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vendredi 22 avril 2016

Chronique : Young Elites - Tome 1 de Marie Lu


Young Elites – Tome 1 de Marie Lu.
(Genre : Science-fiction, YA).

Editions : Castelmore
Prix : 16,90€
Date de parution française : 16 juin 2015
Année de parution originale : 2014
Titre version originale : The Young Elites, Book 1.

  Résumé : Adelina a survécu à l’épidémie qui a ravagé son pays. Elle en a gardé des marques. Ses cheveux sont passés du noir à l’argenté et une cicatrice barre le côté gauche de son visage. Son père voit en elle une disgrâce pour son nom et sa famille : une malfetto, impossible à marier. Et la rumeur dit que les survivants comme Adelina n’auraient pas récolté que des cicatrices… Ils auraient acquis des superpouvoirs et se seraient regroupés, menaçant l’autorité en place. Bien que leurs véritables identités demeurent secrètes, tout le monde connaît leur nom : les Young Elites.


  Depuis que j’ai gagné ce livre l’année dernière lors d’un concours, j’avais très envie de le lire. J’ai donc attendu presque un an pour le sortir de ma PAL. La raison : le tome 2 « La confrérie de la Rose » est sorti hier (le 21 avril). Je vais donc enchaîner rapidement tant que je me souviens bien de l’histoire. Personnellement j’aime beaucoup la couverture. Elle reflète bien cet univers sombre et noir que Marie Lu  nous présente. Ce qui m’a tenté dans le résumé, c’est l’évocation des pouvoirs. En adepte de fantastique, je ne pouvais pas passer à côté. Au final, même si le livre possède 2-3 défauts, j’ai passé un très bon moment de lecture !

 L’auteure nous met dès la première phrase dans l’ambiance sombre de son histoire. Notre protagoniste nous le dit directement : elle va mourir demain. Ok ! Qu’est-ce qu’elle a fait pour mériter un tel châtiment ? Avec des souvenirs on va apprendre ce qu’Adelina a fait… malgré elle j’ai envie de dire. C’est une très bonne entame de récit. Le lecteur ne peut être que happer par la vie de notre protagoniste. On s’immerge et on adore.

  En ce qui concerne Adelina, j’aime beaucoup son prénom… futile vous allez dire mais des fois ça joue beaucoup dans un roman. Cette jeune fille a un sacré caractère : têtue, revancharde et méfiante. Elle possède une forte personnalité et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il y a des fois où je n’ai pas compris ses choix. Adelina fait difficilement confiance à cause de son passé et c’est dommage qu’elle n’ait pas pris les devants sur certaines choses. Ça aurait pu changer l’histoire du tout au tout (mais je ne suis pas l’auteur lol). Ce que j’ai aimé ce sont les ténèbres, cette noirceur en elle qui alimente ses pouvoirs. Mon dieu que c’est puissant. Adelina peut aussi bien être un agneau qu’un terrible loup. J’ai aimé ce parallèle dans sa personnalité. Même si je l’ai apprécié, je dirai que j’ai quand même eu du mal à l’apprivoiser. Son côté froid et distant avec les autres personnages n’aide pas. Enzo, Raffaele, Teren, Gemma, Dante et Lucent sont des personnages importants dans le récit. Je vous laisse découvrir leurs rôles.

  L’histoire est très prenante. Les chapitres ne sont pas très longs mais l’écriture dans le livre est un peu petite. On a donc parfois l’impression d’avancer doucement. Au final on passe outre puisque les personnages n’arrêtent pas de bouger dans le récit. En plus Marie Lu fait parfois des flash-back sur les souvenirs d’Adelina avec sa sœur et son père. Alors oui le rythme peut parfois sembler long lorsque notre protagoniste ne se décide pas sur un fait simple. Chose qu’elle fait souvent quand même. Mais l’auteure réussit à nous embarquer avec les à côtés et c’est ce qui rend le roman intéressant. La noirceur du livre pousse vraiment le lecteur à se délecter de l’histoire.

