Nos dernières chroniques...

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dimanche 9 juin 2019

Chronique : Miss Peregrine - Tome 4 : La Carte des jours

Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 4 : La Carte des jours
Ransom Riggs

Éditions : Bayard Jeunesse
Prix : 17,90 (Partenariat)
Date de parution française : 17 avril 2019
Année de parution originale : 2018
Titre version originale : Miss Peregrine's Peculiar Children, Book 4 : A Map of Days

Résumé : Jacob Portman est de retour chez lui, en Floride, là où tout a commencé. Et cette fois, son rêve est devenu réalité : Miss Peregrine et les enfants particuliers sont à ses côtés. Ces derniers découvrent, fascinés, le monde moderne. Afin de faciliter leur intégration, Jacob est chargé de leur donner des cours de normalité. Au programme : plage, baignade, et leçons particulières… Mais la découverte d’un mystérieux bunker dans la maison de son grand-père va tout changer. Persuadé qu’Abe lui a laissé des indices pour sauver des enfants particuliers isolés, Jacob entraîne ses amis sur les routes. C’est le début d’un jeu de piste dangereux, à travers un long périple dans l’Amérique d’aujourd’hui, territoire étrange, aux espaces parallèles peuplés de créatures d’un autre temps.


Que pensez-vous des auteurs qui continuent une série alors qu'elle devait être terminée ? C'est clairement le cas avec ce nouveau tome de Miss Peregrine écrit par Ransom Riggs et publié chez les éditions Bayard Jeunesse 😉 Mais pour le coup, comme c'est une série que j'aime beaucoup, ce n'est pas dérangeant au fait qu'il y ait une suite. Ai-je aimé le début de cette nouvelle trilogie ?

Ce 4e tome débute là où le 3e s'est terminé. Si le chapitre 1 a été le plus lent (remise en place du contexte), la suite a été plus dynamique et rythmée ! C'était un plaisir de suivre Jacob et ses amis particuliers dans une nouvelle aventure 😊

La force de la série c'est l'univers. Ransom Riggs a des idées plein la tête et c'est un auteur talentueux. Aucun élément n'est laissé au hasard, chaque pièce du puzzle est réfléchie. On en apprend toujours plus. J'ai apprécié en découvrir plus sur la vie d'Abe. Bravo 👏 Il est aussi toujours intéressant de voir comment les photos sont agencées dans le récit. Je trouve que c'est toujours bien fait. Certaines font vraiment peur par moment... mais elles collent toujours bien à l'histoire et aux déambulations de nos héros.

Les personnages sont aussi bien mis en scène. Ils sont toujours attachants. Chacun a un trait de personnalité que l'auteur relève avec subtilité. Un groupe hétérogène, marrant et qui a du tempérament 😁 J'ai aussi apprécié le fait que les Ombrumes soient laissées de côté. On voit Jacob et ses amis prendre des responsabilités et agir seuls.

Plus j'y pense et plus je me dis que ce tome 4 n'est qu'introductif. Il y a une histoire avec une intrigue mais on met plus de choses en place pour la suite 🤔 Dommage sur ce point. J'aurais aimé une intrigue mieux construite, peut-être plus approfondie... mais cela n'a pas enlevé mon intérêt pour l'histoire !

➡️ Une série à lire absolument si vous êtes fans d'univers barrés à la Tim Burton ! L'auteur a un talent qu'on se doit de découvrir 🤩
Lu en LC avec Emi-Livres & Les P'tits Loisirs de Simi 😘

Ma note : 8/10

Merci aux éditions Bayard Jeunesse et à Page Turners pour ce partenariat !

jeudi 9 mai 2019

Chronique : Que la montagne est belle de Stephen Wallenfels

Que la montagne est belle
Stephen Wallenfels

Éditions : Milan
Prix : 15,90€ (Partenariat)
Date de parution française : 20 mars 2019
Année de parution originale : 2017
Titre version originale : Bad Call

Résumé : Après une partie de poker, quatre amis se promettent de partir camper dans le parc national de Yosemite : Ceo, le tombeur à qui tout réussit, Grahame, la force de la nature, Colin, le meilleur ami de Ceo, et Rhody, qui finalement ne vient pas. Il est remplacé par Ellie, une fille que Ceo a invitée et que personne ne connaît. Un simple week-end entre copains… en théorie.


