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samedi 14 novembre 2015

Chronique : Le Joyau - Tome 2 : La rose blanche d'Amy Ewing


Le Joyau – Tome 2 : La rose blanche d’Amy Ewing. (Genre : Jeunesse, Dystopie).

Editions : Robert Laffont
Prix : 17,90€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : The Lone City, Book 2 : The White Rose.

  Résumé (SPOILERS SUR LE TOME 1 !) : Le Joyau, haut lieu et cœur de la Cité solitaire, représente la vanité, la cruauté, la servitude. Après que la Duchesse du Lac l’a surprise avec Ash, le compagnon qu’elle avait loué pour sa nièce, Violet n’a plus le choix, elle doit s’enfuir sous peine d’être exécutée. Accompagnée de sa meilleure amie, Raven, et d’Ash, Violet laisse donc derrière elle cette vie d’esclave. Mais personne n’a dit que sortir du Joyau serait une partie de plaisir : les régimentaires les traquent sans pitié à travers les anneaux de la Cité solitaire. Violet, pourtant, va découvrir que ses pouvoirs sont bien plus puissants qu’elle ne l’avait imaginé…


  Le tome 1 de la trilogie « Le Joyau » avait été une très bonne lecture. J’avais adoré cet univers YA assez sombre traitant d’un thème d’actualité. J’avais donc hâte de lire le tome 2 puisque la fin du 1er livre m’avait surpris par la tournure que prenait l’histoire. Autant dire que la couverture est vraiment magnifique. La Collection R ayant repris l’image originale, c’est vraiment sublime ! Avant de me lancer dans le récit, je n’avais pas relu le résumé. J’avais par contre vu des avis mitigés… donc je suis parti perplexe. Au final, j’ai passé un excellent moment de lecture. Je dirai même que ce tome 2 est un peu au dessus de son prédécesseur !

  Dès le début l’auteure nous replonge directement dans l’histoire. Le chapitre 1 commence là où le dernier chapitre du 1er livre s’est arrêté. Du coup on est dans l’action et sur tous les fronts. La violence est au rendez-vous. Dès ce 1er chapitre, une personne va mourir : l’auteure ne fait pas dans la dentelle. C’est donc un début qui incite le lecteur à continuer sa lecture. J’ai de suite été pris par cette intrigue. Je me suis posé beaucoup de questions sur la potentielle survie de Violet. C’est vraiment un chapitre 1 qui donne le ton.

  Si Violet reste le personnage central du récit, ceux secondaires vont avoir plus d’importance dans ce 2nd tome. C’est d’ailleurs ce qui m’a ravi. Violet va fortement évoluer dans « La rose blanche ». Si elle est toujours avide de liberté, elle va prendre conscience de beaucoup de choses dans la Cité solitaire. C’est une jeune fille qui n’hésite pas à protéger les autres au détriment de sa vie. Violet est altruiste, forte, téméraire et parfois têtue. C’est une héroïne avec un tempérament d’acier. Elle a aussi ses petites faiblesses, comme les sentiments qu’elle éprouve pour les personnes qu’elle aime. Son évolution va être remarquable à partir de la moitié du bouquin. Elle va devenir encore plus forte psychologiquement et elle va se révéler à elle-même. Je l’adore ! Ash, Garnet et Raven vont aussi jouer un rôle indispensable dans le récit. Chacun va porter l’histoire. L’auteure creuse l’histoire d’Ash. Et on a des éléments sur l’histoire de Raven lorsqu’elle était dans la maison de la Pierre. De bons personnages, avec leurs tempéraments, leurs qualités et leurs défauts.

  Le rythme m’a vraiment paru excellent. Même si les 200 premières pages sont consacrées à une course poursuite dans la Cité solitaire, ce n’en est pas moins intéressant. On peut reprocher à l’auteure d’avoir fait dans la longueur mais les différents points abordés au cours de cette course permettent de mieux connaître les personnages et l’univers. Une fois passé ces 200 pages, tout s’accélère, on a des révélations, des retournements de situation. L’auteure place ses idées, fait émerger un plan pour ses personnages. Les chapitres sont parfois longs mais on est tellement avide de curiosité qu’on ne peut s’empêcher de lire. Amy Ewing rend l’intrigue addictive par la construction de son récit. Le tome 2 de transition se révèle être un tome de base pour le 3ème tome !

