Nos dernières chroniques...

Nos dernières chroniques...


jeudi 23 octobre 2014

Chronique : Éveille-moi de Christie Bronn


Éveille-moi de Christie Bronn. (Genre : Romance, Thriller).

Editions : Editions de la Reine
Prix : 17,45€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2014 (Sortie le 20 octobre)

  .Résumé : Il m’a retrouvée, j’ai dû fuir à nouveau et quitter Toulouse. Je me suis réfugiée à Paris, auprès d’Hugo, le seul qui connaisse mon enfance torturée. J’y ai rencontré Ethan, homme de pouvoir, séduisant et mystérieux. Immédiatement attirés l’un par l’autre, nous avons entamé une relation physique, dictée par des règles strictes, afin de gérer notre besoin mutuel de domination et de contrôle. Sera-t-il l’homme qui m’éveillera à l’amour ?


  .Les éditions de la Reine sont une toute nouvelle maison d’édition. Lorsqu’on m’a proposé ce service de presse, je suis resté sceptique. En effet, même si la couverture et le résumé m’avait rendu curieux, je pensais que ce style d’histoire était du déjà vu. Force est de constater que j’ai eu tort. La couverture du roman est ce qui m’a de suite tapé dans l’œil. Elle est simple et est tellement représentative du livre une fois qu’on l’a lu. J’ai donc passé un très bon moment de lecture.

  .Le prologue m’a de suite plu. L’auteure nous relate un fait passé qui nous pousse à continuer notre lecture. On veut comprendre pourquoi le bonheur est inaccessible pour Emily et pourquoi elle veut en profiter avant que tout bascule. Une fois ce prologue passé, le début du roman pose les bases, nous présente les personnages et les relations qu’ils peuvent avoir entre eux. On fait la connaissance des peurs d’Emily sans tout connaître de suite. Une bonne entrée en scène et on va vite parvenir à la rencontre entre Ethan et Emily.

  .Les personnages sont le point central du livre et je les ai trouvés bien travaillé. On va connaître leur passé douloureux, leurs peurs actuelles qui découlent de leurs passés et leurs idéaux dans un futur imminent. Emily, notre personnage principal est une personne très attachante. Elle vit dans la peur que son bourreau ne la retrouve et on se prend d’affection pour elle. Elle tergiverse beaucoup, se pose énormément de questions et se refuse de croire à l’amour et au bonheur. C’est un personnage très complexe psychologiquement, mais l’auteure arrive à nous la rendre réaliste. Elle a des blocages, des réminiscences de souvenirs douloureux mais elle se force à avancer. Hugo, son meilleur ami, m’a paru très sympathique. Il est toujours là, à veiller sur Emily et à la protéger parce qu’il connaît son passé. Leur relation est très mignonne mais elle m’a plusieurs fois fait lever les yeux au ciel. Quant à Ethan… je vous laisse le soin de le découvrir mais c’est un homme qui prendra une grande place au cœur de la vie d’Emily.

  .En ce qui concerne le rythme de l’histoire je l’ai trouvé bon, quoi qu’un peu lent au début. Il faut laisser le temps à l’auteure de mettre en place son histoire. Elle fait quelques petits flash-back nécessaires pour qu’on comprenne mieux le récit. Mais une fois les bases posées, les évènements vont s’enchaîner. Les chapitres sont courts ce qui amène un rythme supplémentaire. Le fait qu’Emily, en début de chapitre, s’adresse à son journal est aussi très sympathique, c’est comme si elle parlait au lecteur. L’histoire est en elle-même passionnante et l’auteure attise notre curiosité. Elle manie bien le côté peur, scène érotique et scène plus psychologique.

  .Pour la relation entre Emily et Ethan, je l’ai trouvé vraiment sympathique et sincère. Tout ne va pas trop vite. Le fait est qu’au début ce n’est qu’une histoire de sexe où les deux amants vont poser des règles. Mais on sent derrière que ça va aller plus loin pour notre plus grand plaisir. Les scènes érotiques sont soft, tout en délicatesse sans que ce soit vulgaire. Et puis, je ne sais pas, cette relation est particulière. Quand les deux personnages vont enfin se livrer l’un à l’autre, j’ai trouvé cela tellement beau que j’ai eu les larmes aux yeux.

