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jeudi 22 août 2019

Chronique : La Maison des oiseaux d'Allan Stratton

La Maison des oiseaux
Allan Stratton

Éditions : Milan
Prix : 15,90€ (Partenariat)
Date de parution française : 29 mai 2019
Année de parution originale : 2018
Titre version originale : The Way Back Home

Résumé : Harcelée par sa cousine, rejetée par ses camarades et incomprise de ses parents, Zoe Bird entretient une relation très forte avec sa grand-mère, qui semble pourtant perdre peu à peu la tête. Lorsque ses parents placent la grand-mère dans une maison de retraite, Zoe décide que le moment est venu de se libérer. Elle fait sortir clandestinement sa grand-mère de la maison de retraite, et, ensemble, elles partent dans un voyage à travers le pays à la recherche de l’oncle de Zoe dont personne n’a de nouvelles depuis longtemps. Mais la réalité crue et les secrets de famille bien enfouis vont s’inviter sur leur chemin…


Avez-vous un lien particulier avec vos grands-parents ? Et plus particulièrement avec vos grands-mères ? La parenté c'est le thème principal du livre d'Allan Stratton publié chez les éditions Milan (label Page Turners) 🤗

Zoé est la petite fille de Grace Bird, sa grand-mère. Cette dernière perd un peu la tête alors son fils, le papa de Zoé, décide de la placer dans une maison de retraite. Zoé n'est pas d'accord et décide de la faire sortir en douce... pour aller retrouver son oncle : un certain Teddy 😉

J'ai tellement adoré cette lecture. C'est tendre et notre cœur fond quand on voit la relation qu'ont Zoé et Grace 😍 C'est tellement touchant cette dévotion et cette volonté de préserver sa mamie ! C'est aussi rigolo car Zoé n'a pas sa langue dans sa poche... tiendrait-elle ça de sa grand-mère ? Et c'est un récit qui nous fait voyager car les filles vont aller à Toronto ! Entre amour des siens et voyage surprise, le récit est pleins de rebondissements.

Un texte qui aborde aussi la maladie d'Alzheimer et sa dégénérescence progressive. Je remercie l'auteur d'avoir su mettre en avant cela avec subtilité et sensibilité 🙂 Et surtout de montrer qu'il y a des hauts et des bas. C'est une maladie qui est peu mise en avant dans les romans, notamment dans les fictions.

La famille est aussi au cœur de l'histoire. C'est un thème qui me tient à cœur ! Que ce soit la relation de Zoé avec ses parents, sa cousine ou sa mamie... tout est important. Allan Stratton nous montre que ça peut évoluer et que même dans une famille... il y a des personnes à mettre de côté 😉 Et puis la maison est un personnage à part entière ! C'est comme si elle avait une âme, une emprunte sur les personnes qui ont pu vivre à l'intérieur. Je trouve que c'est narré d'une très belle manière. On aurait envie d'y vivre.

➡️ "La Maison des oiseaux" c'est aussi un secret qui entoure la disparition de l'oncle Teddy. Est-il mort ? S'est-il suicidé ? Vous serez surpris par la révélation, j'en suis persuadé ! Un bon roman YA que je recommande vivement. Allan Stratton est un auteur à suivre de près 😏

Ma note : 8,5/10

Merci à Sara et aux éditions Milan pour ce partenariat !

samedi 6 juillet 2019

Chronique : La Partition de Diane Brasseur

La Partition
Diane Brasseur

Éditions : Allary
Prix : 20,90€ (Partenariat)
Date de parution originale : 2 mai 2019

Résumé : Un matin d’hiver 1977, Bruno K, professeur de littérature admiré par ses étudiants, se promène dans les rues de Genève. Alors qu’il devise silencieusement sur les jambes d’une jolie brune qui le précède, il s’écroule, mort. Quand ses deux frères Georgely et Alexakis apprennent la nouvelle, un espoir fou s’évanouit. Le soir même, ils auraient dû se retrouver au Victoria Hall à l’occasion d’un récital de violon d’Alexakis. Pour la première fois, la musique allait les réunir. La Partition nous plonge dans l’histoire de cette fratrie éclatée en suivant les traces de leur mère, Koula, une grecque au tempérament de feu. Elle découvre l’amour à 16 ans, quitte son pays natal pour la Suisse dans les années 20 et refera sa vie avec un homme de 30 ans son aîné. Une femme intense, solaire, possessive, déchirée entre ses pays, ses fils et ses rêves. Une épouse et une mère pour qui l’amour est synonyme d’excès.