  L’univers du Joyau et de la Cité solitaire est plus étoffé pour notre plus grand bonheur. L’auteure développe le petit côté fantastique qu’on apercevait dans le tome 1. Elle nous en apprend plus sur l’histoire de la Cité, sur sa construction ainsi que sur les cercles. D’ailleurs la course poursuite fait se rendre compte au lecteur de l’ampleur de la Cité et de la différence entre les cercles. C’est un univers qui m’a vraiment fasciné par la tournure qu’il prenait. Je n’aurais jamais pensé que l’auteure partirait dans cette direction. Personnellement j’ai adoré et j’ai vraiment hâte d’en savoir encore plus.

  La plume d’Amy Ewing est très simple mais elle est fortement addictive. Je n’ai pas cessé de tourner les pages et en deux jours, les 400 pages du bouquin étaient avalées. Elle a une façon de décrire les scènes et de les narrer qui rend l’intrigue percutante et simple à se représenter. D’ailleurs, les sentiments des personnages sont bien retranscris. J’ai été parfois peiné et parfois heureux lorsque Violet éprouvait ces ressentis. Les 100 dernières pages sont incroyables. Par l’évolution de l’univers mais aussi par les retournements de situation. D’ailleurs, la fin m’a scotché. Je n’ai pas pu m’empêcher de frissonner tellement je ne m’y attendais pas. J’ai hâte de lire le dernier tome de cette trilogie. Amy Ewing a développé un monde qui se complexifie et où la révolution est en passe d’être menée par une héroïne forte et dynamique. Le Joyau est une série à lire, je vous la recommande !

Ma note : 8,5/10

Merci à Lauriane et à la Collection R pour ce partenariat !

jeudi 12 novembre 2015

*Vidéo* : Mon Carnet Livresque #50 : Fin octobre !


Salut les lecteurs addicts !

Je vous retrouve aujourd'hui avec un update sur ce que j'ai lu à la fin du mois d'octobre :D Du bon et du moins bon... ça arrive de ne pas accrocher à certaines lectures malheureusement :/ J'espère en tout cas que cette vidéo vous plaira ! Il y en a comme d'habitude pour tous les goûts :) Bon visionnage !

Enjoy <3

Mes lectures passées :
      

Ma lecture en cours :

Mes futures lectures :
 

Chronique : La mort est une femme comme les autres de Marie Pavlenko


La mort est une femme comme les autres de Marie Pavlenko. (Genre : Fantastique, Contemporain).

Editions : Pygmalion
Prix : 16€ (Lecture commune)
Année de parution originale : 2015.

  Résumé : Imaginez un monde où personne ne s’éteint. Imaginez un service de soins palliatifs où personne ne succombe. Imaginez un univers où la mort en a ras la faux et fait un burn out. Emm n’en peut plus. Un matin, elle s’arrête et s’assoit. Ses bras sont de plomb, elle pèse une tonne, elle ne peut plus se lever. En se laissant aller à son spleen, elle rencontre Suzie, une jeune femme dont la gentillesse va l’émouvoir. Commence alors un périple extraordinaire au cours duquel Emm va découvrir la richesse de la nature humaine.


  Si la mort décidait de faire un burn out, comment le monde réagirait-il ? Le nouveau livre de Marie Pavlenko est complètement différent de ce qu’elle a pu écrire avant. Avec « Le livre de Saskia » et « Marjane » on était dans du fantastique. Avec « La mort est une femme comme les autres », on tombe dans un registre plus adulte. Le fantastique est mis de côté et c’est l’humour qui prend le dessus. La couverture réalisée par Pygmalion est très sympathique. Le seul bémol de l’objet livre, c’est son prix… Au final j’ai passé un agréable moment de lecture !