  .J’ai cependant quelques points négatifs qui m’ont un peu chagriné. D’abord, le fait qu’Hugo appelle Emily « bébé », ça m’a dérangé. Mais le fait est que l’auteure l’utilise sans cesse. A peu près dans chaque dialogue elle utilise ce terme ou le prénom des personnages ce qui enlève un certain réalisme. D’autre part, même si on est dans l’expectative concernant le bourreau d’Emily, je regrette que le filon thriller ne soit pas plus développé. Et même vers la fin du roman, je l’ai trouvé trop vite expédié, c’était pour moi trop facile. Les paroles du bourreau m’ont paru assez déplacé et vulgaire par rapport à l’ensemble du livre. J’ai de suite été choqué par les mots employés, c’était dénigrant. Enfin, j’aurai peut-être aimé plus d’approfondissement pour certaines scènes voir même plus de description des lieux, mais le livre reste en lui-même bien construit.

  .Enfin, la plume de l’auteure est simple mais elle reste fluide et efficace. On sent une sincérité dans ce qu’elle nous raconte et dans ce qu’elle veut faire transparaître à travers ses personnages. Le côté écorché d’Emily, Hugo et Ethan ressort très bien. J’ai ressenti pas mal de choses avec son style d’écriture. La fin est vraiment très mignonne et une scène m’a beaucoup plus… on se rend compte que la couverture prend toute sa signification et c’est trooooop romantique ! Je ne peux que vous recommander ce livre. Malgré quelques points négatifs, le tout est très bien écrit. Les personnages sont attachants et l’histoire qui se développe tient la route.

.Ma note : 8/10

Merci à Christine et aux éditions de la Reine pour ce partenariat !

lundi 20 octobre 2014

*Vidéo* : Mon Carnet Livresque #30


Salut à tous !

Enfin une nouvelle vidéo pour faire le point sur mes lectures :) Il est vrai qu'avec la rentrée à la fac je n'ai pas vraiment eu la tête à tourner des vidéos mais me revoilà ! Dans cette vidéo, toutes mes lectures ont été plutôt bonnes, voir excellentes ^^ Bon visionnage !

Enjoy <3

Mes lectures passées :
   

Chronique : Le Palais des Ombres de Maxence Fermine


Le Palais des Ombres de Maxence Fermine. (Genre : Contemporain).

Editions : Michel Lafon
Prix : 19,95€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2014

  .Résumé : Paris, dans les années 1960. Nathan Thanner, trentenaire taciturne et discret qui ne vit que pour ses marionnettes confectionnées dans le secret de sa boutique, voit sa vie bouleversée par une lettre de son père auquel il ne parle plus depuis vingt ans. Cet ex-romancier à succès, dont la rumeur veut qu’il soir devenu fou, lui annonce son décès et l’héritage qu’il lui lègue : l’énigmatique maison où il vivait reclus, Le Palais des Ombres. Mais, même dans la mort, Hugo Thanner reste un être fuyant et mystérieux, à l’image de cette demeure diabolique qui semble se jouer de Nathan. Commence alors pour le jeune homme un inquiétant jeu de pistes dont l’issue pourrait le changer à jamais…


  .Maxence Fermine est un auteur dont j’avais eu des échos positifs, sans toutefois me pencher sur ses ouvrages. C’était donc l’occasion de le découvrir ainsi que sa plume, dans son retour à la littérature générale. Je dois dire que la couverture et vraiment jolie et elle reflète parfaitement l’ambiance du roman. Et puis elle fait référence à la pièce centrale du bouquin qui est « Le Palais des Ombres ». Le résumé m’avait tenté mais je dois vous avouer qu’au commencement du livre, je ne m’en rappelais plus. Totales surprises donc ! J’ai passé un excellent moment de lecture.