Que seriez-vous prêts à faire pour que vos enfants réussissent dans la vie ? C'est la trame de fond du roman de Diane Brasseur publié chez les éditions Allary ! Un beau coup de cœur inattendu ❤

Tout bascule le jour où Bruno, l'aîné de 3 frères, décède d'une crise cardiaque, dans les rues de Genève. On repart alors dans les 20's, suivre Koula la mère des trois frères. Cette femme et mère qui va tout donner pour sa famille, sa fratrie.

Je suis parti sceptique mais cette histoire m'a attrapé dans ses filets ! La narration était spéciale, il n'y a pas de dialogue et le point de vue est partagé entre plusieurs personnages. Pourtant, je ressors conquis par le récit, l'histoire, ce voyage et la fresque familiale 😊 Il y a tous les ingrédients pour que cette histoire soit sensationnelle et puissante !

Un roman sans dialogue, c'est comme un cookie sans pépites de chocolat... quasiment impossible. Mais Diane Brasseur a une plume exceptionnelle ! D'une grande qualité littéraire... l'écriture d'un roman de haut vol que je n'aurais jamais pensé lire ! On oublie les dialogues et on plonge dans le récit 🙂 Je ne m'aurais pas pensé à la hauteur d'un tel roman et surtout je n'aurais jamais pensé en apprécié la qualité !

La fresque familiale est enrichie par ces points de vue multiples. Ces derniers donnent de l'ampleur, de la richesse à l'histoire et de la profondeur. Les personnages nous touchent, le contexte historique ne les épargne pas... Pourtant on a hâte de découvrir leur évolution et ce qu'ils vont devenir 😉

Contexte historique bien dépeint, pays visités avec un folklore qui donne envie. Et en toile de fond la musique. Elle berce les cœurs brisés, les au revoir difficiles et les ambitions démesurées. Que faire quand une mère vous voit virtuose et que la vie en décide autrement ? 🤔

➡️ La Partition est un coup de cœur que je vous recommande. De part les valeurs véhiculées, la plume intense, les personnages sincères, ce goût du voyage et cette musique qu'on aurait envie d'écouter en permanence 😍

Ma note : 10/10

Merci à Louise, Charline et aux éditions Allary pour cette lecture !

Chronique : Elle s'appelait Camille de Lucie Galand

Elle s'appelait Camille
Lucie Galand

Éditions : Didier Jeunesse
Prix : 13,90€ (Partenariat)
Date de parution originale : 19 juin 2019

Résumé : Contraint de passer ses vacances dans la maison d’enfance isolée de sa mère, Lucas pensait s’ennuyer tout l’été. Mais lors d’une promenade en forêt, il aperçoit un faisceau de lumière qui le guide vers une jeune fille à la beauté surnaturelle, puis il s'évanouit. À son réveil, Lucas se met en quête de la jeune fille et réveille un secret familial enfoui depuis bien trop longtemps…


Avez-vous l'habitude de lire des romans jeunesses ? Avant sa parution, j'ai eu la chance de lire le roman de Lucie Galand publié chez Didier Jeunesse 😁

J'ai beaucoup aimé cette histoire. Lucas va partir en vacances avec sa famille dans le village natal de sa maman. Il va découvrir dans la forêt une apparition, le fantôme d'une petite fille de 13 ans s'appelant Camille 🤔 Ce qu'il apprendra, c'est que Camille est morte 40 ans auparavant ! De là, on va se poser beaucoup de questions. Pourquoi une telle apparition ? Pourquoi Camille apparait-elle en la présence de Lucas ? Sa famille est-elle liée à sa disparition ?

Le récit mêle plusieurs thèmes : la famille, les secrets, les relations filiales et fraternelles, une enquête, l'adolescence et les retours vers le passé ! Le roman est bien construit et on se laisse porter par l'excellente plume de Lucie Galand 😉 Les 130 pages se lisent avec facilité et les ados seront ravis de tourner les pages avec avidité !

