L’atelier des souvenirs
Anne Idoux-Thivet
(Genre : Contemporain)
Editions : Michel
Lafon
Prix : 17,95€ (Partenariat)
Date
de parution originale : 18 janvier 2018
Résumé :
Lorsqu’elle
hérite de la maison de sa grand-mère dans la Meuse, Alice décide de quitter sa
vie de thésarde parisienne qui ne mène nulle part et de s’installer à la
campagne. Elle se lance alors dans l’animation d’ateliers d’écriture dans deux
maisons de retraite. Suzanne, Germaine, Jeanne, Elisabeth, Georges, Lucien… les
anciens dont elle croise la route sont tous plus attachants les uns que les
autres. Au fil des séances d’écriture, les retraités dévoilent des bribes de
leur passé et s’attachent à la jeune femme, dont ils devinent la solitude. Bien
décidée à lui redonner le sourire, la joyeuse bande de seniors se donne pour
mission de l’aider à trouver l’amour !
Le fabuleux destin d’Anne
Idoux-Thivet ! Auteure autoéditée chez Librinova, elle a su se démarquer
en numérique pour que son roman L’atelier
des souvenirs soit publié chez Michel Lafon. J’ai déjà eu l’occasion de
rencontrer Anne au salon du livre de Paris en 2017. Et je suis donc encore plus
content pour elle : bravo ! J’ai en plus beaucoup apprécié son roman
que j’ai trouvé très doux et bienveillant.
Les 1ers chapitres m’ont paru difficiles
à appréhender, des textes en italiques censés représentés des lettres. Des
personnages différents à chaque fois… je me suis demandé dans quoi je
m’embarquais. Je déteste les histoires où il y a beaucoup de personnages. Je
trouve qu’on s’y perd et que ça perd en authenticité. Pourtant, au fur et à
mesure qu’on avance dans l’histoire toutes ces personnes forment un tout. Je me
suis mis à les adorer tous autant qu’ils sont pour mon plus grand bonheur.
Alice m’a beaucoup plu. Tant dans son
travail, au contact de ces personnages âgées, que dans sa vie personnelle.
Telle une chrysalide qui se transforme en papillon, on la voit évoluer dans les
deux versants de sa vie avec un grand plaisir. Suzanne, Germaine, Jeanne… sont
tous importants dans la métamorphose d’Alice. A leur contact, leur expérience
de vie, leurs peines, joies et autres sentiments, la jeune femme va ressortir
plus grande de cette aventure. Les petits vieux m’ont fait mourir de rire, de
vrais gosses. Ils sont entreprenant, font des choses inattendues comme leur
petite enquête… et c’est ce qui rend le récit plus riche : le petit
conseil, le contact rassurant, l’étreinte douce. Un vraie bienveillance.
Comme dit plus haut, si les chapitres
m’ont paru bizarres au début, j’ai noté par la suite que c’est cette
originalité qui rend le récit dynamique. J’avais envie d’être dans les
souvenirs des « petits vieux » d’Alice. D’en savoir plus sur eux et
sur leurs vies. L’originalité des personnalités, la diversité des personnages,
c’est comme si le lecteur était propulsé au cœur de ce village de la Meuse.
Invité à prendre part à ces ateliers d’écriture quelque soit son âge. Les
chapitres sont en plus courts ce qui renforce le sentiment de fluidité lors de
la lecture.
J’ai beaucoup aimé la plume d’Anne
Idoux-Thivet. Sincère, jouant avec les âges et les caractères de chacun. Cela
ne doit pas être facile d’endosser tel ou tel personnage même si on les connait
bien. L’auteure est un vrai caméléon, sachant s’adapter à toutes les
situations. La rencontre entre les générations est une excellente idée dans le
roman. Une histoire intergénérationnelle qui plaira au plus grand nombre, j’en
suis sûr. Et puis cette fin… oh mon dieu, des frissons tellement c’était
mignon. J’aurais bien aimé savoir ce qu’il se passait par la suite ! Je
serai ravi de lire un autre roman d’Anne. De la voir avec une histoire avec
moins de personnages et dans un autre contexte. Je suis sûr qu’elle ferait des
merveilles !
Ma note : 8/10
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