  Dans le prologue, on suit une famille à l’hôpital qui assiste aux derniers moments d’un être cher. Le couac c’est qu’on injecte une forte dose de morphine pour laisser partir la personne… mais son cœur ne s’arrête pas ! Comment est-ce possible ? Dès le chapitre 1, on va faire la rencontre d’Emm et là, on va comprendre pourquoi. Les premiers échangent avec sa Faux vont donner le ton. Le lecteur ne peut être que curieux de continuer à lire. Je me suis moi-même demandé comment le monde allait faire si personne ne mourrait…

 Le personnage le plus charismatique de ce roman c’est Emm, la mort en personne. J’ai complètement adoré son caractère et sa façon d’agir. Elle est complètement barrée, sans gêne et franche. D’ailleurs sa franchise amènera les autres à se demander si elle ne débarque pas d’une autre planète. Ça se comprend parfaitement vu son manque d’expérience en tout ! Mais Emm est une femme (oui, oui la mort est une vraie femme : avec une poitrine et une tenue sexy), qui va évoluer dans ce roman. Si au départ on la trouve déprimée, au contact de Suzie et Anatole elle va avoir des déclics qui vont la faire grandir. Suzie et Anatole sont donc deux personnages aussi importants dans l’histoire. Tout comme la mère d’Anatole d’ailleurs. Vous allez vous pisser de rire tellement sa chère maman est envahissante ! Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir par vous-même cette histoire avec ce trio hors du commun.

  Bon soyons clair, ça se lit beaucoup trop vite ! Le bouquin se finit alors qu’on aurait envie de rester encore avec Emm et ses acolytes. Marie Pavlenko a pris le parti d’écrire à la troisième personne. Personnellement ça a fonctionné alors que je préfère les narrations en « je ». Ces points de vue différents apportent une richesse importante au récit. On sait comment les autres se perçoivent, on sait ce qu’ils pensent chacun d’eux. Ce sont trois visions qui ne forment qu’un tout et ça se complète super bien. Les chapitres sont aussi courts et puis l’humour que dégage Emm est vraiment hilarant. On veut toujours plus de blagues, de situations cocasses, de franchise malvenue. On veut surtout plus d’innocence et de naïveté de la mort malgré son boulot qui existe depuis le commencement. Ce maelstrom matche parfaitement !

  Maintenant que je vous ai dit ça, vous allez me répondre que c’est un livre pour rire, point final. Mes amis détrompez-vous, c’est mal connaître Marie Pavlenko de dire ça. A travers les yeux d’Emm, on perçoit la société comme le verrait un nouveau-né. L’auteure dénonce une société qui en veut toujours trop. Des citoyens qui ne sont jamais content et qui beugle pour 5€. Des personnes égoïstes, nombrilistes, qui ne pensent qu’au profit et à leur petit bien être. Et tout d’un coup, il suffit de tomber sur la bonne personne. Celle qui nous porte un peu d’attention, celle qui nous offre un kebab à 5€, celle qui rend notre vie un peu plus intéressante et palpitante. En fait, LA personne qui malgré sa santé ou ses conditions de vie va être derrière l’autre pour l’aider et le réconforter. J’ai trouvé ce message très beau, subtil et délicat. A travers les « premières fois » d’Emm, l’auteure nous fait réfléchir. Comment peut-on améliorer notre monde en étant moins tourné sur soi-même ?

  Le point fort des romans de Marie Pavlenko c’est son écriture : simple, fluide, efficace. Je n’ai pas cessé de penser en lisant qu’elle avait dû s’éclater à l’écrire. Parce qu’elle s’est lâchée, elle n’a pas lésiné sur les blagues, les mots grossiers ou les métaphores à deux balles. C’est un livre complètement loufoque qui vous fera passer un agréable moment. Et puis cette fin avec cet épilogue. Tellement bien trouvé ! Dans les livres de Marie, il n’y a jamais de coïncidence, tout est lié. Et la fin se termine par une scène qui donne le smile… Que vous dire à part qu’il faut lire ce bouquin. Si vous ne voulez pas l’acheter à cause du prix, faites-vous le offrir ! Le seul bémol en fait… c’est que c’est trop court. Je chipote, je chipote !

Ma note : 9/10.

La chronique de Momoko pour cette lecture commune : ICI.

mardi 10 novembre 2015

Chronique : Endgame - Tome 2 : La clé du ciel de James Frey & Nils Johnson-Shelton


Endgame – Tome 2 : La clé du ciel de James Frey & Nils Johnson-Shelton. (Genre : Jeunesse, Science-fiction).

Editions : Gallimard Jeunesse
Prix : 19,90€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : Endgame, Book 2 : Sky Key.

  Résumé (SPOILERS SUR LE TOME 1 !) : Il reste neuf joueurs. Et les règles ont changé. La première clé a été trouvée et le chaos est déclenché. Partout, manifestations pacifiques ou guerres civiles agitent les populations, les médias se déchaînent… Et les Joueurs continuent de Jouer. Jouer, agir, se battre, c’est aussi s’oublier… Tandis que les neuf jeunes héros sillonnent furieusement le globe à la recherche de la deuxième clé, la révolte germe dans leurs esprits.


  Le tome 2 de la trilogie « Endgame » est sorti en France le 15 octobre dernier. Je vais être franche avec vous, le tome 1 ne m’avait pas plus emballé que ça. Trop de personnages, un univers dense et complexe… il n’y avait que le style de l’auteur qui m’avait poussé à continuer (Chronique du tome 1). Comme je veux toujours laisser une chance aux séries, je lis en général le tome 2 à chaque fois, même si le 1 a été mitigé. La couverture de ce tome 2 illustre bien la chasse mondiale pour retrouver la clé du ciel. Et le relief apposé sur le logo est intéressant. Au final, je ressors de cette lecture assez mitigé, je vous explique pourquoi.

  Le début nous replonge dans cet univers si particulier. Même si j’ai pris plaisir à m’immerger de nouveau dans cette histoire sombre et sanglante… le temps m’a paru long. Comme on ne suit plus que 9 personnages, je m’étais dit que ça irait pour plus m’attacher à eux. Du coup quand j’ai commencé le roman, je me suis concentré sur les protagonistes. Au fil des pages cependant, j’ai vite déchanté puisque comme dans le tome 1, on ne reste pas focaliser assez sur untel ou untel. Je trouve ça tellement dommage de ne pas en connaître davantage sur Sarah, An ou encore Hilal. Que l’on s’arrête sur les spécificités de chacun, sur leur lignée… tout cela aurait permis un attachement plus prononcé. Et du coup, j’aurais peut-être eu moins d’appréhension à les retrouver de nouveau. Les auteurs ne prennent pas assez de temps pour approfondir leurs personnages. Tout est focalisé sur le jeu, uniquement le jeu et je trouve ça tellement dommage. Après, je ne dis pas que certains ne sont pas sympathiques. On en aime, on en déteste, c’est le propre d’un roman… mais nous les rendre plus réels, pas comme dans un jeu vidéo, j’aurai préféré !

  Le rythme du bouquin m’est apparu assez déséquilibré. En fait, durant toute la première moitié, les auteurs remettent en place le jeu. Par leurs personnages ils replacent les pions, ils leurs font se poser des questions… du coup l’action peine beaucoup et j’ai trouvé le temps long. Une fois passé la moitié et la révélation sur la clé du ciel tout s’est enchaîné ! L’action est revenue, les personnages se sont montrés plus redoutables et ils n’ont cessé de bouger ou d’élaborer des plans pour accéder à la clé du ciel. D’un pays à l’autre, d’un caractère à l’autre le lecteur va prendre plaisir à voir les alliances se former. Tout comme les personnages se ressembler ou s’éloigner. Parce qu’avec cette lecture on est toujours sur nos gardes. Comme si le méchant pouvait être celui avec lequel on s’est allié. C’est ce qui rend la lecture intense et prenante !