Avec mon œil d'adulte, je n'ai pas eu de surprises parce que j'avais deviné les liens entre le passé et le présent. Mais un enfant / ado y trouvera son compte ! Pour débuter ou reprendre la lecture, c'est un roman parfait 🤗

➡️ Elle s'appelait Camille est un bon roman jeunesse ! Addictif, bien construit, avec une pointe de suspense et un côté fantastique... Je suis sûr qu'il trouvera son public, notamment grâce à la belle plume de l'auteure 😏

Ma note : 8/10

Merci aux éditions Didier Jeunesse pour ce partenariat !

dimanche 6 mai 2018

Chronique : Hier encore, c'était l'été de Julie de Lestrange

Hier encore, c’était l’été 
Julie de Lestrange

Editions : Le Livre de Poche
Prix : 7,90€ (Partenariat)
Date de parution originale : 10 mai 2017

Résumé : Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l’enfance. Ensemble, ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence. Mais, lorsqu’à vingt ans, la vie les prend, la chute est brutale. En une décennie, cette jeunesse perdue mais pas désillusionnée va devoir se battre pour exister. A travers les drames subsistent alors l’amitié, les fous rires et les joies. Et l’amour, qui les sauvera.


  La lecture de Hier encore, c’était l’été, c’est d’abord celle d’une rencontre sur les réseaux sociaux. Julie de Lestrange m’a contacté sur Instagram pour me proposer la lecture de son roman. J’ai accepté avec plaisir parce que j’avais déjà vu passé de nombreux bon avis sur son livre. Et j’ai trouvé la démarche de Julie sincère et amicale, sans pression. J’adore la couverture, encore plus que celle du grand format sortie chez Mazarine. Je me suis donc lancé dans cette lecture… et j’ai adoré !

  Dès le début, on fait la rencontre de cette bande d’amis, que l’on va suivre par la suite lorsqu’ils auront 20 ans. C’est l’histoire du grand livre de la majorité, d’une farce entre eux pour rigoler… et puis l’auteur revient dans le passé pour nous présenter la genèse des deux familles que l’on va suivre. J’ai beaucoup aimé ce chapitre introductif. Même si j’ai eu peur de partir au final dans un roman historique. Mais il n’en est rien. Le récit est résolument contemporain, pour mon plus grand bonheur.

  Il y a beaucoup de personnages et j’ai appréhendé de ne pas savoir au fil de ma lecture qui pouvait être qui. Pourtant, Julie de Lestrange nous met à l’aise. Elle prend le temps de faire des rappels pour voir les différents liens et j’ai fortement apprécié cette attention. Je me suis beaucoup attaché à Alexandre, le personnage qu’on va le plus suivre. Amoureux, paumé, en transition, heureux, triste ou encore en phase avec sa vie… c’est un personnage complet que j’ai apprécié suivre. Un peu facétieux aussi, j’ai eu l’impression qu’il était le pivot de l’histoire et qu’avant de regarder son propre nombril, il voulait le bien des autres avant tout. Je ne pourrais pas m’arrêter sur tous les personnages mais je les ai tous apprécié. Un peu plus, un peu moins mais ce groupe d’amis m’a touché. Par la bienveillance qu’ils ont envers les autres et par les liens soudés qui les unissent depuis des années.

  Le roman se lit bien. Je trouve qu’il est bien équilibré entre les dialogues et les passages de narration. On a toujours envie de savoir comment les personnages vont évoluer et s’ils vont évoluer. J’ai trouvé le récit dynamique, bien construit et aussi touchant par moment. Quelques petites longueurs n’ont pas gâché mon plaisir lors de la lecture. J’ai aussi apprécié que l’histoire se déroule sur plusieurs années. Cela apporte une certaine profondeur et les personnages peuvent faire des pas plus grands.

  Julie de Lestrange ne raconte pas qu’une belle histoire d’amitié. C’est tout une fresque familiale, intergénérationnelle et sociale. Ça parle d’amour, de remises en question, de maladie, de mal être et de paraitre… les sujets sont traités avec justesse et j’ai aimé m’y plonger. L’auteur écrit aussi très bien. C’est fluide, on se laisse emporter par la vie de cette bande d’amis. J’ai maintenant hâte que le 2nd tome, Danser encore, sorte en poche pour le lire. Parce que oui, j’ai eu l’impression de faire partie de cette bande d’amis.