  .Ce que j’ai apprécié avec ce récit c’est que l’auteur ne s’attarde pas sur les fioritures… je m’explique. Maxence Fermine va droit au but et se contente de narrer son histoire de manière concise et précise. C’est ce que j’ai adoré, parce qu’on rentre directement dans le vif du sujet et de ce fait, le résumé est très vite balayé pour passer à autre chose. Chose qui m’a énormément plu, c’est que l’auteur prend le parti d’écrire un journal intime, le journal de Nathan, son personnage principal. Et ce qui est fort, c’est qu’il nous fait oublier totalement que c’est l’écriture d’un journal. On est pris dans ses mots et on se contente de lire une histoire. C’est donc un très bon début !

  .En ce qui concerne les personnages, on voit que l’auteur a voulu mettre le paquet sur son personnage principal et il a bien fait. Nathan est un personnage très attachant qui au fil de sa quête va l’être de plus en plus. Il nous livre ses angoisses, ses peurs, mais aussi ses doutes, ses moments de joie et de plénitude. Nathan est quelqu’un de solitaire, qui va peu à peu s’ouvrir grâce à la découverte du Palais des Ombres et de l’histoire de sa famille. Il se pose des questions et on s’en pose à notre tour… Vient à côté son père, Hugo, qui même mort, ne laissera pas son fils tranquille pour autant ! Hannah quant à elle, amène ce côté légèreté au roman et ça contrebalance aussi l’esprit sombre du récit. Mais il faut noter que Le Palais des Ombres est un personnage à part qui vous entraînera dans des mystères et des peurs qu’il faudra percer à jour.

  .Le rythme est excellent. Comme je l’ai dit précédemment, l’auteur va droit au but, nous explique les choses d’une manière concise et précise. De ce fait on avance vite et bien. Les chapitres sont courts ce qui amène encore du punch au récit. Mais le rythme est aussi très psychologique. On se pose sans cesse des questions. Que ce soit sur Le Palais des Ombres, sur Nathan, sur la personne qui le suit sans cesse sans se faire voir et même sur le manuscrit caché par son père. C’est un roman où vous en voudrez toujours plus et où vous allez avoir envie de retourner dans cette demeure lugubre. Sans cesse appelé par son aura sombre et mystérieuse.

  .Ce que je regrette cependant, mais je suis peut-être exigeant, c’est qu’on ne passe pas plus de temps au sein du Palais. Alors certes, je comprends les réticences de Nathan. Cette maison est hantée et est habitée par une étrange malédiction. Mais j’aurai aimé avoir plus peur, frissonner davantage que ce que j’ai pu déjà ressentir. Toutefois, le filon est bien exploité et il faut reconnaître que Maxence Fermine a une imagination débordante de bonnes idées. Son histoire tient la route, on est sans cesse curieux d’en connaître plus. Tout est cousu avec minutie et précision, de telle sorte qu’on ne saura pas le fin mot de l’histoire avant de la découvrir.

  .L’écriture de l’auteur est aussi très particulière et c’est ce qui m’a charmé dès le début. Je pense qu’avec un autre écrivain, cette histoire serait passée pour banale alors qu’au final elle ne l’est pas. Il a une écriture dans la retenue, comme si il ne voulait pas en dire trop. Son style est poétique, quasi lyrique, comme si on prenait de la hauteur à chaque mot et qu’on ne redescendait que pour le final. Justement cette fin… même si elle m’a surpris, je m’attendais à quelque chose de plus gros. A quelque chose de plus explosif ou de spectaculaire. Mais je me rends compte, que la fin n’est que la suite logique au récit et qu’elle aboutit sur un autre cap pour Nathan.

  .Pour une première avec Maxence Fermine, je dois dire que c’est une réussite. Sa plume est envoutante et captivante tellement elle chante. Ses personnages sont attachants et le récit est très prenant par les questions qu’on peut se poser. Et puis, on peut ressentir beaucoup d’émotions grâce au choix qu’a fait l’auteur de relater l’histoire comme un journal intime. C’est donc, pour Maxence Fermine, un excellent retour dans le monde de la littérature générale.

.Ma note : 8/10

La chronique de Guillaume pour cette Lecture Commune : ICI.

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

mercredi 15 octobre 2014

Chronique : Boys Out ! de Rawia Arroum


Boys Out ! de Rawia Arroum. (Genre : Science-fiction, Jeunesse).