Accepteriez-vous d'aller camper avec des quasi inconnus ? C'est ce que va faire Ellie dans ce roman de Stephen Wallenfels publié chez Page Turners / les éditions Milan 😱

Je ressors assez déçu de ma lecture... surtout que la couverture est superbe et que le résumé promettait de belles choses. Je m'attendais à un huis clos entre 4 amis partis camper. Je savais sans avoir débuté le livre qu'une personne allait mourir ! Mais le fait est que pendant 300 pages (sur 378), il ne se passe rien 😭

Alors oui, on sent un truc louche et une atmosphère pesante... mais ça s'arrête là. On découvre 4 personnages : la demoiselle Ellie qui va camper avec Ceo, Grahame et Colin (qui sont au passage 3 inconnus pour elle). L'auteur nous narre des bouts de leur passé pour mieux les connaître. Malheureusement, je ne me suis attaché qu'à Ellie et pas aux garçons 😫

Il est dommage d'attendre autant de temps pour démarrer l'intrigue. Une fois que l'élément déclencheur se produit, j'ai été happé par la lecture. Je voulais du sang, des tensions, des doutes, du stress et des obstacles... et j'ai eu tout ça ! Si cet élément s'était passé à la 100e page, j'aurais été un lecteur conquis 😉

Je regrette les choix de l'auteur parce que les idées sont là, son écriture est pas mal et il y a un certain rythme malgré tout ! Le résumé m'a un petit peu induit en erreur sur le contenu... 🤔

➡️ En résumé, 300 pages lentes et 78 dernières pages excellentes ! C'est trop peu pour faire pencher la balance... Je suis triste parce qu'il y avait beaucoup de potentiel 😐

Ma note : 5,5/10

Merci à Sara et aux éditions Milan pour ce partenariat !

mercredi 1 mai 2019

Chronique : Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 3 : La bibliothèque des âmes de Ransom Riggs

Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 3 : La bibliothèque des âmes
Ransom Riggs

Éditions : Bayard Jeunesse
Prix : 17,90€ (Partenariat)
Date de parution française : 11 mai 2016
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : Miss Peregrine's Peculiar Children, Book 3 : Library of Souls

Résumé : Dans le Londres d'aujourd'hui, Jacob Portman et Emma Bloom se lancent à la recherche de leurs amis enlevés par les Estres. Ils retrouvent leur trace grâce au flair aiguisé d'Addison, l'illustre chien particulier doué de parole. Bientôt, au bord de la Tamise, ils font la connaissance de Sharon, un géant bourru qui, moyennant une pièce d'or, propose de leur faire traverser le fleuve. Ils rejoignent ainsi l'Arpent du Diable, une boucle temporelle à la réputation effroyable où séjournent les particuliers les moins recommandables, où pirates et malfaiteurs commettent leurs forfaits en toute impunité. Jacob et Emma ne se sont pas trompés : l'ennemi a bien établi son QG dans l'Arpent, derrière les murs d'une forteresse imprenable...


Êtes-vous tristes de finir une série / saga que vous adorez ? Même si je sais qu'il y a un tome 4 avec une nouvelle trilogie... Ça m'a fait un pincement au cœur de terminer le tome 3 de la saga Miss Peregrine écrit par Ransom Riggs et publié chez les éditions Bayard Jeunesse 😢

Je ne vais pas en dire beaucoup pour ne pas spoiler. On reprend là où s'est arrêté le tome 2. Le début est un poil lent mais une fois les 100 pages passées, ça ne s'arrête pas ! On fait des découvertes, on est surpris par la tournure de l'histoire... et bien sûr il y a de multiples révélations 😁

L'ingéniosité de Ransom Riggs est toujours présente ! Inventer une histoire autour de photos dénichées par-ci par-là est magnifique... et c'est surtout bien réalisé. Original, prenant, angoissant et captivant 😊

J'aime toujours autant les personnages, leurs quêtes, ce qu'ils deviennent et leur évolution ! On a toutes nos réponses alors je me demande ce que le tome 4 peut bien nous réserver 🤔😋

➡️ Une première trilogie à lire de toute urgence ! Pour les fans d'univers originaux et maîtrisés, c'est cette saga qu'il vous faut... L'auteur ne cessera de vous épater 🤗😉

Ma note : 8,5/10

Merci à Sara et aux éditions Bayard / Page Turners pour ce partenariat !

jeudi 11 avril 2019

Chronique : Dividing Eden - Tome 2 : Le Royaume des vents de Joëlle Charbonneau

Dividing Eden - Tome 2 : Le Royaume des vents
Joëlle Charbonneau

Éditions : Milan
Prix : 15,90€ (Partenariat)
Date de parution française : 13 février 2019
Année de parution originale : 2018
Titre version originale : Dividing Eden, Book 2 : Eden Conquered