  Ce qui m’a étonné d’une manière positive c’est l’étendue du récit. Marie Lu ne nous propose pas qu’un simple récit fantastique. J’ai trouvé qu’on était presque dans de la fantasy. Elle construit un monde nouveau, avec des coutumes nouvelles et tout un ordre hiérarchique intéressant. On ajoute à cela les pouvoirs des personnages et le combat entre les malfettos et la royauté… c’est un univers assez riche pour un premier tome. Cependant, j’ai senti que ce n’était qu’un tome 1 d’introduction. Je pense que l’auteure en a davantage sous la pédale. Qu’elle peut exploiter davantage son univers et nous livrer quelque chose d’encore plus abouti. Ce qu’il faut noter pour les futurs lecteurs c’est qu’Adelina est un personnage hors du commun. Comme le dit l’auteure dans les remerciements… elle a eu envie de raconter l’histoire d’un personnage méchant. Et elle nous le fait bien sentir dans le récit. Ses personnages en pleine plein la tête et elle n’hésite pas à les malmener. L’originalité du roman.

  J’ai bien aimé la plume de Marie Lu. Sa description des pouvoirs d’Adelina, de son monde construit selon son imaginaire… on arrive parfaitement à s’imaginer le tout. Le pire, ou le meilleur je ne sais pas, c’est qu’on ressent tout la noirceur du roman, tout le côté sombre de notre protagoniste. Le final est juste explosif. J’ai adoré les cent dernières pages. Beaucoup d’actions, 2-3 révélations qui permettent à l’auteure de rebondir. Et un épilogue qui promet une suite pleine d’actions… en tout cas je l’espère. N’hésitez pas à lire ce roman. Si c’est un tome 1 d’introduction, je le trouve tout de même assez abouti. En comparaison avec l’histoire d’Adelina, les héros des autres romans paraissent bien fades.

Ma note : 8/10.

mercredi 20 avril 2016

*Vidéo* : Mon Carnet Livresque #59


Salut les Readers !

Je reviens avec une vidéo "Mon Carnet Livresque" :D Mes 5 lectures de la première quinzaine de mars... oui il est temps n'est-ce pas ^^ En tout cas il y a du trèèès bon et du mitigé ! On ne peut pas tout aimer. Au programme du contemporain, de la SF et de la romance ;) De la diversité !! J'espère que la vidéo vous plaira ! Bon visionnage.

Enjoy <3

Mes lectures passées :
   
 

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mardi 19 avril 2016

Chronique : Sauveur & fils - Saison 1 de Marie-Aude Murail


Sauveur & fils – Saison 1 de Marie-Aude Murail.
(Genre : Jeunesse, Contemporain).

Editions : L’école des loisirs
Prix : 17€ (Partenariat)
Date de parution originale : 13 avril 2016

  Résumé : Quand on s’appelle Sauveur, comment ne pas se sentir prédisposé à sauver le monde entier ? Sauveur Sait-Yves, 1,90 mètres pour 80 kg de muscles, voudrait tirer d’affaire Margaux Carré, 14 ans, qui se taillade les bras, Ella Kuypens, 12 ans, qui s’évanouit de frayeur devant sa prof de latin, Cyrille Courtois, 9 ans, qui fait encore pipi au lit, Gabin Poupard, 16 ans, qui joue toute la nuit à World of Warcraft et ne va plus en cours le matin, les trois sœurs Augagneur, 5, 14 et 16 ans, dont la mère vient de se remettre en ménage avec un jeune femme… Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien. Mais à toujours s’occuper des problèmes des autres, Sauveur oublie le sien. Pourquoi ne peut-il pas parler à son fils Lazare, 8 ans, de sa maman morte dans un accident ? Pourquoi ne lui a-t-il jamais montré la photo de son mariage ? Et pourquoi y a-t-il un hamster sur la couverture ?


  Sans Coline, l’attachée de presse des éditions de L’école des loisirs, je serai passé à côté d’un tel livre. J’avais déjà entendu parler de Marie-Aude Murail sans m’être penché davantage sur ses ouvrages. Du coup quand Coline m’a conseillé « Sauveur & fils », je lui ai fait confiance… et j’ai bien fait. La couverture est toute mignonne, vous ne trouvez pas ? En tout cas elle possède un lien avec l’histoire. Le résumé m’avait après coup bien tenté. J’ai commencé à lire et je n’ai pas pu m’arrêter avant de l’avoir terminé. J’ai passé un excellent moment.

  Dès le début j’ai eu un très bon feeling avec le roman. L’auteure attaque directement avec une consultation du psychologue Sauveur Saint-Yves (drôle de nom n’est-ce pas ?). Du coup on est dans l’ambiance directement et on se rend compte sur ce géant black exerce son métier avec passion. On rencontre différentes personnes avec divers problèmes comme narré dans le résumé. Une curiosité s’immisce chez le lecteur… et on ne décroche pas.

  Sauveur et son fils Lazare (oui comme la gare ^^) sont deux personnages qui m’ont énormément plu. Au fil du récit l’auteure nous présente leur relation assez particulière. Pris par son travail, Sauveur délaisse un peu son fils même s’il fait tout pour être présent au maximum. Le petit Lazare a trouvé lui un subterfuge pour espionner les consultations de son père… je n’en dis pas plus. On sent dans cette relation un attachement, des sentiments qui nécessitent d’être exprimés sans réussir à y arriver. C’est touchant, plein de bon sens et de protection l’un envers l’autre. On sent que Sauveur veut faire plaisir à son fils. Et on sent que Lazare est fier de son papa et qu’il est très compréhensif avec son métier. Plein d’autres personnages font de cette histoire un récit riche. Ils révèlent toutes les facettes de notre société, une vraie diversité… et ça fait du bien.

  Le rythme est bon. Le roman n’est pas découpé en chapitre mais en semaine… comme les semaines de consultation d’un psychologue. Du coup on sait quelle personne Sauveur va recevoir lors de ses rendez-vous. Ça installe une routine sympathique et le roulement se révèle fluide. J’ai aussi apprécié la narration à la 3ème personne. L’histoire en devient plus riche, on peut avoir différents aperçus selon les personnages. Je regrette cependant que les patients de Sauveur prennent plus de place que sa propre histoire. Dommage que la relation avec son fils et son passé interviennent seulement dans le dernier tiers.

  Bon comment vous dire que ce roman m’a fait mourir de rire ! Je ne m’attendais pas à rire autant et pourtant… il y a eu des moments où j’ai eu des crises de rire incroyables. Merci à l’auteure pour ça. Ses personnages sont francs et ont une répartie incroyable ! J’ai A-DO-RÉ ! Le rire lors du roman n’empêche pas à Marie-Aude Murail de traiter des thèmes difficiles pour les enfants ou les adultes. Même si c’est un roman jeunesse, on sent une profondeur, une subtilité à travers ses mots. L’exotisme du récit est aussi présent puisque Sauveur est originaire des Antilles. Dans le fil des consultations de Sauveur, une autre intrigue se mêle et j’ai trouvé ça plutôt bien amené. Ça laisse le lecteur curieux encore une fois.

  La plume de Marie-Aude Murail est intelligente. Aussi bien accessible pour les ados que pour les adultes, son style permet de s’immiscer très vite dans le récit. J’ai envie de dire que c’est une plume caméléon. Elle jongle avec son public, elle jongle avec ses différents personnages… et elle s’intègre parfaitement dans l’histoire décrite. La fin permet au lecteur d’avoir le smile. J’ai vraiment hâte de lire la suite. Je sais de source sûre qu’il y aura au moins 3 saisons… alors je suis content de pouvoir retrouver Sauveur et son fils Lazare. Mais que nous réserve l’auteure pour la suite ?

Ma note : 8/10.

Merci à Coline et aux éditions de L’école des loisirs pour ce partenariat !