  Sorti en 2012 aux éditions Albin Michel, Hate List est un roman d’actualité tant par son thème que par les valeurs retranscrites dans l’histoire. Il a été élu meilleur livre de l’année par la School library journal et par l’American library association. Ce roman qui fait étrangement écho à la loi sur le port d’armes aux Etats-Unis. Jennifer Brown y aborde le sujet d’une fusillade dans un lycée. Autour de ce thème, l’histoire invite à s’interroger sur la psychologie du personnage principal, Valérie. A la fois torturée moralement, humiliée et incomprise, elle va devoir réapprendre à vivre après le drame qu’a connu son lycée.

  « C’est moi qui ai eu l’idée de la liste. Je n’ai jamais voulu que quelqu’un meure. Est-ce qu’un jour on me pardonnera ? » C’est ce que pense Valérie, effondrée après la tuerie inexplicable survenue au lycée Garvin où elle étudie. Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu’ils ont écrite pour s’amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans l’établissement. Certains sont blessés. Beaucoup sont morts. Et Nick s’est suicidé, emportant son secret pour toujours. Valérie elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses. Jusqu’au matin, où elle se lève et quitte sa chambre pour retourner au lycée…

  Comment cette jeune fille va-t-elle faire pour reprendre goût à la vie ? Blessée elle aussi dans la tuerie, certains pensent qu’elle est une victime. D’autres disent encore qu’elle est aussi responsable que Nick de ce drame. Valérie est l’instigatrice de la « liste de la haine », certains déduisent rapidement qu’elle doit être inculpée de tous ces meurtres. Pourtant Valérie n’a jamais voulu mettre à exécution ses paroles morbides. Elle ne pensait pas que son amoureux irait aussi loin. Qu’il passerait à l’acte d’une manière aussi brutale. Valérie et Nick ont des ennemis parce qu’ils sont considérés comme des loosers. Cependant elle s’accommode de sa petite vie. De ses amis aussi loosers qu’elle et de sa famille soudée. Tout porte à croire qu’après la tuerie, elle ne réussira pas à se relever. Pourtant la rencontre avec un psychologue va la faire avancer.

  Jennifer Brown aborde des thèmes qui touchent les adolescents. Le deuil d’un être cher qui nous hante. La reconstruction de soi après un traumatisme majeur. Le déchirement d’une famille qui était jusque là unie. Les a priori, les doutes, les apparences, le dépassement de sa personne et l’espoir d’un bonheur prochain. L’intrigue est construite entre le passé et le présent. Le passé pour décrire le drame connu par les élèves du lycée de Garvin. Pour savoir si Valérie a oui ou non, joué un rôle de complice. Le présent permet au lecteur de voir l’évolution de la jeune fille. Comment les autres la perçoivent. Comment une ennemie peut se révéler être celle qui l’aide à se sentir mieux. Comment ses propres parents eux peuvent avoir des doutes…

  Ce roman fonctionne comme une thérapie. Le lecteur voit à travers le point de vue de Valérie sa réinsertion dans la société. De quelle manière cet oisillon va trouver un courage exceptionnel pour prendre ses ailes et s’envoler. Comment grâce à une rencontre, sa vie bascule de manière positive. Un roman où le style de l’auteure met en valeur les sentiments. Des sentiments bruts, sincères et profonds même dans le malheur. Des sentiments qui ne vous laisseront pas indifférents.

Mathieu M

Ma note : 8,5/10.

La chronique de Guillaume pour cette lecture commune : ICI.

samedi 20 juin 2015

Chronique : Joyeux noël, merry christmas de Mary Higgins Clark


Joyeux noël, merry christmas de Mary Higgins Clark. (Genre : Policier)

Editions : Le livre de poche
Prix : 5,50€
Année de parution française : 1996
Année de parution originale : 1996
Titre version originale : My gal Sunday.

  .Résumé : Après huit ans passés à la présidence des Etats-Unis, Henry Parker Britland coule des jours heureux auprès de Sandra, dite « Sunday », son épouse, jeune et brillante femme politique. Mais on n’est pas impunément le couple le plus vue des médias. Lorsque Tommy, le plus vieil ami d’Henry, est accusé d’avoir assassiné sa maîtresse, lorsque Sunday est enlevée par un réseau terroriste, Henry comprend qu’il lui faut se battre pour défendre son bonheur…


  .Mary Higgins Clark où la reine du policier anglo-saxon. Je n’avais encore jamais lu un livre d’elle pour découvrir son style et ses personnages. Ce fût donc chose faite avec ce bouquin. Franchement, je ne regrette absolument pas de m’être lancé dans l’aventure. C’est un roman qui s’est lu très facilement et vite. La couverture est sympathique mais n’offre pas une réelle représentation de l’histoire. Je n’avais pas lu le résumé pour découvrir pleinement les aventures de nos protagonistes. Au final j’ai passé un bon moment de lecture.

  .Le point fort de cette auteure c’est qu’avec chaque nouvelle, on rentre directement dans le vif du sujet. On en arrive vite à qui a fait quoi ? Qui est accusé de tel meurtre ? C’est vraiment un bon point pour permettre au lecteur de rentrer dans l’enquête. Dès la première histoire on s’acclimate vite aux protagonistes. Et on est curieux de savoir comment ils vont réussir à gérer tout ça. En tout cas, une bonne entrée en matière.

 .Pour les personnages je les ai trouvés intéressants à suivre. Cependant je ne me suis pas spécialement attaché à eux. Henry et Sandra forme un joli couple depuis qu’ils se sont rencontrés. On voit qu’ils sont très amoureux. Mais l’auteure aurait pu s’attarder un peu plus sur le passé. Comment se sont-ils rencontrés ? Dans quelles circonstances ? Avoir des flash-back aurait peut être pu m’aider à m’identifier à eux et à m’attacher davantage. Cependant, je dois reconnaître que chacun a un bon caractère. Sandra comme ancienne avocate a de l’intuition et sait faire fonctionner ses neurones. C’est aussi le cas d’Henry et de son côté protecteur. Leur duo marche bien ce qui apporte un petit plus aux enquêtes décrites par l’auteure.

  .Le rythme de l’histoire est bon. Il n’y a pas de chapitres mais des aérations pour faire des pauses souvent et les nouvelles ne sont pas longues. C’est le propre des nouvelles vous me direz. Mais si tout se lit vite, ça va justement trop vite. Ce sont des affaires qui se règlent en deux temps trois mouvements. Comme déjà dit au dessus, l’auteure aurait pu creuser plus les personnages. On a ce côté addictif du policier/thriller parce qu’on a envie de connaître qui a fait quoi. Mais les enquêtes manquent de suspense et de punch.

  .En ce qui concerne les enquêtes en elles-mêmes, la reine du policier m’a un peu déçu de ce côté-là. Les enquêtes sont bien construites mais je m’attendais à dix fois mieux. Que ce soit plus stressant, oppressant. Qu’on nous mène en bateau de long, en large et en travers. Je n’ai pas tellement ressenti de choses en lisant ces histoires. Je passais un bon moment certes… mais que ce soit court n’a surement pas aidé à m’imprégner totalement du bouquin. J’ai lu des policier/thriller dix fois meilleur que ça.

  .Concernant sa plume, je l’ai bien aimé. Elle écrit à la troisième personne ce qui amène à l’histoire un côté intéressant par les points de vue qu’on peut avoir. C’est comme si on prenait de la hauteur. Les intrigues sont prenantes et les fins sont bien maîtrisées. Je ne regrette pas d’avoir suivie ces personnages. Lire du Mary Higgins Clark est une très bonne expérience. Je n’hésiterai pas à retenter ma chance pour sa voir si ses autres bouquins sont différents ou dans la même veine sur la construction du récit. En tout cas, je ne peux que vous inciter à essayer… il ne faut jamais dire jamais.

.Ma note : 7/10.

vendredi 19 juin 2015

*Vidéo* : Pourquoi lire... Marjane - Tome 1 : La Crypte de Marie Pavlenko ?


Coucou les amis !