Editons : Hachette
Prix : 16€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2014 (Sortie le 8 octobre)

  .Résumé : Dans le monde de Lyra, les hommes sont des fugitifs. Les hommes sont des proies qu’il faut éliminer. Ils n’ont qu’une utilité : la procréation. Une fois cette unique tâche accomplie, ils sont exécutés. Lyra s’entraîne dur pour être un des meilleurs éléments de cette société d’amazones. Jusqu’au jour où c’est à son tour d’être en contact avec un garçon…


  .LIVRE COUP DE CŒUR ! Voilà un roman qui me tentait, depuis qu’il est le coup de cœur des internautes dans le Tremplin Black Moon. J’avais envie de le découvrir, notamment grâce à son univers original. C’est certes la mode des dystopies, mais ici, le thème abordé est différent. Ma curiosité a donc été piquée et j’en suis ravi. La couverture est très jolie, le résumé m’a intrigué. Et je dois dire que j’ai été totalement surpris par ce roman parce qu’à part la trame de fond, je ne m’attendais pas à grand-chose. J’ai donc passé un excellent moment de lecture.

  .Dès le début, l’auteure nous plonge dans une scène d’action et nous explique les aspects de sa dystopie. On rentre directement dans le vif du sujet et c’est ce qui est intéressant. Pas de perte de temps, Rawia Arroum nous pose ses bases concernant ses personnages, les règles de son univers. Un début qui m’a beaucoup plu, qui est accrocheur et qui donne forcément envie de connaître la suite.

  .Pour les personnages, je les ai trouvés vraiment sympathiques à suivre. Lyra, notre personnage principal, est très attachante. C’est au fil de l’histoire qu’on va avoir de l’empathie pour elle. En effet, elle va évoluer d’une manière spectaculaire quand elle va se rendre compte des aspects de sa société. Elle devient alors plus humaine. Loan, on s’en méfie, tout comme Lyra le fait. On est nous-mêmes embrigadés par les ficelles de ce monde alors on est sur nos gardes. Mais ce personnage masculin est très intéressant parce qu’il est le déclencheur de tellement de choses. Vient ensuite les personnages plus secondaires que j’ai aussi apprécié. La famille de Lyra et son amie. Des personnages qui sont donc très bien travaillés, je regrette cependant de ne pas en connaître davantage sur leur passé (oui je suis exigeant ^^).

  .Le rythme est exceptionnel et le livre en devient prenant à souhait. Les chapitres sont courts, l’auteure alterne parfaitement entre, la narration pour nous raconter comment son univers a été créé, et les dialogues. J’ai cependant senti une petite baisse de régime vers le milieu mais c’est pour repartir de plus belle. Lyra n’arrête pas de bouger, elle va se remettre en question sans cesse et on est pris par ses tourments et ses problèmes. L’histoire d’amour qui va se développer entre Lyra et Loan est tellement folle que ça la rend plus belle. On ne tombe pas dans le cliché « je te vois, je t’aime », l’auteure prend son temps.

  .L’univers est ce qui m’a le plus subjugué. Etant un garçon j’ai trouvé ce monde particulièrement avant-gardiste et féministe mais au final, ce sont ces côtés qui m’ont énormément plu. L’histoire de la prise de pouvoir par les femmes nous est relatée et ça tient la route. Tout leur système est expliqué, que ce soit les emplois, les manières de se vêtir, les règles et les interdits. C’est un monde qui m’a beaucoup touché par son originalité et par la prise de risque qu’à pris l’auteure. En tout cas, sa dystopie aura eu le mérite d’être originale. Même si certains points du début m’ont « choqué », notamment par le détritus que peut être l’homme, je tire mon chapeau parce que c’est un univers qui regorge de ressources et de surprises.

  .Là où l’auteure va encore plus loin, c’est qu’elle m’a permis de me rendre compte à quel point les femmes et les hommes sont interdépendants. Même si les femmes ont pris le pouvoir, Lyra se pose des questions essentielles. C’est un univers qui laisse transparaître des messages forts qui peuvent se retrouver dans notre société. On parle du viol, on parle de procréation, de femmes battues et ce que j’ai relevé de plus important c’est qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Et je crois que Loan en est la parfaite illustration.