  L’univers m’a quant à lui laissé dubitatif. Comme dans le tome 1 je l’ai trouvé peu approfondi. On ne sait rien sur le commencement de cet Endgame, qui sont les potentiels « Dieux ». Quand on crée une mythologie dense, il faut essayer d’expliquer un  minimum ce que l’on a conçu pour intéresser le lecteur. Toutes les énigmes sur la clé du ciel, telle ou telle civilisation, les spécificités etc. ça m’a fortement plu. Après on en reste à ce stade et je le regrette sincèrement. J’ai encore plein de questions en tête et je ne sais pas si à l’issue du tome 3, elles seront résolues.

  Le style de James Frey et Nils Johnson-Shelton est vraiment addictif. C’est ce qui m’a poussé à continuer cette lecture. C’est un style vif, percutant, provocateur et très rythmé dans les mots posés sur le papier. J’ai vraiment adoré cette écriture hachuré qui correspond bien à l’histoire. Outre le fait que le roman soit plus prenant à partir de la moitié, les 100 dernières pages sont vraiment prenantes et ouffissimes ! On est dans l’action, dans la guerre, dans le sang, la bataille et le mélange de ces points de vue rend le tout magnifique. Il est dommage d’attendre la fin pour ressentir tout ça. En tout cas, les auteurs m’ont quand même donné envie de lire la suite. J’ai quelques réserves et je verrai si cette envie est toujours là à la sortie du 3ème et dernier tome.

Ma note : 6,5/10.

Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour ce partenariat !

samedi 7 novembre 2015

*Vidéo* : Book Haul #31 : Octobre 2015 !


Salut les lecteurs addicts !

En ce début du mois de novembre, il est temps de vous partager ce book haul d'octobre :) Au programme 15 livres... qu'ils soient reçus ou achetés il y en a pour tous les goûts :D Et puis j'ai fait de bonnes affaires en octobre ^^ Je vous laisse découvrir ces merveilleuses réceptions ! Un très bon visionnage !!

Enjoy <3

Les livres déjà lus :
   

Les partenariats :
   
 

Les livres achetés :
    
 

vendredi 6 novembre 2015

Chronique : Arena 13 - Tome 1 de Joseph Delaney


Arena 13 – Tome 1 de Joseph Delaney. (Genre : Fantasy).

Editions : Bayard
Prix : 15,90€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : Arena 13, Book 1.

  Résumé : Les temps sont funestes pour l’humanité, qui a presque disparu de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entouré par une infranchissable barrière de brouillard. Au-delà, personne ne sait ce qu’est devenu le monde. Dans les arènes de Gindeen, la seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée. Dans l’Arène 13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui qui trouvera la mort… Un jour, un jeune garçon, Leif, arrive à Gindeen…


  Joseph Delaney est connu pour sa saga l’« Épouvanteur » que je n’ai jamais lu. Comme elle a un très beau succès à l’international, j’ai eu envie de tester le nouveau livre de l’auteur : « Arena 13 ». Je remercie d’ailleurs les éditions Bayard pour cet envoi. La couverture est identique à la VO, et je la trouve très représentative de l’univers sombre décrit dans le livre. Quant au résumé… je me suis lancé sans vraiment savoir dans quoi je m’embarquais ! Au final, c’est un très bon tome d’introduction et je ne regrette pas d’avoir tenté l’expérience.

  Au début du livre, l’auteur nous présente ce qu’il appelle « Les règles du combat ». Puisque dans ce bouquin, il va y en avoir… des combats qui peuvent même entraîner la mort. C’est une présentation bien pensée, même si on ne pige pas tous les termes. Dans le prologue, une femme est poussée psychologiquement par Hob à se rendre dans un lac. Pour que ce dernier la tue et boive son sang. Très étrange me direz-vous, mais important pour la suite. J’ai donc été intrigué par ce début mystérieux. Et rester dans le flou ne m’a pas dérangé, bien au contraire.

