Pour une liberté de Mathieu Mériguet. (Genre :
Thriller).
Editions :
Ecrire-un-roman.com
Prix : 14,98€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2014
.Résumé : Quentin vit avec sa fiancée en banlieue
parisienne. La vie est morose, tous deux décident de revenir vivre à la
propriété familiale, une vaste bâtisse située dans le sud de la France, perdue
dans la forêt. Paul, le frère de Quentin, veille sur la demeure en attendant l’arrivée
du couple. Bûcheron de métier, il vit loin de la société, à l’abri de ses
dangers. Il est en communion avec la nature, car il trouve le calme dont il a
besoin. Mais Paul se montre mystérieux depuis quelques mois. Il est distant, et
des rumeurs courent à son sujet. Au village, tout le monde redoute cet ermite
robuste et solitaire, qui ces derniers temps, agit de manière obsessionnelle.
Mais plus que tout, c’est la propriété qui inquiète, cette immense maison
isolée dans les bois, et porteuse dans ses murs d’un lourd passé. Quel mystère
cache donc la forêt ? Que va découvrir Quentin une fois sur place ?
.Je tiens à remercier
Mathieu Mériguet pour la confiance dont il m’a fait part. Même si j’avais déjà
vu passer ce livre sur la blogo, il ne m’avait pas tellement intrigué. Après
coup, c’est le résumé qui m’a tenté… assez mystérieux, assez secret. Même si la
couverture ne flatte pas vraiment le roman, elle a le mérite d’illustrer un
endroit de l’histoire. J’ai passé un bon moment de lecture cependant, de petits
bémols sont à soulever.
.Si on entre bien dans
l’histoire qui nous est livrée, j’ai trouvé que les 150 premières pages étaient
longues. J’y reviendrai plus tard quand je parlerai du rythme. Je ne me suis
pas ennuyé loin de là, parce qu’on nous raconte des souvenirs du passé. J’ai
juste trouvé que c’était mal amené et mal construit dans l’organisation du roman.
Même si on boit les mots de l’auteur, le début est intéressant mais lent.
.Les personnages sont
sympathiques à suivre et on s’attache à eux au fil de l’histoire. Quentin et
Paul sont les protagonistes qui m’ont le plus plu. Ce sont deux frères qui sont
totalement à l’opposé l’un de l’autre mais c’est ce qui les rend complémentaires.
Quentin est au final assez égoïste, manipulateur et calculateur même si ses
bons côtés ressortent aussi. Cependant, Paul est plus timide, renfermé sur
lui-même et c’est ce qui le rend d’autant plus intriguant et charmant. J’en
viens aux personnages féminins. D’abord Marina qui m’aura surpris du début à la
fin. Je l’ai adoré, puis détesté, encore adoré et encore une fois détesté…
Elle est pire que Quentin ! Caroline est le personnage un peu sur le banc
de touche. Même si elle est présente dans l’histoire, elle ne sera là que pour
faire prendre des choix aux autres protagonistes. De bons personnages mis en
avant qui sont l’essence même du roman.
.Le fameux rythme de l’histoire.
Comme je l’ai dit plus haut, les 150 premières pages m’ont paru très longues.
En effet, Mathieu Mériguet se borne principalement à relater les évènements du
passé. L’intrigue principale en souffre donc. Je n’ai cessé de me dire au
début, mais qu’en est-il de l’intrigue ? Je pense que les souvenirs
auraient pu être distillés tout au long de l’installation de Quentin et
Caroline dans la propriété. Cela aurait amené du suspense en plus et des
révélations mieux échelonnées lors du récit. De plus, les répétitions inutiles
auraient été évitées et on aurait gagné en dynamisme dans ces 150 pages. Une
fois passé ce début difficile, l’auteur nous embarque et on est curieux de
découvrir les mystères de la propriété et de Paul.
.Ce qui est important
de soulever, c’est que Mathieu Mériguet a su imposer une ambiance à son
histoire. Je ne saurai pas la décrire spécifiquement, mais elle est spéciale et
entraînante. Le plus plaisant et qu’il m’a surpris, lors de l’intrigue, l’auteur
est allé toujours plus loin. On croit des certitudes acquises ou des personnes
prises dans nos filets. Des retournements de situations opportuns permettront
de balayer tout ça… pour notre plus grand bonheur.
.L’écriture quant à
elle m’a plu mais je l’ai peut-être parfois trouvé un peu complexe. Pas
complexe dans la signification de l’histoire, mais complexe dans l’utilisation
de certains mots ou de phrases trop longues. Cependant, son style est fluide et
m’a permis de prendre de la hauteur lors de l’histoire. J’ai eu l’impression à
travers le regard de Quentin, d’être impliqué dans cette intrigue. Et puis
cette fin… qui m’a totalement surpris et franchement chapeau ! Je ne m’y
attendais pas du tout et c’est un plaisir. Même si quelques défauts ont été
relevés lors de ma lecture, j’ai passé un bon moment avec ce livre et je vous
le recommande !
.Ma note : 7/10.
Merci à Mathieu Mériguet pour ce partenariat !
Je n'ai pas trouvé les personnages attachants, ni l'écriture fluide. Je n'ai pas apprécié cette lecture pour ma part. Je t'invite à lire ma chronique si ça t'intéresse :)
RépondreSupprimerChacun ses goûts et chacun son ressenti ! Moi j'ai passé un bon moment de lecture c'est l'essentiel :)
SupprimerJe te remercie Mathieu pour cette chronique très détaillée et pertinente.
RépondreSupprimer@carnetparisien : J'interviens exceptionnellement. Je pense que tout le monde a compris à présent que tu n'as pas aimé, pas besoin de commenter chaque nouvelle chronique publiée afin de dissuader le lecteur de tenter l'expérience. Beaucoup de chroniqueurs ont aimé, accepte-le. Être détracteur ou anticonformiste n'est pas une preuve d'intelligence.
De rien Mathieu ;) Avec plaisir !
SupprimerJe procède de cette façon avec chacune de mes lectures. C'est une invitation au partage et à l'ouverture d'esprit, entre des personnes capables d'argumenter et de discuter, ce qui ne semble pas être le cas de tout le monde. Qui de nous deux est le plus détracteur (ou dictateur) en empêchant l'autre de s'exprimer ?
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