Cela fait un bail que je n'avais pas publié une vidéo "Pourquoi lire... ?" sur la chaîne ! C'est donc chose faite avec le tome 1 de Marjane écrit par la talentueuse auteure française Marie Pavlenko :D Regardez la vidéo et si vous n'êtes toujours pas convaincu... on en reparle après ;) LOL. Je vous souhaite un très bon visionnage !

Enjoy <3

Livre présenté : Marjane - Tome 1 : La Crypte de Marie Pavlenko publié chez Pocket Jeunesse :

  Résumé :
Les ninns ont bâti l'immense Résidence, cachée au coeur de Paris.

Qui sont ces ninns dont les hommes ne soupçonnent rien ?

Pourquoi Marjane est-elle obligée de fuir ce refuge où elle a grandi ?
Quels lourds secrets va-t-elle découvrir ?

  En bref ce que j'en pense : "Si vous hésitez encore à lire ce roman, je ne peux que vous conseiller de le lire ! Pour moi, c'est du Marie Pavlenko. Fidèle à elle-même, sincère dans son écriture et dans es personnages. Une imagination débordante qui ravira le lecteur avide d'être dépaysé de son quotidien [...] Je ne peux que vous recommander ce premier tome, qui installe des bases solides pour la suite !"

Le lien vers ma chronique complète : ICI.

jeudi 18 juin 2015

Chronique : Invisibilité d'Andrea Cremer & David Levithan


Invisibilité d’Andrea Cremer & David Levithan. (Genre : Fantastique).

Editions : Michel Lafon
Prix : 15,95€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015 (Sortie le 11 juin)
Année de parution originale : 2013
Titre version originale : Invisibility

  .Résumé :
Stephen est invisible depuis toujours
Une malédiction impossible
Jusqu’au jour où Elizabeth le voit
Elle seule peut briser le sort
Au risque de les séparer à jamais


  .Ce roman, je l’avais repéré en VO par son incroyable couverture et par son résumé accrocheur. Quand j’ai su que les éditions Michel Lafon allaient le traduire, j’ai été ravi. Je l’ai lu en lecture commune avec Momoko de « Mo comme Mordue ». Je dois dire que le travail effectué sur la couverture française est juste magnifique. Je l’adore, plus que la VO, et les futurs lecteurs n’hésiteront pas à se retourner dessus en librairie. Franchement, c’est un roman qui a des défauts. Mais c’est un de ceux où on s’en fout complètement ! J’ai adoré ma lecture.

  .Très vite, on fait la connaissance de Stephen, l’homme invisible. Il nous raconte sa vie, comment cela est arrivé et où il en est actuellement. J’ai trouvé cette entrée en matière intéressante. On rentre directement dans le vif du sujet et j’aime ça. Puis, deuxième chapitre et j’ai été surpris. Aucune indication ne met en avant le fait qu’on change de point de vue. Et on rencontre Elizabeth et sa famille. Au bout de ces chapitres, nos protagonistes se rencontrent et c’est la stupéfaction.

 .J’ai vraiment adoré nos deux personnages principaux. Ils sont totalement opposés dans leur caractère mais se complètent parfaitement. D’un côté on a Stephen, invisible depuis sa naissance. Un garçon de 16 ans qui vit reclus dans son appartement. Qui sort en faisant attention à tout ce qui se passe autour de lui. Il est chétif, cérébral et se pose beaucoup de questions sur lui-même. De l’autre Elizabeth qui est franche et dynamique. Dès leur première rencontre elle n’hésitera pas à bouger Stephen. Je vous avoue que je m’attendais à avoir des personnages adultes. Mais les auteurs ont réussi à bien les travailler et à nous les rendre attachants. Tant Stephen et son côté solitaire qu’Elizabeth et son côté dur à cuire. Il y a aussi Laurie, le frère de cette dernière. Il apporte une touche d’humour et une bouffée d’air frais !

  .Le rythme est incroyablement bon. L’alternance des points de vue permet au lecteur de tourner les pages avec envie. On a envie de savoir ce que pense l’autre personnage, ce qui se passe dans sa vie. De plus les chapitres ne sont pas très longs ce qui apportent une fluidité importante à l’intrigue. Andrea Cremer et David Levithan commencent doucement leur histoire. Pour ensuite l’accélérer et la rendre addictive. Ils mettent en avant les sentiments, l’univers du bouquin et j’ai adoré. C’est une histoire qui ne s’essouffle pas pour notre plus grand bonheur.