  .Enfin la plume de l’auteure fait de ce roman quelque chose d’addictif. Elle est simple mais efficace (comme j’ai coutume de le dire). Ce roman est un page turner assuré. A chaque fois que vous finissez un chapitre vous allez avoir envie d’en lire un autre. Et puis les 100 dernières pages sont purement addictives. On arrive trop vite à la fin et quelle fin. Mon dieu comment Rawia Arroum peut être aussi cruelle avec ses lecteurs ? Comment peut-elle nous laisser dans une telle situation ? La fin m’a achevé et franchement Rawia, j’espère que vous ferez une suite parce que j’ai encore plein de questions en tête ! Je vais m’arrêter là, mais foncez sur ce roman qui vous surprendra par son originalité et ses surprises !

.Ma note : 9/10

Merci à Matéïa et aux éditions Hachette – Black Moon pour ce partenariat !

lundi 13 octobre 2014

Chronique : Le jour où le diable m'a trouvée - Tome 2 : Quand j'ai voulu revoir le diable d'April Genevieve Tucholke


Le jour où le diable m’a trouvée – Tome 2 : Quand j’ai voulu revoir le diable d’April Genevieve Tucholke. (Genre : Jeunesse).

Editions : Hachette
Prix : 16€ (Partenariat)
Année de parution française : 2014
Année de parution originale : 2014
Titre version originale : Between, Book 2 : Between the spark and the burn.

  .Résumé : Inn’s End, village maudit au cœur des Appalaches. Lieu rongé par les rumeurs et la menace d’un garçon aux cheveux de feu qui volerait leurs rêves aux jeunes filles. Cet être démoniaque porte un nom : Brodie. Ce monstre qui sème la folie sur son passage a un frère : River. River, ce beau brun mystérieux, dont le souvenir obsède Violet, à tel point que la jeune fille est prête à se lancer dans une traque infernale, prête à affronter l’un pour mieux retrouver l’autre… Tout ne sera qu’angoisse, mensonge et sang, jusqu’à ce que Violet revoie le Diable…


  .Quand j’ai reçu de la part des éditions Hachette – Black Moon j’ai été vraiment ravie. Je n’avais pas forcément accroché au tome 1 notamment par la lenteur du roman et par l’héroïne exaspérante… Je m’étais dit que le tome 2 pouvait relever la barre puisque c’est un diptyque. Mais non ça a été tout le contraire. Bien que la couverture soit magnifique et que le résumé donne envie de plonger dans le récit, j’ai été très déçu. C’est la première fois qu’une chronique va être autant négative. Mais je me dois d’être sincère.

  .Pourtant le livre commençait bien. L’auteure nous rappelle les faits importants du tome 1 et même si j’ai été perdu par l’abondance de personnages, je m’y suis vite retrouvé. On est directement plongé dans les tourments de Violet et dans ce qu’elle espère dans le futur. Et très vite, on va se retrouver sur la route à la recherche de River. Mais ça s’arrête là, parce que tout du long, je me suis ennuyé. Je me suis demandé quand on allait avoir des révélations ou de l’action et ça n’est jamais arrivé.

  .Les personnages ne m’ont pas spécialement plu et aucun ne s’est détaché plus qu’un autre. Violet, River, Neely, Luke, Canto, Brodie ou encore Sunshine m’ont paru d’une fadeur incroyable. Ce sont des personnages qui ne sont pas assez travaillés. On ne connaît pas leur passé, leur ressenti et l’auteure ne va pas en profondeur les concernant. Ils sont là, mènent l’histoire mais ne sont pas plus intéressant que ça. Violet m’a agacé à certains moments par ses choix puérils et par sa pseudo conscience amoureuse. Depuis le tome 1, je ne crois pas à son histoire d’amour et ce tome 2 ne m’a pas conforté en ce sens. Bref, tout est là mais rien n’est approfondi correctement et c’est dommage.