Résumé : Andreus est enfin roi d’Eden. Mais loin d’être comblé, il est hanté par ce qu’il a fait pour accéder au pouvoir : il croit avoir tué sa jumelle Carys. Et sa culpabilité redouble quand il se rend compte que ses sujets sont toujours fidèles à la disparue. Pour couronner le tout, les vents sont retombés sur Eden et les moulins ne fabriquent plus d’électricité, le royaume est plongé dans l’obscurité ; il faut trouver au plus vite le moyen de sauver le royaume. Et si Carys était la solution à tous ces problèmes ? Car Carys est en vie. Et elle compte bien revenir auprès de son frère, qu’il le veuille ou non.


Accéder au pouvoir est-il une fin en soi ? C'est ce que vont découvrir Carys et son jumeau Andreus, dans le 2nd et dernier tome de "Dividing Eden" de Joëlle Charbonneau et publié aux éditions Milan (Page Turners) 😉

On nous laissait avec une fin surprenante dans le tome 1. Vous vous en souvenez de ce retournement de situation pour mieux rebondir par la suite ? Ce tome 2 reprend les mêmes ingrédients : complots, trahisons, manipulations et quête de pouvoir ! Avec une fin encore plus surprenante 🤗

Le rythme est toujours dingue. Joëlle Charbonneau alterne entre les points de vue des jumeaux et ça en devient vite addictif ! Surtout que le livre est assez court, il se lit au final rapidement 😁 Je me suis fortement attaché à Carys qui va beaucoup évoluer dans ce roman et qui va apprendre plein de choses la concernant. Andreus va aussi changer et ce que j'ai apprécié c'est qu'il se rend compte des choses essentielles... et qu'il a fait des erreurs.

On sent aussi que l'auteure connaît bien son univers. Que les rouages sont ancrés, qu'elle tire les ficelles dans l'ombre... Peu à peu les masques tombent, les révélations se font et j'ai été surpris par plein de choses 😱 L'auteure est vraiment forte !

Ce qui m'a plu, c'est l'univers fantasy avec un mélange de magie bien dosé... et puis une fin dont on ne s'attend pas ! Tout le roman on pense savoir ce qui va se passer depuis le début. En fait pas du tout et ce n'est pas plus mal 😜

➡️Une duologie bien maîtrisée qui ravira les fans de fantasy et de quête de pouvoir !

Ma note : 8/10


Après avoir adoré le premier tome, j’avais hâte de retourner à Eden et savoir ce que Joëlle Charbonneau réservait à Carys et Andreus. Surtout que la fin nous laissait bouche bée avec un retournement vraiment inattendu. Je remercie Sara et les éditions Milan pour cette nouvelle lecture captivante. 
Ce second et dernier tome commence là ou s’était arrêté le précédent. Carys se remet moins vite qu’elle ne le voudrait des derniers évènements et Andreus commence à goûter à la vie du roi. Carys se pose des questions, de bonnes questions. Et elle doit trouver les réponses pour élaborer un plan sans faille. Adreus lui, observe et scrute ses conseillers. Lui aussi se pose des questions et il réfléchit à ses actes et aux évènements qui l’ont mené là où il en est.  
J’ai adoré l’évolution des personnages durant ce tome. D’abord celle de Carys car c’est à elle que je me suis le plus attachée. Puis finalement Andreus parce qu’il finit par ouvrir les yeux. Comme à chaque fois que c’est le cas, j’ai beaucoup aimé l’alternance des chapitres entre les jumeaux. Cela donne un rythme soutenu au roman et en fait un vrai page turner. Sans parler de la plume efficace de Joëlle Charbonneau.  Elle a su parfaitement doser l’intrigue entre actions et révélations, le tout avec une pointe de romance sans que celle-ci prenne le dessus. Et cette fin !!! On ne s’y attend absolument pas. Surprenante à souhait ! L’autrice maîtrise son univers fantasy, y mêle un soupçon de magie : Juste parfait
En résumé, une lecture addictive, des personnages attachants, de l’action, suspense et révélations dans un univers fantasy. Ça vous parle ? Alors foncez !!
Ma note : 8,5/10

Merci à Sara et aux éditions Milan (Page Turners) pour ce partenariat !

jeudi 26 octobre 2017

Chronique : Everything, everything de Nicola Yoon


Everything, everything de Nicola Yoon.
(Genre : Contemporain, YA).

Editions : Bayard
Prix : 16,90€ (Partenariat)
Date de parution : 7 juin 2017 (édition spéciale avec les photos du film)
Année de parution française : 2016
Année de parution originale :2015
Titre version originale : Everything, everything.