  .Là où j’ai été encore surpris c’est par la tournure que prend l’histoire. Je m’attendais à lire une belle histoire d’amour avec une pointe de fantastique. Mais que nenni ! Les auteurs ont développé les deux aspects du roman. Sauf que pour moi ils ne les ont pas assez poussés. La relation entre Stephen et Elizabeth est toute mignonne. On sent une attirance, un lien qui les unit. Mais j’ai trouvé que l’amour qu’il y avait entre eux était mis de côté. Pas assez exploité pour moi. Puis l’univers qui m’a beaucoup plu. Je ne m’attendais pas à le découvrir et je suis resté sur les fesses. Il est très intéressant mais pas assez approfondi là aussi. Ce sont deux bémols que je soulève mais qui pendant ma lecture ne m’ont pas gêné le moins du monde. C’est tellement addictif et bien écrit qu’on s’en moque complètement.

  .Oh mon dieu l’écriture de ce roman est divine. Parce qu’on arrive très bien à identifier les deux styles. Andrea Cremer a écrit les chapitre d’Elizabeth et David Levithan ceux de Stephen. Je dois reconnaître qu’Andrea a une très jolie écriture. Très concise et portée sur les sentiments. Mais celle de David m’a totalement transporté. J’ai adoré les répétitions, les phrases et les mots qu’il a pu choisir. C’était limite poétique et j’avais tellement hâte de le lire… Et là on arrive à la fin et j’ai envie de dire WTF ! C’est quoi cette fin où on est totalement frustré. Si je ne me trompe pas c’est une one-shot en plus ! Ce n’est pas possible de nous faire ça…

  .Bref vous l’aurez compris, j’ai littéralement adoré « Invisibilité » d’Andrea Cremer et David Levithan. Des personnages attachants, un rythme de folie. Même si l’histoire d’amour et l’univers ne sont pas mis en avant comme il le fallait, cela reste tout de même très intéressant et passionnant ! Et une écriture à quatre mains que j’ai adoré au possible. Je pense que si le style avait été banal, ce roman l’aurait été tout autant… Mais ici, ça fait toute la différence !

.Ma note : 8,5/10.

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

La chronique de Momoko pour cette lecture commune : ICI.

mardi 16 juin 2015

Chronique : Red Rising - Tome 1 de Pierce Brown


Red Rising – Tome 1 de Pierce Brown. (Genre : Science-fiction, Jeunesse).

Editions : Hachette
Prix : 18€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015 (Sortie le 17 juin)
Année de parution originale : 2013
Titre version originale : Red Rising, Book 1.

  .Résumé (REDUIT POUR PLUS DE SURPRISES !) : Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir. Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire.


  .En ce moment, on n’entend plus que lui sur la blogo. « Red Rising » est à coup sur un livre qui attirera le lecteur fan de dystopie. Il ne révolutionne pas le genre, mais son univers est assez original pour plaire. J’avais hâte de me faire mon propre avis puisqu’il y a de nombreux coup de cœur sur cet ouvrage. En tout cas, j’adore la couverture, juste magnifique. Personnellement je n’avais pas lu le résumé et j’ai bien fait parce qu’il spoile un peu beaucoup dans l’avancée de l’histoire. J’ai passé un excellent moment de lecture, malgré quelques points mitigés.

 .Franchement, j’ai de suite été absorbé par ma lecture. L’histoire, le style d’écriture, les personnages, tout m’a semblé magnétique au possible. On découvre une communauté, une famille, des règles… j’étais avide de savoir, très curieux. Pierce Brown nous présente son personnage, son métier de fossoyeur et sa famille. Et je me suis rendu compte très vite que ce roman est limite du young-adult. Je vous expliquerai plus tard pourquoi. En tout cas, un début qui soulève des questions et la curiosité du lecteur !