  Le protagoniste qu’on va suivre s’appelle Leif. Il est parti de sa ville natale parce qu’il a gagné un ticket lui permettant de suivre une initiation pour se battre dans l’Arène 13. Il saute donc sur l’occasion afin de fuir les conditions misérables dans lesquelles il vit. Leif est un jeune homme auquel on s’attache. Il est persévérant, courageux et combattant. Il est prêt à tout pour atteindre son but, pour suivre l’initiation d’un grand maître réputé, Tyron. Cependant, il possède aussi des faiblesses, son cœur parlera plusieurs fois pour Kwin. Leif est mature pour son âge. Il a la tête sur les épaules et même si les difficultés vont contre lui, il ne lâche rien. Il suera toute la journée pour se hisser à un bon niveau. Les autres personnages comme Palm, Deinon ou encore Hob apportent une plus-value. Les amitiés se créent, on arrive à détester certains personnages. Même si on s’attache à Leif, j’en attend d’en connaître plus sur lui. Son passé n’est pas assez fouillé pour qu’on le connaisse parfaitement.

  Le rythme de l’histoire est très bon. Les chapitres sont courts, les personnages bougent beaucoup. Entre les combats, les entraînements, les escapades nocturnes et les découvertes de l’univers, le lecteur sera toujours avide d’en découvrir plus. Même si le danger rôde, on est attiré par lui, rien que pour savoir si Leif combattra dans l’Arène 13. Et puis je ne sais pas, ce côté mystérieux, les non-dits sur certaines choses, ça nous rend curieux. Les rivalités, les faux-semblants, les amitiés qui se créent rendent le tout intéressant et addictif. Leif est un personnage avec lequel Joseph Delaney ne prend pas de pincettes… il en bave corps et âme.

  L’univers est vraiment original et intrigant. L’auteur met en place de bonnes bases pour la suite et installe une atmosphère assez pesante, voir sanglante. C’est un univers qu’il a inventé de toute pièce, j’irai même jusqu’à dire que c’est une dystopie. Il y a des règles, des coutumes installées dans cette ville de Gindeen et du point de vue de Leif, ça rend le tout intéressant. Cependant, je pense que l’auteur en a encore sous le pied et qu’il n’a dévoilé que 40% de cet univers. Je pense notamment à Hob, le Djinn dont on ne sait pas vraiment ce qu’il est. J’espère qu’on en apprendra plus sur lui et que l’univers sera plus approfondi dans les prochains tomes. De bonnes bases qui suffisent pour un tome 1 mais j’en attends plus !

  La plume de Joseph Delaney est vraiment addictive et elle a un goût de retournes-y. On avale les pages sans s’en rendre compte. L’auteur crée vraiment une atmosphère sombre, mêlant combats et suspense. L’histoire est très bien décrite, le lecteur n’a qu’à fermer les yeux pour s’immerger dans le bouquin. Vers le milieu du roman, l’auteur fait une petite révélation de dingue qui m’a mis le frisson. Les 100 dernières pages tablent sur l’action et le courage. On voit ici un côté encore plus noir de l’univers. J’ai hâte de lire le tome 2, pour en apprendre plus sur les origines de Leif. Je vous recommande bien sûr « Arena 13 » pour son univers original, ses combats sanglants et ses personnages audacieux !

Ma note : 7,5/10.

Merci à Dorothée et aux éditions Bayard pour ce partenariat !

jeudi 5 novembre 2015

Chronique : Ce que je sais (enfin !) de Carrie Hope Fletcher


Ce que je sais (enfin !) de Carrie Hope Fletcher. (Genre : Mémoires, Développement personnel).

Editions : Albin Michel
Prix : 15€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : All I know now.

  Résumé : J’ai foncé tête baissée dans les galères que rencontrent toutes les adolescentes : le harcèlement, les garçons, la pression des aînés, les amis, les ennemis, les amiennemis… Et quand je vous regarde, vous qui êtes en train de vivre toutes ces choses, j’ai l’impression d’être coincée du mauvais côté de l’écran d’ordinateur… mais ça, c’était avant !


  Voilà une chronique que je vais bien avoir du mal à rédiger. « Ce que je sais (enfin !) » sort des sentiers battus dans ce que j’ai l’habitude de lire. Quand on m’a proposé sa lecture, j’ai dit oui parce que je pensais que ça pouvait être une lecture enrichissante. La couverture identique à la VO, ne détonne pas et je pense qu’elle attirera en librairie. Pour l’histoire, je savais que Carrie Hope Fletcher allait relater son histoire en apportant ses conseils. Je n’ai donc pas été surpris. Au final, même si je suis en accord avec ce qu’elle dit dans son bouquin, je n’ai pas été conquis. Je vous explique pourquoi.

  Ce qui est paradoxal c’est que dès le début j’ai bien accroché au livre. L’auteure organise sont roman comme une immense pièce de théâtre. Et comme c’est son métier (actrice), ça se comprend parfaitement. Le 1er gros thème correspond aux amis qu’on peut se faire en entrant à l’école. Et bien sur de toutes les angoisses qu’on peut avoir pour aborder des personnes qu’on ne connait pas. Peut-être que j’ai été touché par ce sujet parce que j’ai réellement vécu ça… et je le vis encore parfois même si je prends sur moi. Mais au fil de ma lecture et des sujets, j’ai peu à peu décroché. Comme si le livre n’était pas fait pour moi.

  Je pense sincèrement que je ne suis pas le public visé pour ce bouquin. J’ai 24 ans, j’ai fini mes études et je suis un garçon. Même si les sujets abordés sont dans la globalité pour les deux sexes, j’ai tout de même ressenti ce côté féminin, girly, qui ne m’a pas fait envie. J’avais du mal à retourner à ma lecture. Je pense aussi que j’aurai organisé le livre d’une manière différente, pour le rendre plus dynamique et plus vivant. Même s’il se lit vite parce que les parties sont courtes, je l’aurai pensé autrement. Après même si on s’attache un peu à Carrie par ce qu’elle a vécu, je suis sur que le livre aurait été plus percutant et plus émouvant si elle avait raconté son passé en détail comme une vraie histoire. Et qu’ensuite, elle avait donné ses conseils pour sortir de ces mauvaises passes.

  Les thèmes abordés sont divers et variés : les amis, le harcèlement, l’amour, le collège, internet, la pression, le respect, les premières fois… Comme je l’ai dit plus haut, j’étais d’accord avec la plupart des choses qu’elle conseillait. Pourtant, j’ai trouvé que Carrie idéalisait trop le monde dans lequel on vit. A chaque problème, il y a pour elle une solution. Je pense personnellement que c’est plus compliqué que ça. Tout le monde n’aura pas sa franchise ou son audace pour faire bouger les choses. Et même si ces personnes lisent ce livre, ça pourra peut-être les aider à se sentir moins seules… mais combien d’entre elles oseront aller de l’avant (je pense notamment au harcèlement scolaire). Chaque personne est différente et chaque personne agira différemment. Peut-être ai-je le recul nécessaire pour prendre de la hauteur pour ce bouquin. Je ne sais pas mais en tout cas, si les conseils de Carrie sont bons, les adolescents ne vont pas attendre de l’acheter pour grandir et se forger leur opinion.

  Son style m’a aussi dérangé, c’est peut-être en parti pour ça aussi que je n’ai pas tant accroché. J’ai eu l’impression que lorsqu’elle racontait sa vie et qu’elle donnait ses conseils, elle balançait ses explications comme ça, telle l’artiste qu’elle est. Ce n’est pas une plume qui m’a chamboulé et c’est dommage. Le témoignage de sa vie aurait pu être plus percutant. Voilà, je ne sais pas quoi dire d’autre sur ce bouquin. Je pense qu’il plaira à un public assez jeune, pour les 12-16 ans. Je n’ai pas accroché et c’est seulement mon avis, il y a des chroniques anglaises très élogieuses sur le roman. A vous de voir si vous voulez tenter l’expérience.

Ma note : 6/10.

Merci aux éditions Albin Michel pour ce partenariat !