  Résumé : Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois.


  Lors de sa sortie l’année dernière, Everything, everything a fait beaucoup parlé de lui. Je l’avais noté dans ma wish list sans franchir le cap de l’achat. Pourtant, il me faisait très envie, encore plus quand j’ai appris la sortie du film ! Je savais d’avance que je n’irai pas au cinéma sans avoir lu le roman avant. Je remercie chaleureusement Dorothée des éditions Bayard et Mathieu ! Je ne m’attendais pas à recevoir cette belle édition. J’ai été ravie de pouvoir découvrir l’auteur avec son premier roman.

  Madeline Whittier souffre d’une maladie rare. Une forme de déficit immunitaire plus connu sous le nom de maladie de l’enfant bulle. C’est ainsi que nous faisons connaissance de la jeune fille de 17 ans. Elle est contrainte de rester chez elle sans jamais pouvoir mettre un pied dehors. L’auteur nous décrit son quotidien plutôt monotone dans sa maison d’un blanc immaculé où même l’air est filtré afin de sauvegarder la santé fragile de Maddy. Puis, un élément perturbateur vient ébranler sa routine. La maison d’à côté, jusqu’alors inhabitée, vient de trouver une nouvelle famille. Parmi eux, il y a ce jeune tout de noir vêtu, Olly !

  J’ai beaucoup aimé faire la connaissance de Maddy. C’est une jeune fille marrante à l’imagination sans borne qu’elle puise dans ses lectures. Elle arrive à transformer son quotidien banal et habituel en inventant ou transformant les règles d’un simple jeu, en se plongeant dans ses lectures ou encore grâce à ses cours par correspondance. Sa lucidité face à sa maladie ne fait pas d’elle quelqu’un d’aigri et malheureux bien au contraire : elle a su s’adapter à sa condition. Elle est joyeuse et pétillante tout en gardant en tête que certains de ses rêves ne pourront jamais se réaliser si elle veut rester en vie.

  Sa façon de penser va cependant évoluer lorsque son infirmière l’autorise, sans que sa mère soit au courant, à rencontrer Olly. Évidemment, ils devront respecter le protocole pour ne prendre aucun risque de contamination. Mais cette rencontre va distiller un tout autre symptôme dans le cœur de Maddy.

  J’ai adoré ma lecture, très bien rythmée par les courts chapitres. Elle est entrecoupée par des notes, des dessins de Madeline ou encore par ses échanges via internet avec Olly. Malgré le train-train quotidien de Maddy, cela nous permet de bien avancer jusqu’au moment qu’on attend : celui où Maddy va prendre un gros risque ! Là, j’ai retenu mon souffle par crainte de ce qui allait se passer. Nicola Yoon en profite pour faire une révélation que je n’ai pas vue arrivée et les évènements s’accélèrent pour atteindre un final trop mignon.

  La plume de Nicola Yoon est agréable et fluide. Elle permet de facilement s’attacher aux protagonistes à défaut de pouvoir s’identifier à eux.

  Maintenant que j’ai lu ce roman et vu les photos du film qui se trouvent dans cette édition, j’irai forcement le voir. J’ai trop envie de découvrir cette adaptation, vérifier si elle est fidèle au livre. Quoiqu’il en soit, je vous recommande Everything, everything. C’est une lecture divertissante et à l’image de son héroïne : pétillante, malgré le sujet de la maladie pas facile.

Ma note : 8/10

Merci à Dorothée et aux éditions Bayard pour ce partenariat !

Chronique : Photophobia de Tom Becker


Photophobia de Tom Becker
(Genre : Thriller, YA).

Editions : Milan
Prix : 14,90€ (Partenariat)
Date de parution française : 3 mai 2017
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : Dark Room.

  Résumé : Quand ils arrivent dans la ville de Saffron Hills, Darla et son père sont bien décidés à prendre un nouveau départ. Malheureusement, Darla s’intègre difficilement dans son lycée, où tous les élèves sont obsédés par les selfies, les grosses voitures et les concours de beauté. Sa situation ne fait qu’empirer quand elle commence à avoir des visions qui la projettent dans le corps d’un meurtrier s’attaquant à des étudiants de son campus…


  Vous savez que je ne lis pas beaucoup de thrillers. Pourtant la plupart du temps, je les apprécie particulièrement. Ici, c’est un thriller young-adult que les éditions Milan ont édité. J’ai beaucoup aimé cette couverture graphique qui change de ce qu’on peut voir en général. Et puis le résumé a achevé de me conquérir. Est-ce que c’est un thriller-fantastique ou tout simplement un don  d’avoir des visions ? Au final, j’ai beaucoup aimé ma lecture !

  Le début commence assez fort. C’est un prologue racontant une histoire 20 ans auparavant. Celle de Walter West que les habitants de Saffron Hills ont appelé le Preneur d’Anges. Walter était un jeune ado passionné par la photo et par les belles choses. Jusqu’au jour où il se met à tuer les plus belles filles de son quartier… Je n’en dirais pas plus sur son « après ». Le chapitre 1 nous permet de faire la connaissance de Darla et de son père. Tous les deux, pour fuir une vie mouvementée, vont être amenés à s’installer à Saffron Hills. Et à partir de là, Darla va avoir des visions… et des meurtres vont se produire.

  J’ai beaucoup aimé Darla, son intégration difficile au lycée, le fait qu’on la catégorise directement comme l’étrangère. Il est vrai qu’elle est différente des autres filles. Elle n’est pas riche, n’habite pas dans une belle maison, n’a plus sa maman et son père n’est pas parfait. Et puis au niveau de son physique, elle le dit elle-même, ce n’est pas un canon de beauté. Pourtant tous ces éléments pouvant la desservir vont au contraire lui permettre de mener sa propre enquête sur les meurtres. Elle a su s’entourer d’alliés et ses réflexions et raisonnements sont très subtils. D’autres personnages interviennent également : son père Hopper, la vieille Annie et puis tous les ados riches. Et on ne sait pas avec tous ces personnages (y en a-t-il trop au final ?)… qui peut être le Preneur d’Anges !

  Malgré quelques longueurs qui ne gâchent pas le plaisir de la lecture, j’ai adoré ce rythme soutenu. Il se passe presque tout le temps quelque chose. Que ce soit les découvertes de Darla et de ses amis, les meurtres accomplis du tueur ou encore ce lien avec le passé inexplicable. Je me suis creusé la cervelle beaucoup de fois. Essayant de savoir qui pouvait bien être le coupable. On suspecte tout le monde, la tension est là et le stress aussi, plus que jamais. Il y a quand même beaucoup de dialogues qui permettent de fluidifier le récit et de le rendre plus dynamique. Vous n’allez franchement pas vous ennuyer.

  Le côté thriller en lui-même est vraiment bien fait. Il y a des soirs où je me suis couché en ayant un peu peur des bruits alentours (vous me direz qu’il m’en faut peu). Mais il y a des scènes qui glacent le sang et qui ne sont pas belles à voir. L’auteur ne ménage pas ses effets et les visions de Darla sont assez frustrantes parce qu’on sait qu’il va se passer un truc… sans pouvoir jamais arrêter le tueur. Une enquête bien menée même si pour ma part je n’ai pas vu le moindre indice ! Je me suis fait berner en beauté. Et c’est là toute l’efficacité de l’auteur.

  Concernant l’écriture c’est simple et efficace. Ce qu’il m’a manqué c’est peut-être d’autres points de vue. J’aurais tant apprécié avoir celui du tueur ou d’autres personnages. Ça aurait amené encore plus de piquants et de rebondissements. La fin est tip top parce que je ne pensais pas du tout à cette identité pour le tueur. J’admets avoir été surpris même si c’est quand même un peu tiré par les cheveux. Au final, j’ai beaucoup aimé cette histoire ! Il m’a manqué quelque chose en plus pour l’adorer à son extrême. Elle a au moins eu le mérite de me faire frissonner le soir… et ce n’est pas banal !

Ma note : 7,5/10.

Merci à Élodie et aux éditions Milan pour ce partenariat !

mercredi 2 novembre 2016

Chronique : Silver - Livre 3 de Kerstin Gier


Silver – Livre 3 de Kerstin Gier.
(Genre : Jeunesse, Fantastique).

Editions : Milan
Prix : 15,90€ (Partenariat)
Date de parution française : 21 septembre 2016
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : Silber, Band 3 : Das dritte Buch der Träume.

  Résumé : Liv a l’impression que ses problèmes ne finiront jamais : remariage de sa mère, complexe d’infériorité, ragots du collège attisés par la mystérieuse blogueuse Secrecy, et fierté blessée par son ex-petit ami Henry. Sans parler des couloirs du rêve et du dangereux Arthur, qui manipule les gens pendant leur sommeil pour les faire agir à sa guise. Et si le Seigneur des ombres et des ténèbres existait pour de vrai ? Il y a des jours où l’on préfèrerait cauchemarder plutôt que d’affronter la réalité.


  La trilogie « Silver » est destinée aux adolescents de 15 ans. Pourtant je n’ai eu aucun mal à l’apprécier. Le tome 1 a été un coup de cœur, le tome 2 une excellente lecture… et le tome 3 reste dans la même veine. Je regrette juste que les éditions Milan n’aient pas choisi une autre ligne éditoriale pour cette série. Les visages ne rendent pas justice aux personnages et encore moins à l’histoire. Au final, même si la série possède quelques défauts (ce tome 3 ne fait pas exception), j’ai passé un très bon moment !

  Kerstin Gier arrive toujours à attirer son lecteur dès les premières pages. Entre rêve et réalité, on peut parfois s’y perdre… surtout en début de chapitre et je trouve que ce côté déstabilisant est un plus pour l’histoire. On est toujours avec Liv et sa sœur Mia, tout comme avec Grayson et Henry. L’auteure fait des rappels sur les tomes précédents et c’est intelligent. L’intrigue de cet ultime volet est en partie liée à celle du tome 2 tout en se renouvelant. Cela permet ainsi au lecteur d’y trouver son compte.

  Les personnages sont tous intéressants à suivre. Notre protagoniste Liv est parfois assez énervante tant elle est indécise. On a envie de la secouer et de lui dire de faire des choix une bonne fois pour toute. J’admire cependant l’auteure par sa capacité à mettre Liv dans des situations assez cocasses et drôles. C’est un personnage haut en couleurs que le lecteur ne regrettera pas de suivre… tout comme sa sœur Mia d’ailleurs. Elle restera toujours mon personnage préférée. Une petite détective en herbe, super maline et intelligente. J’aurais adoré avoir une sœur comme elle ! Il y a également d’autres personnages comme Grayson, Henry, Annabelle, Arthur et les membres de la famille de Liv. Chacun apporte sa petite pierre à l’édifice et chacun permet à l’histoire d’être ce qu’elle est : originale, addictive et so british.

  La lecture est prenante malgré les quelques longueurs qu’il peut y avoir dans l’intrigue. L’auteure fait quelques divagations. On aimerait qu’elle se concentre davantage sur les problèmes liés au monde des rêves que sur les difficultés amoureuses de Liv. A part ce petit souci, le récit se lit avec une grande facilité, les chapitres ne sont pas très longs. Ajoutez aussi que les personnages sont toujours en mouvement : que ce soit physique ou psychique. Les réflexions se font denses dans l’enquête tissée par l’auteure. Au final on se prend au jeu avec grand plaisir.

  Dans la série « Silver », ce qui m’a toujours intéressé c’est l’univers mis en place. Le monde des rêves m’a toujours fasciné et c’est encore d’actualité. J’adore ce que Kerstin Gier a fait de ses idées. Des règles qu’elle a pu établir, tout comme des interdits. De la façon dont elle a fait progresser ses personnages au sein de ce fameux couloir. Des larges possibilités que le lecteur apprend au fur et à mesure et je suis sûr… qu’on ne connaît pas encore tous les secrets. Peut-être aurait-il fallu plus de passages dans les rêves (je sais je tatillonne). Mais rien que pour le thème, je signe à nouveau sans hésitation.

  Le style de l’auteure n’est pas exceptionnel. Il est fluide, les phrases sont bien construites et les ados peuvent facilement tout comprendre. Ce qui est tout de même intéressant c’est la capacité que possède Kerstin Gier à nous faire imaginer son histoire. Des rêves incroyables plein de couleurs aux senteurs des gâteaux faits par Lottie (la nounou de Liv et Mia). Et rien que pour ça, c’est un pur délice. La fin m’a beaucoup plu et m’a aussi surpris ! Bien entendu, je vous recommande de lire « Silver ». Une trilogie que j’ai adoré découvrir et avec laquelle je n’ai pas été déçu !

Ma note : 8/10.

Merci à Elodie et aux éditions Milan pour ce partenariat !

vendredi 1 juillet 2016

Chronique : Silver - Livre 2 de Kerstin Gier


Silver – Livre 2 de Kerstin Gier.
(Genre : Jeunesse, Fantastique).

Editions : Milan
Prix : 15,20€ (Partenariat)
Date de parution française : 16 mars 2016
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : Silber, Band 2 : Das sweite Buch der Träume.