Ma note : 8/10.

Merci à Julie de Lestrange pour ce partenariat !



mardi 1 mai 2018

Chronique : Sauveur & Fils - Saison 4 de Marie-Aude Murail

Sauveur & Fils - Saison 4 
Marie-Aude Murail

Editions : L’école des loisirs
Prix : 17€ (Partenariat)
Date de parution originale : 17 janvier 2018

Résumé : Comment résoudre tous nos problèmes ? On peut, comme Jean-Jacques, s’enfermer dans sa chambre et ne plus penser à rien en dégommant des terroristes sur son ordinateur. On peut, comme Gabin, s’enfoncer des écouteurs dans les oreilles et passer ses nuits en compagnie des zombis de The Walking Dead. On peut aussi, comme Frédérique, demander à une voyante de lire l’avenir, ou bien, comme Jérôme, s’enfuir en abandonnant femme et enfants. Mais on peut également consulter monsieur Sauveur Saint-Yves, psychologue clinicien, comme Solo, comme Margaux, comme Samuel, comme Ella, et regarder la vie en face. Le bonheur sera peut-être au rendez-vous.


  Je ne pense pas que ma chronique sera super longue. C’est un tome 4 et je ne vais pas en dire beaucoup. Pour ceux qui me connaissent, vous savez que j’apprécie cette série. Les tomes 1, 2 et 3 ont été des lectures fraiches qui m’ont fait un bien fou ! Marie-Aude Murail reprend tout ce qui a fait le succès de ses précédents ouvrages… et réussi à faire aussi bien, voir mieux ! Cette saison 4 a tenu toutes ses promesses.

  J’apprécie toujours autant les personnages. Qu’ils soient du côté médical de Sauveur ou du côté de sa vie privée. Toutes les personnes que l’on rencontre apportent ce petit quelque chose en plus qui rend le récit fascinant. On s’attache à eux, on les déteste parfois… mais ce qui est sûr c’est qu’on espère le meilleur pour chacun. Qu’ils aient des problèmes avec leurs enfants, dans leur couple ou de manière solitaire : je voulais qu’ils ressortent du cabinet de consultation un peu plus fort. Parce que Marie-Aude Murail a cette capacité à rendre empathique son lecteur. On l’est aussi avec la famille recomposée de Sauveur : Lazare son fils, Louise sa compagne et ses enfants Paul et Alice. C’est comme si l’auteur avait créé une énorme famille avec tous ses personnages. Et ça met du baume au cœur !

  L’histoire se lit vite… voir trop vite peut-être (à prendre comme une qualité !) Il y a beaucoup de dialogues ce qui permet de fluidifier l’ensemble du récit. On est constamment dans l’échange, dans l’introspection, la recherche de solutions. C’est une histoire avec laquelle on se sent bien. Avec laquelle on a toujours envie de revenir. Le gros point fort également c’est le rire. Que ce soient les enfants ou les adultes, certains personnages ont une sacrée répartie !! Et quand on me fait rire, c’est que je suis à fond dans l’histoire. Donc au final, c’est qu’elle me plait.

  Ce que j’apprécie aussi dans cette série, ce sont les divers thèmes abordés. La famille recomposée, l’identité familiale, la scarification, les problèmes d’école etc. Chaque adulte ou adolescent peut s’y reconnaître et avoir un questionnement sur un sujet particulier. La plume de l’auteur est super. L’histoire se lit hyper bien. Il n’y a pas de temps mort, ni de longues descriptions. On ne lâche pas le texte et c’est super dynamique. Bref vous l’aurez compris, j’adore cette série. N’hésitez pas à commencer par le 1er tome qui j’en suis sûr, saura vous convaincre !

Ma note : 8/10.

Merci à L’école des loisirs pour ce partenariat !

dimanche 28 décembre 2014

Chronique : Les mensonges ne meurent jamais de Séverine de la Croix


Les mensonges ne meurent jamais de Séverine de la Croix. (Genre : Contemporain).