  .Le rythme est assez en dent de scie. Certes les personnages bougent tout le temps et les chapitres sont assez courts mais ça s’arrête là. Pas d’action à proprement parlé, pas de révélations ou de retournements de situation. La seule chose qui aurait pu être exceptionnelle ne l’est pas parce qu’on le voit poindre à des kilomètres. C’est plat, monotone, la plume de l’auteure fait que par moment on peut avoir des angoisses et des peurs mais c’est tout. Pour tout vous dire je suis assez frustré d’être ressorti déçu de ce roman, parce qu’il y a un potentiel énorme.

  .En ce qui concerne l’univers, je vais peut-être me répéter mais ce n’est pas exploité à fond. Rien n’est expliqué, tout est bâclé et mis de côté. Le côté diabolique des frères n’est pas mis en avant tout comme leurs capacités démoniaques. Ils se passent des choses sans qu’on en comprenne le sens. A travers Violet, l’auteure aurait bien pu décrire ce qu’elle ressent lors de l’embrasement ou autre. Peut-être aurait-elle dû également alterner des chapitres avec un des frères Redding ? Why not ? Mais c’est un univers qui aurait davantage gagné à être connu s’il avait été davantage poussé.

  .Le point fort du roman et le seul en ce qui me concerne, c’est la plume et le style d’écriture d’April Genevieve Tucholke. Même si son style est assez descriptif, les tournures de phrases sont très jolies. Elle pose une ambiance oppressante et parfois glauque. Ses mots chantent, c’est limite poétique et j’ai adoré ça. Pour la fin et bien… tout ça pour ça j’ai envie de dire. Ce n’est pas une fin pour ma part. Elle est affreusement ouverte sans que le point final soit vraiment apposé. J’ai encore plein de questions et c’est une fin qui m’apparaît bâclé en y repensant.

  .Vous l’aurez compris, ce tome 2 est une grosse déception. Je n’ai pas mâché mes mots mais la sincérité doit être de rigueur. Je ne vous conseillerai pas forcément ce diptyque mais après ce n’est que mon avis. Je pense que les éditions Hachette ont publié d’autres bouquins qui sont plus à la hauteur de leur renommé. Je serai par contre tenté de lire un autre de livre de l’auteure, parce que sa plume est vraiment exceptionnelle !

.Ma note : 5/10

Merci à Matéïa et aux éditions Hachette –Black Moon pour ce partenariat !

jeudi 9 octobre 2014

*Vidéo* : Summertime Madness Book TAG


Salut tout le monde !

Je vous retrouve aujourd'hui avec une nouvelle vidéo un brin nostalgique ! L'été n'est plus là depuis quelques semaines... mais on y revient un petit peu avec ces quelques questions :) N'hésitez pas à reprendre le TAG si vous le désirez !! Bon visionnage, les questions sont dans la description de la vidéo ;D

Enjoy <3

mercredi 8 octobre 2014

Chronique : Resurrectio - Tome 1 d'Amélie Sarn


Resurrectio – Tome 1 d’Amélie Sarn. (Genre : Thriller, Fantastique).

Editions : Seuil
Prix : 14,50€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2014 (Sortie le 25 septembre)

  .Résumé : Marie se réveille un matin dans un laboratoire, le corps recouvert de cicatrices. A son chevet se tient Victor, le médecin qui l’a miraculeusement sauvée. Officiellement disparue après un grave accident, Marie doit tout réapprendre et ne rêve que d’une chose : devenir une adolescente comme les autres. Mais comment faire quand on n’a ni passé, ni identité ? Et quand des visions terrifiantes viennent hanter vos cauchemars, comme si vous aviez rassemblé en vous les souvenirs tragiques de plusieurs personnes ? Qu’est-il réellement arrivé à Marie ? Qui est-elle ? Victor détient forcément les réponses à ces questions.


  .Je voudrais au préalable remercie Amélie Sarn, l’auteure du roman, qui m’a permis de lire son nouveau livre. Merci pour votre confiance, ça fait chaud au cœur. Vous ne connaissez pas Amélie Sarn ? Cette auteure a traduit la saga « Entre chiens et loups », a écrit les deux tomes de « Clairvoyance » et « Les proies ». En tout cas, la couverture fait l’unanimité et je rejoins l’avis général, elle fait peur et est très bien réalisée. Elle représente vraiment bien ce qu’on va trouver dans le récit. Le résumé quant à lui m’a plu, parce qu’il promettait une histoire différente. Au final, j’ai passé un bon petit moment de lecture.