  Résumé : La vie de Liv n’est pas de tout repos : aux prises avec une famille recomposée au bord de l’explosion, elle doit protéger sa sœur, frappée d’étranges crises de somnambulisme. Sans compter que Secrecy, la mystérieuse blogueuse du lycée, se met à dévoiler ses secrets les plus intimes ! Et si tout cela avait un lien avec la sombre présence qui hante ses nuits ?


  Avec mon coup de cœur sur le tome 1 (Mon avis), il m’était impossible de passer à côté de cette suite. L’univers était top, les personnages intéressants et l’humour au rendez-vous. Un savamment mélange dont l’alchimie avait totalement opéré sur moi. Après… il est vrai que la couverture de ce tome 2 est encore plus horrible que le 1er tome. Un Photoshop raté qui fait très amateur sans vouloir offenser. Quand on a en tête les couvertures américaines ou mêmes allemandes (VO)… on se dit que Milan est passé à côté. En tout cas j’ai passé avec ce tome 2 un excellent moment !

  Dès le début on replonge dans l’univers des rêves. On se rend compte au fil du récit que des choses anormales se passent. Du coup on est curieux de découvrir la suite et d’avancer dans l’histoire. L’auteure fait des rappels ingénieux et le glossaire des personnages aide à se remettre les idées en place. Je ne savais pas du tout où Kerstin Gier voulait partir et je me suis laissé porter par le récit. Chose appréciable quand on veut être surpris.

La couverture du tome 1 en Allemagne et aux USA :
 

  Les personnages sont toujours autant sympathiques à suivre. J’adore Liv et sa petite sœur Mia. Leur complicité et leur entre-aide sont touchantes dans la relation qu’elles entretiennent. Liv évolue beaucoup dans ce tome, notamment dans le volet fantastique du livre. C’est une fille qui suit son instinct, prête à tout pour découvrir la vérité… et les neurones chauffent, je vous le dit. Mia et son côté Sherlock Holmes me plaît toujours autant. C’est une fonceuse et malgré ses 13 ans elle est très mature. Vient ensuite Henri, Grayson, Lottie, Ann, Florence, Arthur et Anabel. Des personnages qui insufflent au roman de la dynamique et des découvertes. Chacun apporte quelque chose à l’intrigue. Que ce soit dans le volet familial, amical ou encore onirique.

  Le rythme est vraiment excellent. Les chapitres sont courts, beaucoup de dialogues et l’auteure alterne entre monde réelle et monde des rêves. Ajoutez à cela une intrigue qui se développe en arrière plan… on ne peut être que charmé. Pourtant cette intrigue aurait dû être mise au 1er plan. C’est peut-être le gros défaut du livre. On ne voit se dessiner les dangers qu’assez tard dans le livre. Cela aurait été mieux de l’amener dans les 100 premières pages. Parce qu’une fois dans l’intrigue on se pose beaucoup de questions… et grâce à Liv et Mia, on devient à notre tour des Sherlock Holmes.

La couverture du tome 2 en Allemagne et aux USA :
 

 L’univers est toujours autant intéressant. Le lecteur apprend de nouvelles choses. On prend conscience que les possibilités sont encore plus larges que dans le tome 1. Ces portes, ces couloirs, ces règles et ces mystères… c’est original. L’incidence des rêves sur la réalité prend une place plus importante et avoir développer cet aspect c’est top ! Après la romance passe mais ce n’est pas ce qui est plus passionnant. J’ai davantage préféré le côté famille avec ses difficultés. En tout cas l’auteure apporte quelques révélations et retournements de situation bien amenés.

  La plume de Kerstin Gier est agréable à lire. Très fluide, hyper accessible pour un public jeune. Le monde des rêves est très imagée et on se rend compte à quel point l’auteure possède une forte inventivité. La fin est très addictive, on se prend une bombe en pleine face et… l’épilogue apporte un petit twist sympa. J’espère que l’auteure va garder cette bonne dynamique pour son tome 3 parce que c’est vraiment une super série. Dommage qu’il n’y ait pas plus eu d’humour dans le tome 2. En tout cas si vous n’avez pas lu le tome 1, foncez ! Vous ne serez pas déçus… sauf pour la couverture lol ! Pitié que Milan fasse quelque chose !

Ma note : 8/10.

Merci à Elodie et aux éditions Milan pour ce partenariat !

samedi 15 juin 2013

Chronique : Grisha - Tome 1 de Leigh Bardugo


Grisha – Tome 1 de Leigh Bardugo.
(Genre : Jeunesse, Fantasy).

Editions : Milan
Prix : 15,90€ (Partenariat)
Date de parution française : 11 octobre 2017
Année de parution originale : 2012
Titre version originale : Grisha Trilogy, Book 1 : Shadow and Bone.

  .Résumé : OMBRE. GUERRE. CHAOS. Un royaume envahi par les ténèbres. Une élite magique qui se bat sans relâche contre ce mal. Des citoyens envoyés en pâture aux créatures qui peuplent le Shadow Fold. Parmi eux : Alina Starkov. ESPOIR. DESTINÉE. RENOUVEAU. L'avenir de tous repose sur les épaules d'une orpheline qui ignore tout de son pouvoir. L'Invocatrice de lumière.


  Voilà un livre que j'avais déjà lu lors de sa première éditions chez Castelmore. J'avais adoré cette histoire et pourtant, j'avais peu de souvenirs. Seulement quelques brides d'images qui ne correspondaient absolument pas à l'histoire. La nouvelle couverture des éditions Milan est juste sublime. Et puis vous la verriez en vrai... magnifique travail de fabrication sur la couverture. Au final, cette relecture du tome 1 de Grisha aura été excellente !

  Le prologue nous plonge directement dans l’histoire. Celle de deux enfants orphelins recueillis par un Duc, où ils ont appris à se connaitre au fil du temps. Les deux orphelins, Alina et Mal, ont subit des tests par des Grishas examinateurs pour savoir si eux même étaient Grisha. Ce qui est frustrant avec ce prologue, c’est qu’on ne sait pas les résultats, ce qu’il en est ressorti. Ce qu'il s’est passé ne nous serra raconté par Alina que bien après dans le roman. On se rend compte dès le 1er chapitre qu’aucun des deux enfants n’a de pouvoirs magiques particuliers. Mal est devenu un traqueur et Alina est cartographe.

  Le prologue est écrit à la 3ème personne et je me suis demandé si tout le roman allait être comme ça. Mais en fait pas du tout, on se place du point de vue d’Alina et c’est un gros point positif. Alina est un personnage auquel je me suis tout de suite attachée. Elle est fragile mais déterminée et elle aime son métier de cartographe. J’ai adoré son évolution au fil de l’histoire et sa découverte du monde de la magie Grisha. A travers elle tout nous parait beau et merveilleux, après la pauvreté qu’elle a connue dans son enfance. Mal est aussi un personnage que j’ai trouvé sympathique malgré qu’il soit peu présent et mystérieux. En ce qui concerne les autres personnages, il y en a qui nous surprennent par le double jeu qu'ils mettent en scène. Les retournements de situations sont nombreux, et j'ai adoré !

  L’univers, la mythologie, les catégories de Grisha j’ai adoré. On découvre toutes les catégories à travers certains personnages de l’histoire. On en apprend pas mal sur les us et coutumes des Grishas, comment ils vivent, sur leur apprentissage, sur leur « pays » et surtout sur leurs capacités magiques. C’est ce qui m’a le plus fasciné pendant ma lecture. Avec Alina on apprenait, on s’entraînait et on en prenait plein la vue. Les descriptions concernant la magie m’ont beaucoup plu et je voyais parfaitement les scènes dans ma tête. C’est comme si j’y étais ou que je faisais partie d’Alina. L’auteure a vraiment créé un univers à elle qui est vraiment original, alors chapeau !

  Le roman est beaucoup rythmé. Nos personnages ne cessent de bouger, ils sont toujours dans l’action ce qui fait que le roman se lit très vite. On en veut toujours plus et l’auteur ne fait que nous combler au fur et à mesure que son histoire avance. Quand je me disais qu’il n’y avait plus d’issue possible, l’auteure nous trouvait une petite faille pour faire avancer son récit. Elle manie parfaitement bien sa plume et on voit qu’elle connait son histoire, elle sait où elle veut aller.

 Pour finir, le style d’écriture de Leigh Bardugo est vraiment captivant. Elle a une manière d’écrire qui renforce les sentiments qu’on peut percevoir de ses personnages. Les descriptions sont très bien faites et je me suis cru dans les paysages, j’ai visualisé les visages, les actions… Ce roman avait la faculté de faire passer les heures à une vitesse folle. De telle sorte que quand je devais quitter le livre, j’étais frustré de ne pas continuer. La fin et son retournement de situation m’ont beaucoup plu. L’épilogue laisse envisager une suite pleine d’actions et de rebondissements. Je n’ai qu’une hâte, lire la suite parce que j’ai des questions plein la tête. Je vous recommande cet excellent 1er tome qui m’a énormément plu.

Ma note : 8/10.

Merci aux éditions Milan pour ce partenariat !