  .Darrow est un personnage complexe que l’auteur a développé. C’est un homme qui va peu à peu ouvrir les yeux sur sa condition et sa couleur. Notamment grâce à un personnage qui lui est proche. Il va évoluer et se révéler être un adversaire redoutable, endurant, combatif et téméraire. Il a aussi un caractère de feu. Il est prêt à tout pour réussir son objectif. Les autres personnages sont plus secondaires. Comme il y en a pas mal je ne vais pas tous les développer. Mais je dirai qu’ils portent Darrow dans le récit. Aussi bien pour lui mettre des bâtons dans les roues que pour le soutenir. Et puis il y a les personnages secondaires avant et après sa transformation. Chose que vous devez à tout pris découvrir.

  .Le rythme est ce qui a le plus pêché selon moi. Pendant les deux premières parties, soit 180 pages, j’ai été à fond. Les chapitres ne sont pas très longs. Il se passe énormément de choses dans la vie de Darrow. Sa prise de conscience, sa transformation, son but à atteindre. Et lorsqu’il rentre à l’institut, j’ai trouvé qu’on s’éternisait trop sur des détails. Que l’auteur aurait largement pu réduire le roman de 80 pages. Il aurait du aller plus vite. Il y a des moments où je me suis ennuyé et où je me disais : « punaise quand est-ce qu’il va y avoir un truc de fou ? » Tout ce qui se passe dans « l’arène » m’a paru assez long et c’est dommage.

  .L’univers est quant à lui intéressant et original. J’ai aimé ces castes de couleurs ainsi que leurs propres fonctions. J’ai apprécié en savoir plus au niveau des Rouges, des Ors et de la hiérarchie mise en place. C’est une dystopie qui a ses propres règles, ses propres limites et bien sur, ses propres problèmes. L’auteur a vraiment dû travailler d’arrache pied pour définir tout ça. C’est tellement complexe et dense. Je lui tire mon chapeau parce qu’à aucun moment je ne me suis senti perdu. J’ai vraiment hâte d’en savoir plus sur les Ors, qui est le côté que j’aurai aimé connaître le plus dans ce 1er tome ! Surtout, l’auteur n’hésite pas à être violent dans son histoire. C’est pour ça que classer ce livre comme de la jeunesse peut être limite.

  .La plume est assez spéciale. En effet, Pierce Brown a un style narratif et détaillé. Certes il y a des dialogues mais parfois il s’attarde sur des points minuscules qui n’ont pas d’importance. C’est peut-être aussi pour ça que le rythme m’est apparu moins bon. C’est un tout cas une plume qui vous rend addictif au livre. Point non négligeable ! La fin m’a beaucoup plu parce que Darrow fait un choix culotté. Mais même s’il est tiraillé, il est obligé de le faire pour suivre son objectif et briser ses chaînes ! Un tome 1 que je vous recommande fortement malgré les points négatifs soulevés.

.Ma note : 7,5/10.

Merci à Betty et aux éditions Hachette pour ce partenariat !

dimanche 14 juin 2015

*Vidéo* : TAG : Secret life of a YouTuber


Salut la compagnie livresque !

Aujourd'hui je reviens avec une vidéo TAG :) Elle a été reprise par Tanya de la chaîne Booktube "Read-Listen-Feel" ! Je te remercie pour la traduction du TAG ! J'ai eu envie de le reprendre parce que je le trouvais fort intéressant !! En espérant qu'il vous plaira, tout comme la vidéo :D Bon visionnage !

Enjoy <3

Les questions :
1) Depuis quand es-tu sur YouTube ?
2) Quand crois-tu arrêter ?
3) Le bon côté de YouTube ?
4) Le mauvais côté ? Que fais-tu pour que ça aille mieux ?
5) Combien de thumbnail prends-tu pour une vidéo ?
6) Ton YouTuber crush ?
7) Les YouTubers avec qui tu voudrais faire des vidéos ?
8) Que portes-tu comme pantalon ?
9) Combien de temps avant d'appuyer sur "enregistrer" ?
10) Comment te sens-tu dans la communauté YouTube / Booktube ?
11) Quel est ton secret pour avoir du succès sur ta chaîne ?
12) Qui tagues-tu ?