Le musée des monstres – Tome 1 :
La tête réduite de Lauren
Oliver & H.C. Chester.
Illustré par Benjamin Lacombe.
(Genre :
Jeunesse).
Editions :
Hachette
Prix : 15,90€ (Partenariat)
Date de parution française : 5 octobre 2016
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : The Curiosity House, Book 1 : The
Shrunken Head.
Résumé : « Mesdames et messieurs, petits et
grands, bienvenue au Musée des Horreurs de Dumfrey. Venez découvrir ses
curiosités en tout genre et autres bizarreries merveilleuses ! »
Laissez-nous vous présenter Sam, le garçon le plus fort du monde. Philippa la
médium et Thomas, l’acrobate et assistant du magicien… Tous trois sont de
jeunes orphelins qui ont grandi ensemble, heureux à l’abri des murs d’un
étrange musée. Mais quand Max, lanceuse de couteaux, rejoint le groupe, une
série de terribles événements s’enchaînent…
Lauren Oliver est sans
conteste une auteure que j’apprécie particulièrement. De « Delirium »
à « Absences » en passant par « Panic », j’ai adoré tout
ses bouquins ! J’étais donc curieux de la voir dans de la jeunesse. Mais
aussi dans quelque chose de complètement différent puisqu’on s’embarque dans
une enquête pour les jeunes. J’aime en tout cas beaucoup la couverture. J’ose
même dire qu’elle est magnifique ! C’est un beau travail éditorial. De
plus les illustrations de Benjamin Lacombe sont époustouflantes. Au final, je
pense que le livre saura plaire aux plus jeunes : le public cible. Mais les
adultes resteront un peu sur leur faim.
Avec « Le musée
des monstres » on rentre de suite dans un univers glauque, bizarre et
farfelu. Présenter des êtres aux capacités hors normes dans un spectacle est
assez déstabilisant. Pourtant, Lauren Oliver parvient à rendre curieux le
lecteur afin qu’il poursuive sa lecture. Avec l’arrivée de Max au musée, on
sent de suite qu’il se passe quelque chose. Personnellement, bien que très
tenté de continuer l’aventure avec les personnages, j’ai eu au départ du mal à
les identifier. Mais l’auteure se cantonne ensuite à Sam, Thomas, Philippa et
Max. Du coup se rappeler qui est qui devient plus facile.
Je dois dire que je ne
me suis pas spécialement attaché aux 4 enfants qui mènent la barque du récit.
Je les ai trouvés sympathiques et taquins entre eux. Ils vont découvrir au fil
de leur enquête que l’amitié peut permettre de surmonter leur particularité et
aussi leur solitude. J’ai apprécié les suivre, découvrir leurs talents, leurs
rivalités, leur premier émoi mais aussi leur jalousie tout comme leurs peurs.
Ce sont des personnages qui évoluent et qui sont à la fin de la lecture plus
matures. Je pense que des jeunes lecteurs ados pourront largement les apprécier.
Et même s’identifier à eux malgré leurs capacités hors-normes. Je note
cependant un manque d’approfondissement.
Le rythme de l’histoire
est lui très intéressant. Les enfants et ados qui liront le livre ne vont pas s’ennuyer.
On découvre le musée, très vite la tête réduite fait son apparition… un
événement tragique se passe, puis un 2ème. Et l’enquête des 4
enfants commence pour notre plus grand plaisir. On est admiratif devant leur
intelligence (même si elle est un peu trop présente). On bouge, on découvre des
indices et on cherche le suspect, bien entendu. Les chapitres ne sont pas longs
ce qui amène de la fluidité au récit. Une bonne intrigue qui se révèle
surprenante et amusante.
L’univers du « musée
des monstres » est mystérieux. Il rend curieux quiconque s’en approche et
la tête réduite renforce encore plus ce phénomène. Le lecteur ne déroge pas à
la règle. Je trouve que Lauren Oliver trouve une belle explication à la
présence de ces orphelins aux pouvoirs un peu surnaturels. Elle pointe du doigt
des événements passés pas toujours positifs dans la morale de l’histoire. Une
bonne chose pour les jeunes lecteurs. L’auteure n’hésite également pas à
soulever des thèmes comme l’acceptation de l’autre, l’entre aide ou encore l’amitié.
Comme le livre est
destiné à un public jeune, la plume de l’auteure est simple et accessible pour
tous. J’ai bien aimé les fautes d’étourderies que fait Max sur des mots
importants ou des maximes. Un autre personnage la corrige derrière et c’est une
bonne façon de les apprendre aux enfants… ou de leur montrer la faute
habituelle faite par certains adultes. La fin m’a plu et elle ouvre évidemment
sur un tome 2. Je ne sais pas si je le lirai mais il peut promettre de belles
choses pour la suite. Un roman à lire à partir de 9 ans (bon lecteur) jusqu’à
16-17 ans. Une belle découverte !
Ma note : 8/10.
Merci à Marie et aux
éditions Hachette pour ce partenariat !
Je n'ai jamais lu de Lauren Olivier.. Je sais, c'est un tort mais j'avais essayé Delirium que je n'avais pas apprécié.
RépondreSupprimerCelui ci me tente bien, il est noté ! Merci =)
Réessaie avec celui-ci, tu verras si ça bloque ou pas avec l'auteur ^^
Supprimer"Absences" est aussi super ;)