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vendredi 7 juillet 2017

Chronique : ADN Vampire - Tome 1 : Carmine d'Élodie Loch-Béatrix


ADN Vampire – Tome 1 : Carmine d’Élodie Loch-Béatrix.
(Genre : Fantastique, Jeunesse).

Editions : Le Gâteau sur la Cerise
Prix : 16,50€ (Partenariat)
Date de parution originale : 7 juin 2017.

  Résumé : Carmine n’est pas une adolescente comme les autres, elle est une V1. Après un incident à New-York, sa famille s’installe à Inverness, en Écosse, et Carmine entre au prestigieux Saint Andrew College où elle compte bien s’amuser avec ses nouveaux pouvoirs et défier l’autorité de ses parents pro-humains. Elle va cependant devoir apprendre à cerner ses propres limites : est-elle prête à blesser ses amis humains ? Se laissera-t-elle entraîner par Arthur, lui aussi un V1 ? Comment gérer pulsions amoureuses et soif de sang ? Sa curiosité et son goût des polars vont aussi l’engager dans une enquête dangereuse qui pourrait bien réveiller des démons du passé.


  Il y a très longtemps que je ne m’étais pas lancé dans un récit avec des vampires. A vrai dire, j’ai fait une overdose du genre après Twilight et la mode de la bit-lit. Du coup, j’hésite toujours à me replonger dans cet univers. Pourtant ici, j’ai donné sa chance au roman. Vous allez me dire : pourquoi ? Parce que c’est une nouvelle maison d’édition avec des gens passionnés qui se lancent dans l’aventure. Et il faut les soutenir. Ensuite parce que je connais l’auteur (coucou Élodie). Et surtout parce qu’on me promettait un univers vampirique original. Au final, j’ai passé un agréable moment avec ADN Vampire. Je ne regrette pas d’avoir dit oui !

  Chaque partie débute par un chapitre dans le passé en 1746. C’est une manière originale d’accrocher le lecteur alors qu’il s’attend à lire une histoire en 2017. Personnellement, ça m’a rendu curieux de savoir quel était le lien entre ces deux époques. Et puis on découvre Carmine, nostalgique de son déménagement. L’auteur place son histoire, renseigne le lecteur sur l’univers des vampires. Elodie Loch-Béatrix explique en quoi Carmine est différente des autres : elle est une V1. La première génération de vampires nés sans être transformés.

  Carmine est une jeune fille attachante que j’ai apprécié suivre. Elle est peut-être un peu trop téméraire ou parfois trop naïve. Mais c’est ce qui la rend charmante. J’ai aimé sa façon de réfléchir, sa façon de prendre des initiatives et de se tromper. Carmine va évoluer au fil du récit et c’est appréciable de la voir grandir. C’est comme si elle sortait de l’adolescence au début du roman et qu’elle commençait à la fin à être adulte. Le petit truc en plus : elle est intelligente. Carmine est entourée d’autres personnages. Des vampires mais aussi des humains : Gary, Arthur, Lila… Chacun va se dévoiler, on se méfie de certains et pas d’autres. Tous vont jouer un rôle auprès de la jeune fille afin que l’enquête sur le tueur aboutisse. Ce sont en tout cas des personnages intéressants et profonds qui m’ont ému et parfois fait rire.

  Le rythme est bon ! Déjà on a le chapitre dans le passé qui pimente un peu l’intrigue. Puis les chapitres dans le présent qui ne sont pas spécialement longs. Du coup, cela apporte une belle fluidité au récit avec des dialogues pour donner du dynamisme ! Ce qui est aussi top c’est qu’il y a un côté thriller original en plus du genre fantastique. On a au final une double intrigue entre l’adaptation de Carmine à sa condition de V1 et la recherche du tueur. Perso ça m’a rendu curieux et attentif des moindres détails.

  Je trouve qu’Élodie Loch-Béatrix a su renouveler le genre vampirique. Donner un coup de peps avec cette originalité, c’est bien trouvé. Carmine doit s’adapter, contrôler sa soif, contrôler ses crocs, ses aptitudes surnaturels et les développer. J’attends personnellement encore plus de détails dans le prochain tome ! Bien mais pas assez à mon goût. Le côté thriller est aussi bien mené. Je me suis totalement fait berner par l’identité du tueur. Mais c’est aussi ça qui est bien !

  L’écriture de l’auteur est simple mais efficace. Il n’y a pas de fioriture, on va droit au but et c’est important pour la cible des lecteurs. Si jamais il y a trop de descriptions, on s’ennuie vite. J’ai aussi adoré le dépaysement en Ecosse, rares sont les histoires qui se déroulent dans ce pays. Et puis l’épilogue… mais c’est quoi cette révélation. Je me souviens encore que je lisais en marchant et que j’ai juste été choqué ! J’ai hâte de voir comment tout ça va s’organiser. Ça promet de belles choses pour la suite. Je ne peux que vous recommander cette 1ère parution du Gâteau sur la Cerise. Je suis agréablement surpris et je lirai d’autres parutions de cette nouvelle maison d’édition.

Ma note : 8/10.