Editions : Michel Lafon
Prix : 14,95€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2014

.Résumé :
Une femme qui disparaît.
Un couple en danger.
Les terribles secrets d’une famille.
Un compte à rebours implacable.


  .Grâce aux éditions Michel Lafon, je fais de véritables découvertes. Je découvre souvent des auteurs français qui écrivent des pépites. Séverine de la Croix, ne fait pas exception à la règle. Son livre m’avait d’abord tenté par sa couverture qui représente parfaitement une scène du roman. Je n’avais pas lu le résumé, mais rien que la phrase présente sur la 1ère de couverture m’avait attiré. Ce bouquin n’est pas un coup de cœur mais il s’en rapproche ! J’ai passé un excellent moment de lecture.

  .Dès le début c’est le prologue qui m’a rendu curieux et qui n’a pas cessé de me hanter durant le récit. Il est mystérieux, emprunt d’ombres et d’incompréhensions. Ensuite, l’auteure alternera entre le moment de la disparition de Manon et ce pour quoi elle s’est mise en quête de vérité. Si au début, cela peut paraître déroutant et dérangeant, on prend vite le coup. Le livre en devient alors subtilement addictif.

  .Les personnages sont le ciment de ce récit de secrets de famille. Manon en est le point central et le moteur. C’est une femme à laquelle je me suis attaché avec une force incroyable. Elle est déterminée et courageuse dans ce qu’elle va entreprendre. Mais elle se révèlera aussi torturée psychologiquement par les faits qu’elle va découvrir. Parce que les secrets sont au cœur de sa famille depuis des générations. Je pourrais encore vous parler d’Adèle sa mère, ou de Louise sa grand-mère mais je ne veux pas en dire trop. Je peux juste dévoiler que derrière les apparences il y a parfois des cicatrices enfouies encore plus profondément. Ce sont des personnages qui vous révulsent, que vous aimez, que vous détestez ou que vous admirez. Mais ils sont bien travaillés et permettent à l’histoire d’avancer.

  .Le rythme est quelque chose d’intéressant dans ce récit. Même si les chapitres sont longs, c’est la curiosité qui nous pousse toujours à lire plus. Je ne saurai comment dire, mais il y avait un truc dans l’écriture qui m’a plu. Ce petit truc a rendu le roman complètement addictif. Pour vous dire, je l’ai commencé un soir à 22h15 et je me suis arrêté à 1h du matin en ayant lu 173 pages ! Ca se lit tellement vite qu’on ne s’en rend même pas compte. L’alternance des points de vue, le jeu entre le présent et le passé font qu’on est sans cesse avide d’être informé sur l’après. Et ce prologue qui m’obsédait depuis le départ… comment ne pas finir sa lecture au plus vite pour comprendre !

  .Ce qui est aussi exceptionnel c’est l’histoire de famille que l’auteure a développé. Franchement, j’aurai cru que ce récit s’était réellement passé. Que Manon était un personnage réel et qui existait dans la vraie vie. Les secrets (il n’y en a pas qu’un), sont toujours plus poussés. Plus on en apprend et plus on a envie d’en apprendre. Plus on en apprend et plus on est dégouté ou choqué par ce qu’on nous révèle. C’est une histoire de dingue je vous le dit. Mais une histoire qui fait tout de même réfléchir sur les nobles familles. La quête de la préservation du patrimoine et de la reconnaissance sera poussée à son obsession !

  .Enfin, l’écriture de l’auteure est ce qui fait le charme du récit. Cette auteure va droit au but et possède un style sincère qui vous charmera à coup sur. C’est un style réaliste, simple et qui touche. On se prend dans l’histoire, on s’éprend de ces personnages et ça marche tout simplement. La fin est une belle leçon de vie et permet au lecteur d’être rassasié par tout ce qu’il a découvert. Je dirai même que la tension est présente pendant la quasi-totalité du roman. En tout cas je vous le recommande vraiment. Séverine de la Croix est à surveiller de près. Ce sont de ces auteurs français qui vous surprennent. N’hésitez pas et foncez lire « Les mensonges ne meurent jamais » !

.Ma note : 9/10


Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !