Nos dernières chroniques...

Nos dernières chroniques...


Affichage des articles dont le libellé est Flammarion. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Flammarion. Afficher tous les articles

jeudi 31 janvier 2019

Chronique : Un si petit oiseau de Marie Pavlenko

Un si petit oiseau
Marie Pavlenko

Editions : Flammarion
Prix : 17,50€ (Partenariat)
Date de parution originale : 2 janvier 2019

Résumé :  « Elle ferme les yeux, écoute la nuit, elle sent battre le cœur de la Terre, sous elle, celui des hommes, des arbres, des animaux, ce cœur nocturne qui bat depuis le commencement, qui battra après elle. Elle appartient à ce monde immense. Et son bras, peut-être, alors, est dérisoire. »


Perdre son avant bras dans un accident de la route chamboule une existence, aurions-nous été capables de reprendre goût à la vie ?

C'est la question principale du roman de Marie Pavlenko Un si petit oiseau, publié chez Flammarion Jeunesse 😉 Après Je suis ton soleil, elle revient avec un roman poignant qui fait du bien !

Abi était une adolescente comme les autres jusqu'à son accident. Pourtant, sa vision de l'avenir va totalement être bouleversée avec ce drame 😑

J'avais hâte de retrouver la plume de Marie Pavlenko. L'auteure envoie du lourd dès le début en nous narrant l'accident et ses conséquences. On se rend vite compte du basculement et des efforts que doit faire Abi dans sa vie de tous les jours. S'adapter et avoir un dégoût de soi-même n'est pas une chose simple pour une ado. Et Marie Pavlenko nous le montre à la perfection ! 👏

Ce roman est à la fois sombre et lumineux. Sombre pour la vie dure d'Abi, la pénibilité de son quotidien, le regard des autres, les blagues parfois douteuses de certaines personnes. Et lumineux pour son goût de vivre, d'aller de l'avant, d'être résiliente malgré ce mal qui la ronge. Une dualité bien exploitée dans le rythme du roman. Plus on avance et mieux on respire avec Abi 😍

Les personnages sont un élément central du roman. J'ai l'habitude de dire que Marie Pavlenko sait les rendre authentiques et sincères... c'est encore une fois le cas 👌 Elsa et Thomas, des parents aimants qui font tout pour alléger le quotidien de leur fille. Coline la tante un peu loufoque que j'ai adoré et qui malgré ses bourdes adore sa nièce et son moignon. Mais aussi Millie, sa sœur qui va se révolter car mise à l'écart depuis l'accident... et puis Aurèle que je vous laisse découvrir 😉

Je pourrais en dire des tonnes sur l'histoire : l'écriture immersive et addictive, les sentiments bien décrits et la prise de conscience d'Abi sur son avenir qui arrive tout en douceur ❤ 
➡️ Un roman ado à découvrir de toute urgence. Marie Pavlenko est mon auteure française préférée en YA et elle le prouve encore une fois 😘 Bravo !

Ma note : 9/10

Merci à Flammarion Jeunesse pour ce partenariat !

mercredi 7 février 2018

Chronique : Piégés - Tome 1 : Dans le train de l'enfer d'Hubert Ben Kemoun

Piégés - Tome 1 : Dans le train de l’enfer 
Hubert Ben Kemoun.
(Genre : Thriller, Jeunesse).

Éditions : Flammarion jeunesse
Prix : 13€ (Partenariat)
Date de parution : 3 Mai 2017

  Résumé : Teddy s’assit, le sac rouge cadenassé, bien posé sur le siège à côté de lui. Interdit d’ouvrir et d’ausculter ce bagage, il connaissait la règle. Un mulet transporte son chargement sans se préoccuper de ce qu’on lui a posé sur le dos. Il était 14 h 23 quand il prit place dans le wagon du train à destination de Toulouse. Celui-ci s’arrêterait à Bordeaux à 17 h 42. À peine plus de trois heures. Une affaire vite pliée. » Mais ce qui semblait tranquille devient très vite un enfer… Quand le hasard se met à nous jouer des tours, il ne sert à rien de chercher à lui échapper.


  Lorsque nous avons reçu le programme de fin d’année des Éditions Flammarion (oui, je suis très en retard sur mes chroniques, je suis désolée !!), j’ai été attirée par le tome 2 de cette série : Piégés entre les murs de la nuit. Déçue d’avoir manqué la sortie du premier, ils ont très gentiment accepté de m’envoyer Piégés dans le train de l’enfer en attendant le second. Je les remercie pour ce partenariat, j’avais besoin d’une lecture courte et intense, c’est ce que j’ai eu !

  Sur la couverture l’annonce est claire : 3h pour t’en sortir ! Pour me mettre dans l’ambiance j’ai choisi de sortir de ma PAL ce roman sachant que j’avais ces 3h devant moi pour le lire. Dès les premières pages le rythme est donné par les indications temporelles en titre de chapitre et par les horloges en marge des pages. Puis j’ai été agréablement surprise de découvrir une alternance de narration entre les divers passagers du train. L’intrigue avance ainsi vite et ce rythme haletant aide le lecteur à enchaîner les chapitres pour connaître le sort de chacun.

  Nous rencontrons tour à tour tous les voyageurs de ce wagon. Il y a bien sûr Teddy, notre principal héros, mais aussi Dimitri, Mathilde, Ousmane, Grégoire ou encore Solène et Pauline. Chacun à leur façon ont un rôle à jouer dans le déroulement de ce récit. Le suspense est bien présent, ce qui n’enlève rien au plaisir de lecture. Les personnages peuvent paraître juste survolés, pas assez approfondis, mais la durée du roman l’explique et cela ne nous empêche pas de nous attacher à quelques uns d’entre eux. Et d’en détester d’autre !! Il y a aussi ce narrateur agressif, violent et sanglant qui ajoute du piment à l’intrigue.

  La construction atypique choisie par l’auteur contribue à l’envie de poursuivre l’histoire. La plume est simple, fluide et pertinente : efficace !

  Je pense que Dans le train de l’enfer plaira certainement aux adolescents qui constituent le public cible de ce court roman. J’ai pour ma part apprécié ma lecture et j’ai hâte de pouvoir lire le second volume pour voir si Hubert Ben Kemoun réussit à me convaincre une nouvelle fois.

Ma note : 7,5/10

Merci aux éditions Flammarion Jeunesse pour ce partenariat !

lundi 28 novembre 2016

Chronique : Comment j'ai tué mon père de Frédéric Vion


Comment j’ai tué mon père de Frédéric Vion.
(Genre : Autobiographique).

Editions : Flammarion
Prix : 18€
Date de parution originale : 7 octobre 2015

  Résumé : Comment s’en sortir quand on est un petit garçon dans une famille apparemment très ordinaire, mais que son père est un tyran domestique et qu’un monde s’écroule autour de soi ? Un père violent, une époque qui l’est aussi, et l’Histoire qui s’en mêle : tout concourait à démolir le narrateur… à moins qu’il n’arrive à se montrer plus résistant qu’eux.


  Autant vous le dire tout de suite, je ne vais pas être tendre avec ce roman. Et je m’en excuse d’avance parce qu’il est en plus autobiographique. Je l’ai lu dans le cadre du Prix du livre numérique organisé par Youboox. J’étais pourtant tenté par l’histoire et par ce qu’elle pouvait apporter au lecteur. Tout en sachant que c’était en plus un journaliste qui l’avait écrit… je trouvais ça encore plus intéressant. La couverture est elle attirante et reflète bien ce que peut nous dévoiler le résumé. Au final je ressors déçu de ma lecture. Frédéric Vion est assurément un bon journaliste mais nous ne sommes pas tous nés pour devenir écrivain…

  L’auteur commence dès le début par la présentation d’un père tyrannique aimant les armes à feu. Ça m’a beaucoup surpris qu’une personne d’autorité ait ce penchant. Surtout en ayant des enfants si jeunes… on ne sait jamais ce qu’il peut arriver. C’est un début qui accroche et j’ai donc eu envie de poursuivre ma lecture. Même si ça peut paraitre déstabilisant, la curiosité était là et c’est le principal, n’est-ce pas ?

  Autant vous dire que je ne me suis pas du tout attaché aux personnages. Que ce soit le petit Frédéric ou même les autres membres de la famille. Le fait est que l’auteur remonte le temps et narre l’histoire depuis son arrière grand-père. C’est comme si j’avais sous les yeux une déclinaison de génération sans pour autant rentrer dans le vif su sujet. Alors oui certaines anecdotes choquent ou font sourire. Mais on en reste là. Les personnes ne sont pas assez mises en avant, ne sont pas développés et l’auteur s’y est perdu. Pour moi je lisais le bouquin sans y trouver un grand intérêt.

  Heureusement que le livre est super court, environ 150 pages. Je lisais mais je m’ennuyais. J’ai trouvé que la narration descriptive alourdissait le récit. Si je me rappelle bien il n’y a aucun dialogue. Faire un choix aussi culoté ne marche pas pour ma part. Cela ne permet pas aux personnages d’interagir entre eux, de leur donner un peu de vie et d’humanité. Le récit est très froid, on reste à la surface et c’est bien dommage.

  Frédéric Vion a par contre su m’intéresser pour le pan historique de la Moselle. C’est détaillé et bien décrit, les recherches sont là et on sent le travail. Sur le reste, c’est juste l’histoire en elle-même qui ne m’a pas plu. Peut-être que les choix de l’auteur n’ont pas été les bons. J’aurais vu ce récit d’une toute autre manière. Je suis aussi peut-être passé à côté, c’est possible. Mais je suis resté sceptique le manque de développement du thème principal.

  En ce qui concerne la plume de l’auteur, je n’ai rien ressenti de particulier. J’ai eu l’impression qu’il couchait des souvenirs sur le papier et que ça lui faisait du bien de s’épancher sur tel ou tel sujet. Un peu brouillon, un peu mal fait… Et la fin m’a assez surprise parce que justement j’ai tourné la page et paf, plus d’histoire ! C’était fini alors que je pensais être à 80% du roman. Dommage pour moi, mais ce roman n’aura pas été une franche réussite.

Ma note : 5/10.

Merci à Youboox pour ce partenariat !