  .Le début est assez accrocheur même s’il est assez lent. Les 50 premières pages se font dans la douceur, la délicatesse et l’adaptation. L’auteure en dit un peu sans vraiment nous en dévoiler. On avance à petit pas, on cherche à savoir ce qu’il en est des personnages. Marie est la grande question de cette histoire et je trouve qu’Amélie Sarn, a très bien su garder le secret jusqu’au bout. Personnellement, je ne pensais pas que les faits soient imbriqués dans ce sens là !

  .Pour les personnages, l’auteure a fait le choix de les suivre à la 3ème personne. Je dois avouer qu’au début cela m’a un peu freiné dans l’empathie que je pouvais avoir. Mais au fil de l’avancée de ma lecture, je me suis attaché à eux et à leur histoire. Marie est une jeune fille sans souvenir qui va être dotée de capacités incroyables. Des visions, une ombre noire qui la suit, il y a de quoi se poser des questions et se prendre d’affection pour elle. Victor quant à lui, m’a plu dans le sens où il a évolué, comme Marie d’ailleurs. De chercheur il devient plus humain et plus aimant. Liam et Malo sont mes deux personnages coup de cœur. Liam va aider Marie considérablement à avancer et à prendre confiance en elle. Malo lui est le petit frère de Liam, tellement touchant et mignon. En tout cas, même si les personnages sont accrocheurs, j’aurai aimé en connaître plus sur leur passé.

  .Le rythme quant à lui est bon même s’il pâti un peu d’un manque de d’action et de tension. Les chapitres sont courts, les personnages ne cessent de bouger et Marie ne fait que se remettre en question. On est pris dans ses pensées, dans ses doutes et ses peurs. Mais j’aurai aimé que l’auteure installe une atmosphère plus pesante, plus noire encore qu’elle ne l’est déjà. Peut-être que l’idée de l’ombre aurait du être davantage mise en avant. Après, tout le roman se tient et on avance vite parce qu’on veut des réponses mais il reste un tome d’introduction où l’auteure met son intrigue en place.

  .La narration à la troisième personne permet d’avoir le ressenti de plusieurs personnages. Avoir le point de vue d’autres personnes amène ici un petit plus positif. Il apporte une richesse et on est conforté dans le fait de pouvoir jauger les différents personnages. Amélie Sarn a réussi à ce que le lecteur puisse sentir quand un personnage ment ou dit la vérité. De ce fait on est derrière Marie ou Victor et on les pousse. Puis, la bombe nous est lâchée dans le dernier tiers du livre et j’avoue que j’ai été surpris. Le titre « Resurrectio » prend tout son sens et j’ai hâte que l’auteure aille encore plus loin dans son idée et dans son concept.

  .Sa plume quant à elle est toujours aussi fluide et toujours aussi sympathique à lire. C’est un roman adolescent qui ne tombe pas dans le trop jeunesse et c’est agréable. Les mots sont simples mais le fait qu’on puisse ressentir et percevoir les ressentis des personnages, c’est excellent. En tout cas, la fin donne évidemment envie de connaître la suite. On se retrouve dans une autre configuration et on repart dans une nouvelle aventure. Amélie Sarn n’a je pense, pas fini de nous surprendre si ses idées deviennent nettes et abouties.

  .Je vous recommande vraiment ce premier tome qui, même s’il est dans l’introduction démarre bien les choses. Les personnages deviennent attachant au fil de notre lecture et la narration à la troisième personne amène un petit plus au niveau des protagonistes. L’univers créé autour de Marie est à peine dévoilé à la fin mais il laisse présager de belles choses. Et puis même si le livre manque un peu d’action et de tension, l’auteure sait écrire parce qu’à la fin, elle contrebalance en nous en offrant davantage. Vraiment hâte de lire la suite !

.Ma note : 7,5/10

Merci à Amélie Sarn et aux éditions du Seuil pour ce partenariat !