Merci à Élodie et aux éditions Le Gâteau sur la Cerise pour ce partenariat !

mardi 4 juillet 2017

Chronique : Tu as promis que tu vivrais pour moi de Carène Ponte


Tu as promis que tu vivrais pour moi de Carène Ponte.
(Genre : Contemporain).

Editions : Michel Lafon
Prix : 18,95€ (Partenariat)
Date de parution originale : 1er juin 2017.

  Résumé : Quand on a trente ans, on n’est jamais préparer à perdre sa meilleure amie. C’est pourtant le drame que Molly doit affronter quand Marie est emportée par la maladie. Juste avant de mourir, celle-ci demande à Molly de lui faire une promesse : vivre sa vie pleinement, pour elles deux. Elle y tient, alors Molly accepte. Mais par où commencer ? Lâcher son travail de serveuse ? Rompre avec Germain ? Certes, il est comptable et porte des chaussons, mais il est gentil. Lorsque Molly reçoit quelques jours après l’enterrement un mystérieux paquet contenant douze lettres de Marie, elle comprend que son engagement va l’entraîner bien plus loin que ce qu’elle imaginait…


  Carène Ponte est une auteur que je suis de près depuis Un merci de trop, son 1er roman. Succès de l’autoédition numérique grâce à Librinova, elle se fait de plus en plus remarquer grâce à ses histoires. Il faut dire que Carène est une personne sympathique en plus d’être une auteur de talent. Du coup, je ne pouvais pas passer à côté de son nouveau roman : Tu as promis que tu vivrais pour moi. La couverture est top canon, le résumé m’avait directement accroché. Je savais que j’allais passer un bon moment… et ça a été le cas, j’ai beaucoup apprécié ma lecture.

  Le début m’a déchiré le cœur. On fait la rencontre de Molly, notre protagoniste ayant perdu sa meilleure amie Marie. Il y a beaucoup d’émotions dès le 1er chapitre et ensuite lors de la scène de l’enterrement. Ces quelques feuillets de pages m’ont mis la boule au ventre et j’ai presque failli pleurer. L’histoire commence donc brutalement, mais c’est ce qui m’a donné envie de poursuivra ma lecture. Je voulais voir comment Molly allait s’en sortir… et j’étais impatient qu’elle reçoive les lettres de Marie.

  On ne peut que s’attacher à Molly et à ce qu’elle vit. C’est une jeune trentenaire pleine de vie qui n’a pas pris conscience de sa routine quotidienne. C’est grâce à Marie et à ses lettres qu’elle va enfin prendre des risques pour commencer à être heureuse. Molly est une femme altruiste, à l’écoute des autres et toujours dans le don de soi. Il lui manquait juste un petit coup de pied dans le derrière pour la faire ouvrir les yeux : penser à soi n’est pas un acte égoïste, c’est souvent nécessaire. C’est un personnage qui va évoluer, déployer ses ailes et faire acte de résilience. Je l’ai juste adoré. D’autres personnages interviennent dans l’histoire : Viviane, Sacha, John, Nadège etc. Je pense qu’il n’est pas nécessaire de vous les présenter. Il faut les découvrir par soi-même. C’est leurs interactions qui font que l’histoire marche si bien.

  Le rythme est intéressant parce que les chapitres sont courts et il y a beaucoup de dialogues. Du coup grâce à cette fluidité, on lit vite le livre. On est toujours curieux de voir quels sont les « défis » que Marie va demander de faire à Molly. Que ce soit de l’achat d’un sapin de Noël à vivre sa passion pour la danse… il va falloir que Molly fasse preuve de courage pour réaliser ces actes. Je trouve cependant dommage qu’il n’y ait pas douze lettres pour tous les mois de l’année. Je m’attendais franchement à ce que ce soit le cas. Et je ne pense pas que cela soit trop répétitif. L’exemple qui me vient en tête est le roman Love letters to the dead fait entièrement de lettres et qui est excellent !

  J’ai bien aimé tous les messages derrière cette histoire. Qu’il faut parfois prendre des risques pour être un peu plus heureux dans notre vie. Que les choix que nous faisons sont importants. Que les sentiments qu’on éprouve ne doivent pas être enfouis à cause d’actes qu’on considère préjudiciables. C’est un roman feel-good comme on les aime. Il m’a juste manqué une palette d’émotions que j’aurais aimé ressentir. Alors oui j’ai ri et j’ai aimé être au contact de Molly. Mais avec ce que j’ai vécu au début du roman, je m’attendais à ce que ce soit comme ça tout du long. C’est pour moi le petit point faible du roman.

  La plume de Carène Ponte est très intéressante : fluide, descriptive, simple et efficace. J’ai adoré son humour bête mais qui marche sur moi à tous les coups. J’ai apprécié suivre le côté danse qui contrebalance avec les autres côtés cupcakes et histoire de cœur. Cela prouve que l’on peut s’épanouir dans plein de domaines si on le veut vraiment. Que vous dire à part lisez-le ? Malgré quelques défauts, Carène vous offre une histoire parfaite pour cet été. A mettre dans votre PAL estivale !

Ma note : 7,5/10.

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !