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mercredi 7 février 2018

Chronique : Absences de Lauren Oliver

Absences 
Lauren Oliver.
(Genre : Romance, Jeunesse).

Éditions : Livre de poche jeunesse
Prix : 6.90€ (Partenariat)
Date de parution poche : 14 juin 2017
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : Vanishing Girls

  Résumé : Dara et Nick étaient inséparables. Mais depuis l'accident de voiture qui a défiguré la belle Dara, les deux sœurs se sont sensiblement éloignées. La vie de Nick bascule définitivement quand sa sœur disparaît, laissant derrière elle un message énigmatique. En fouillant dans sa mémoire et dans le passé de sa sœur, Nick décide de mener l'enquête.


  J’ai été immédiatement attirée par le résumé de ce livre. Pour moi l’occasion parfaite de découvrir la plume de Lauren Oliver que je ne connais pas encore. Pourtant dans ma PAL m’attends bien sagement Délirium… Ne me jetez pas la pierre… Je crois qu’il fallait que je commence avec Absences, parce que j’ai adoré ma lecture !!

  Ce que j’ai particulièrement aimé avec Absences, c’est le côté enquête donné au récit. Ici, nous suivons l’histoire de Nick et Dara, deux sœurs déchirées par un évènement tragique. Chacune a sa propre personnalité, l’une est sage, l’autre beaucoup plus délurée.

  Je ne vous en dirais pas plus volontairement. Lorsque je me suis lancée dans cette lecture, je n’avais plus en tête les avis qu’avait suscités la sortie en grand format. J’ai pu découvrir l’histoire de Dara et Nick sans préjugé, ni attente particulière. C’est ce qui a contribué à mon plaisir de lecture et je n’ai pas pu refermer le livre avant de l’avoir terminé.

  L’alternance de point de vue entre Dara et Nick et toutes ces ellipses temporelles donnent au roman un rythme de dingue. Rajoutez-y les extraits des journaux intimes des deux sœurs et vous avez un combo génialissime. Lauren Oliver est très forte car même si la disparition de Dara n’intervient que tard dans le récit, elle prend le temps de nous conter l’histoire de ces deux sœurs. Leur complicité, leur rivalité (oui, c’est contradictoire mais ceux/celles qui ont une sœur comprendront que c’est une réalité) et y dissémine méticuleusement des indices. Et puis il y a la disparition d’une petite fille, Madeline, qui vient semer le trouble et se mêle à l’intrigue principale. Plus le lecteur avance plus il se pose des questions sur ce qui a bien pu se passer.

  Je dois vous avouer que j’ai senti arrivé la révélation, mais c’est certainement dû à toutes mes lectures de romans policier. Et cela n’a rien enlevé à mon plaisir, au contraire, je voulais avoir raison et je voulais savoir comment tout cela allait bien pouvoir se terminer.

  Avec Abscences, je découvrais la plume de Lauren Oliver et j’ai adoré ! Avec une histoire déjà très prenante, elle parvient avec ses mots et la construction de son récit à rendre encore plus addictive notre lecture. Je ne peux que vous conseiller ce roman.

Ma note : 8,5/10

Merci à Myriam et aux éditions Hachette pour ce partenariat !

dimanche 14 mai 2017

Chronique : Replica - Tome 1 de Lauren Oliver


Replica – Tome 1 de Lauren Oliver.
(Genre : Contemporain).

Editions : Hachette
Prix : 20€ (Partenariat)
Date de parution française : 22 mars 2017
Année de parution originale : 2016
Titre version originale : Replica, Book 1.

  Résumé : D’aussi loin qu’elle se souvienne, Gemma a vécu d’hôpital en hôpital. Adolescente solitaire, surprotégée par ses parents à cause de sa santé fragile, sa vie se réduit maintenant à sa maison, son école et ses échanges avec sa seule amie, April. Mais quand elle découvre que le nom de son père est associé au mystérieux institut Haven, qui d’après la rumeur abriterait des expériences scientifiques monstrueuses, Gemma décide de quitter le sanctuaire qu’elle a toujours connu et de se rendre sur l’île d’Haven pour découvrir ce qu’il s’y passe réellement…
  Lyra – ou numéro 24 – n’est pas humaine, c’est une reproduction. Pour elle, le monde se limite à Haven, aux savants et infirmières qui s’occupent d’elle. Le jour où l’île devient le théâtre d’une terrible explosion, Lyra s’échappe. À l'extérieur des murs de l'Institut, elle découvre un monde qu'elle n’avait jamais soupçonné et rencontre Gemma. Ensemble, elles essaient de lever le voile sur les mystères de Haven, et les secrets qui leur seront révélés vont changer leur vie pour toujours…


  Lauren Oliver est une auteur que je suis depuis très longtemps. Il me semble avoir lu pratiquement tous ses livres traduits en français. Du coup, je ne pouvais pas passer à côté de Replica. Mais comme c’est une petite brique, nous avons décidé avec Simi du blog Les P'tits Loisirs de Simi de le lire en lecture commune. J’adore la couverture et ce qu’elle représente. En ce qui concerne le résumé, je ne l’avais pas parcouru. Je souhaitais être surpris par ce livre. Au final, j’ai passé un excellent moment !

  Nous avons décidé avec Simi d’alterner entre le point de vue de Gemma et celui de Lyra. Je pense qu’on a bien fait, sinon, on se serait ennuyé. De chaque côté, l’auteur pose les bases de son histoire. Les environnements sont décrits tout comme les entourages des personnages. On se rend compte que les deux jeunes filles sont complètement différentes. Pourtant, on attend de voir ce qui pourrait les rapprocher… et peut-être ce qu’elles ont en commun. C’est cette curiosité qui m’a poussé à continuer et tout ce mystère autour de l’institut Haven.

  Gemma est une jeune fille attachante. De par ses problèmes au lycée, par son physique tout en rondeur qu’elle ne trouve pas attrayant ou de par ses parents. Elle a toujours été surprotégée par sa mère, et son père est quasiment absent. J’ai adoré la suivre, la voir se remettre en question et trouver des réponses sur sa quête d’identité. Elle évolue, elle change, elle grandit et c’est très agréable à voir. La petite Gemma va peu à peu s’affranchir pour plus s’affirmer. Et les mystères autour d’elle vont peu à peu s’éclaircir. J’ai eu plus de mal à m’attacher à Lyra au début. Peut-être est-ce le fait de savoir que c’est un clone ? Pourtant, c’est une jeune femme intéressante dans sa manière de penser et de voir les choses. Elle va découvrir le monde et sa grandeur et c’est juste incroyable de penser que toute sa vie… elle a vécu enfermé pour la science. Les garçons jouent aussi un rôle important dans l’histoire.

  Le rythme est vraiment bon. Le début est un peu long à se mettre en place mais l’auteur doit contextualiser son histoire. Une fois que deux événements se passent dans chacune des histoires, les choses vont s’accélérer. On devient curieux de voir où le récit va nous mener. Curieux aussi de connaitre le lien entre Gemma et Lyra. J’ai tellement été enthousiaste lorsqu’elles se sont parlé pour la 1ère fois ! Et voir grâce aux points de vue ce que pensent l’une et l’autre, c’est top ! Le mystère, les secrets, les expériences, les recherches, la course poursuite… tout est fait pour ne pas lâcher le livre. Il devient alors un véritable page-turner !

  Les thèmes abordés sont intéressants. Lauren Oliver parle donc des clones mais aussi de l’humanité de manière générale. On y trouve également le sujet des expériences scientifiques, déclinables sur les animaux ou les humains. Et surtout le cas de conscience que cela devrait avoir pour ceux qui les mettent en œuvre. Le roman évoque aussi l’amour, l’amitié, l’acceptation de soi et une quête d’identité. On est presque à la limite du roman policier tellement les personnages enquêtent sur les affaires de l’institut. Le seul regret c’est de ne pas avoir ressenti grand-chose. J’ai été surpris par certaines révélations. Quelques fois Lyra m’a beaucoup touché par sa découverte du monde. Mais pas au-delà de tout ça.

  Le problème vient peut-être de la traduction ou de la plume de l’auteur. C’est un style assez simple même si les pages se tournent très vite. C’est un roman adolescent, YA qui fait son job. La fin laisse encore pas mal de questions en suspend. J’ai donc hâte de lire la suite, même si ce n’est pas pour tout de suite. C’est un livre que je vous recommande fortement. Malgré quelques petits défauts, c’est un roman intéressant et original avec ses deux histoires en une. Les personnages sont intrigants au possible et l’histoire vous surprendra par des révélations inattendues ! Et vous, êtes-vous sûr de ne pas être un Replica ?

Ma note : 7,5/10.

Merci à Myriam et aux éditions Hachette pour ce partenariat !

La chronique de Simi pour cette lecture commune : ICI.


jeudi 20 octobre 2016

Chronique : Le musée des monstres - Tome 1 : La tête réduite de Lauren Oliver & H.C. Chester


Le musée des monstres – Tome 1 : La tête réduite de Lauren Oliver & H.C. Chester.
Illustré par Benjamin Lacombe.
(Genre : Jeunesse).

Editions : Hachette
Prix : 15,90€ (Partenariat)
Date de parution française : 5 octobre 2016
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : The Curiosity House, Book 1 : The Shrunken Head.

  Résumé : « Mesdames et messieurs, petits et grands, bienvenue au Musée des Horreurs de Dumfrey. Venez découvrir ses curiosités en tout genre et autres bizarreries merveilleuses ! » Laissez-nous vous présenter Sam, le garçon le plus fort du monde. Philippa la médium et Thomas, l’acrobate et assistant du magicien… Tous trois sont de jeunes orphelins qui ont grandi ensemble, heureux à l’abri des murs d’un étrange musée. Mais quand Max, lanceuse de couteaux, rejoint le groupe, une série de terribles événements s’enchaînent…


  Lauren Oliver est sans conteste une auteure que j’apprécie particulièrement. De « Delirium » à « Absences » en passant par « Panic », j’ai adoré tout ses bouquins ! J’étais donc curieux de la voir dans de la jeunesse. Mais aussi dans quelque chose de complètement différent puisqu’on s’embarque dans une enquête pour les jeunes. J’aime en tout cas beaucoup la couverture. J’ose même dire qu’elle est magnifique ! C’est un beau travail éditorial. De plus les illustrations de Benjamin Lacombe sont époustouflantes. Au final, je pense que le livre saura plaire aux plus jeunes : le public cible. Mais les adultes resteront un peu sur leur faim.

  Avec « Le musée des monstres » on rentre de suite dans un univers glauque, bizarre et farfelu. Présenter des êtres aux capacités hors normes dans un spectacle est assez déstabilisant. Pourtant, Lauren Oliver parvient à rendre curieux le lecteur afin qu’il poursuive sa lecture. Avec l’arrivée de Max au musée, on sent de suite qu’il se passe quelque chose. Personnellement, bien que très tenté de continuer l’aventure avec les personnages, j’ai eu au départ du mal à les identifier. Mais l’auteure se cantonne ensuite à Sam, Thomas, Philippa et Max. Du coup se rappeler qui est qui devient plus facile.

  Je dois dire que je ne me suis pas spécialement attaché aux 4 enfants qui mènent la barque du récit. Je les ai trouvés sympathiques et taquins entre eux. Ils vont découvrir au fil de leur enquête que l’amitié peut permettre de surmonter leur particularité et aussi leur solitude. J’ai apprécié les suivre, découvrir leurs talents, leurs rivalités, leur premier émoi mais aussi leur jalousie tout comme leurs peurs. Ce sont des personnages qui évoluent et qui sont à la fin de la lecture plus matures. Je pense que des jeunes lecteurs ados pourront largement les apprécier. Et même s’identifier à eux malgré leurs capacités hors-normes. Je note cependant un manque d’approfondissement.

  Le rythme de l’histoire est lui très intéressant. Les enfants et ados qui liront le livre ne vont pas s’ennuyer. On découvre le musée, très vite la tête réduite fait son apparition… un événement tragique se passe, puis un 2ème. Et l’enquête des 4 enfants commence pour notre plus grand plaisir. On est admiratif devant leur intelligence (même si elle est un peu trop présente). On bouge, on découvre des indices et on cherche le suspect, bien entendu. Les chapitres ne sont pas longs ce qui amène de la fluidité au récit. Une bonne intrigue qui se révèle surprenante et amusante.

  L’univers du « musée des monstres » est mystérieux. Il rend curieux quiconque s’en approche et la tête réduite renforce encore plus ce phénomène. Le lecteur ne déroge pas à la règle. Je trouve que Lauren Oliver trouve une belle explication à la présence de ces orphelins aux pouvoirs un peu surnaturels. Elle pointe du doigt des événements passés pas toujours positifs dans la morale de l’histoire. Une bonne chose pour les jeunes lecteurs. L’auteure n’hésite également pas à soulever des thèmes comme l’acceptation de l’autre, l’entre aide ou encore l’amitié.

  Comme le livre est destiné à un public jeune, la plume de l’auteure est simple et accessible pour tous. J’ai bien aimé les fautes d’étourderies que fait Max sur des mots importants ou des maximes. Un autre personnage la corrige derrière et c’est une bonne façon de les apprendre aux enfants… ou de leur montrer la faute habituelle faite par certains adultes. La fin m’a plu et elle ouvre évidemment sur un tome 2. Je ne sais pas si je le lirai mais il peut promettre de belles choses pour la suite. Un roman à lire à partir de 9 ans (bon lecteur) jusqu’à 16-17 ans. Une belle découverte !

Ma note : 8/10.

Merci à Marie et aux éditions Hachette pour ce partenariat !

mercredi 19 août 2015

Chronique : Delirium - Tome 3 : Requiem de Lauren Oliver


Delirium – Tome 3 : Requiem de Lauren Oliver. (Genre : Jeunesse, Science-fiction).

Editions : Hachette
Prix : 16€
Année de parution française : 2013
Année de parution originale : 2012
Titre version originale : Delirium, Book 3 : Requiem.

  Résumé (SPOILERS SUR LES AUTRES TOMES !) : Alex est revenu. Le premier amour de Lena n’est pas mort. Mais il a changé. Les mois de torture, la lutte de chaque jour dans une nature hostile, la menace qui pèse sur la résistance plus grande que jamais : Alex n’est plus le même. Hana non plus. Hana qui a été opérée. Hana qui va se marier. Hana qui doute.


  Avant l’été, j’avais relu le tome 2 pour avoir des souvenirs frais de la trilogie. Ma relecture avait été bonne puisque j’avais adoré me replonger dans cet univers. Pour ma PAL d’été, j’avais logiquement entrepris d’y mettre le tome 3 pour le lire. Identique à la VO, ce n’est pas une couverture extraordinaire mais elle a le mérite d’attirer l’œil. Le résumé, je ne m’y étais pas attaché plus que ça, j’étais curieux de découvrir la fin de cette histoire. Même si j’ai passé un super moment, je crois que le tome 1 restera toujours mon préféré.

  Dès le début, j’ai été pris dans l’histoire par cette alternance de point de vue. On va suivre à la fois Lena, que l’on connaît depuis le début de la trilogie. Et aussi Hana, qu’on a appris à connaître un peu dans le tome 1 et qui va se révéler être un personnage intéressant dans ce tome 3. On suit le cours de leur vie, à ces deux ex-meilleures amies. Des vies très différentes, des vies qu’elles ont choisie. Des vies qui sont censées les rendre heureuses et épanouies. Très vite, les questions vont se faire sentir des deux côtés et la curiosité va l’emporter pour le lecteur.

  Lena est toujours un personnage aussi attachant depuis le début de la trilogie. C’est une jeune fille qui a subit tellement d’épreuves qu’elle en est ressortie plus forte et plus vivante. Lena a un tempérament qui lui permet d’avancer peu importe les épreuves. Son mental est d’acier lorsqu’il s’agit de survie. Pourtant, j’aurai aimé lui mettre des baffes concernant sa relation avec Alex. Je n’en dirai pas plus, mais l’auteure la rend vulnérable de ce côté-là. Hana est un personnage qu’on apprend plus à connaître ici et je l’ai adoré. Elle a subit le protocole comme une parfaite citoyenne. Elle ne doit donc en aucun cas ressentir de l’amour ou de l’attachement pour quelqu’un. Ses pensées sont droites, carrées et précises. Pourtant peu à peu, des souvenirs vont lui revenir et elle va commencer à prendre conscience de certaines choses. Hana est la parenthèse fraîche de ce tome 3. Et j’ai adoré son personnage. J’en resterai là pour les personnages principaux.

  Le rythme est assurément bon. C’est du Lauren Oliver, ça va vite, on s’en prend plein la face avec les détails qu’elle immisce dans son récit. Malgré quelques chapitres longs, je n’ai jamais eu envie de poser le roman. Je ne me suis jamais ennuyé. L’alternance des points de vue apporte une fluidité au roman importante. Hana apporte un renouveau, une curiosité pour le lecteur. L’auteure la met en avant pour ne pas essouffler son intrigue principale. C’est un contraste qui marche. J’ai même préféré Hana à Lena dans ce tome-ci tellement j’ai été charmé par le côté vie protocolaire qui est inédit. Même si je ne me suis pas ennuyé, il n’empêche que le roman souffre de quelques longueurs. Je n’ai jamais cessé de me dire que je ne savais pas où l’auteure allait m’amener. Les choses durent, cela ne gâche pas le rythme de l’histoire mais l’intrigue principale en pâti.

  En ce qui concerne l’univers, c’est grâce au point de vue d’Hana qu’on en apprend plus sur le protocole et les événements des tomes précédents. Tout est lié, tout est noué et même dans la ville où tout est censé se passer correctement, les gens complotent entre eux. On a parfois des sueurs par ce qu’on apprend. On est parfois stressé pour tel ou tel personnage. Le point de vue de Lena, bien qu’on le connaisse, permet de faire avancer l’histoire. Il permet aussi de détruire ces chaînes qui entravent les gens. Dans ce dernier tome, il y a pas mal de retournements de situations et de coups bas. On se prend à stresser et à être à fond avec les personnages. J’ai adoré ça parce que l’auteure sait parfaitement y faire.

  Sa plume est toujours autant addictive que dans ses autres tomes. Elle a une manière bien particulière de décrire les actions, les personnages. Une manière particulière de narrer l’intrigue qui vous transporte quoi que vous fassiez. La fin je l’ai adoré par son message laissé par Lena et par Lauren Oliver. Mais je l’ai en même temps détesté parce que pour moi ce n’est pas une fin convenable. J’en attendais beaucoup plus de ce final. J’avoue être un peu déçu de cette arrivée où on se prend les pieds dans le plat. Malgré ses défauts, ce tome 3 est à lire parce qu’il est intéressant du point de vue de l’avancée de l’histoire et de sa compréhension. Et puis c’est une série à lire parce qu’elle propose un univers riche.

Ma note : 8/10.

mardi 28 juillet 2015

Chronique : Absences de Lauren Oliver


Absences de Lauren Oliver. (Genre : Contemporain).

Editions : Hachette
Prix : 18,90€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : Vanishing Girls.

  Résumé : Dara et Nick étaient inséparables. Mais depuis l’accident de voiture qui a défiguré la belle Dara, Les deux sœurs se sont sensiblement éloignées. La vie de Nick bascule définitivement quand sa sœur disparaît, laissant derrière elle un message énigmatique. En fouillant dans sa mémoire et dans le passé de sa sœur, Nick décide de mener l’enquête.


  J’adore les romans de Lauren Oliver. Quand j’ai vu qu’ « Absences » allait être édité en français, j’ai sauté sur l’occasion pour le lire. J’ai adoré les deux premiers tomes de « Delirium », j’ai adoré « Le dernier jour de ma vie » et j’ai adoré « Panic »… Je devais donc lire « Absences » impérativement pour me faire une idée. La couverture est presque similaire à la VO et je trouve que le travail effectué sur le bouquin est magnifique. Le résumé, je l’avais survolé mais le titre en VO était parleur. Du coup, je me suis lancé et j’ai encore une fois adoré !

  Le petit prologue m’a paru assez mystérieux mais aussi révélateur de l’ambiance générale du roman. Le début pourrait être banal si ce n’était pas Lauren Oliver à l’écriture. Elle nous fait une petite présentation des sœurs, de ce qui leur est arrivé, de leurs problèmes. Très vite, je me suis rendu compte qu’une chose clochait. Qu’il me manquait un élément. J’ai douté un moment… je suis même revenu en arrière dans ma lecture pour voir si j’avais tout compris. Finalement, l’auteure arrive tellement bien à noyer son poisson, qu’on continue de lire sans trop se poser de question ! Elle est tellement forte.

  Pour les personnages, je ne dirai pas qu’on s’attache à eux comme si on s’attachait à des personnages d’une histoire d’amour. C’est beaucoup plus complexe que ça. Lauren Oliver nous rend attachant Dara et Nick par les conflits qu’il y a entre elles. Mais aussi par les tensions, les non-dits, les fuis moi je te suis, suis moi je te fuis. Cette relation très complexe qu’entretienne les sœurs est limite malsaine. Avant, elles s’adoraient, maintenant elles se détestent. Ce contraste on va le retrouver tout au long du roman. Nick est l’aînée, c’est la fille qui ne fait aucun faux pas, qui travaille bien à l’école. Dara a seulement 11 mois d’écart avec sa sœur mais c’est la fille fofolle qui a touché à la drogue et qui s’en fout du lycée. Des opposés qui s’attiraient mais qui ont fini par se repousser.

  Le rythme est absolument dingue de chez dingue ! Déjà, on a une alternance de points de vue entre Dara et Nick, ce qui rend l’intrigue vraiment palpitante. Ensuite on a parfois, des textos envoyés, mais aussi des mails et des courriers à d’autres personnages. Ce qui rend l’histoire plus intéressante. On se pose plein de questions sur l’accident des sœurs. Sur l’origine de cet accident mystérieux. La seule chose que je regrette vraiment, c’est que Dara disparaît trop tardivement dans le roman. On nous annonce sa disparition dans le résumé. Je m’attendais donc qu’au bout de 100 pages, elle ne soit plus là. Mais c’est seulement au bout de 250 pages que son absence apparaît. Pour autant, ça n’empêche pas la lecture d’être agréable et addictive.

  Lauren Oliver a su dans ce genre particulier tirer son épingle du jeu. Parce que l’intrigue se construit, on pense à des choses, on fait des suppositions. Une petite fille va disparaître juste avant la disparition de Dara et ça nous rend curieux en fait. Au final, on avait la solution sous les yeux. Mais l’auteure a réellement le truc en plus qui nous emporte et qui nous fait tout oublier. Un peu comme dans « Le dernier jour de ma vie », elle réussi à nous surprendre avec des twists de dingues ! Tout est pensé, précis, concis, rien ne déborde, jusqu’à l’explosion ultime.

  La plume de Lauren Oliver est toujours autant addictive. Je ne sais pas comment elle s’y prend pour écrire mais on ne peut qu’avaler les mots qu’elle laisse sur le papier. Déjà que l’histoire était prenante, mais le style d’écriture en rajoute une couche ! Et puis cette fin quoi ! Mais ce n’est pas possible de faire une fin comme ça. Quand on sait vraiment ce qu’il s’est passé lors de l’accident… Le pourquoi de l’absence de Dara et le pourquoi du message mystérieux sur son journal intime. C’est juste fou que l’auteure ait pensé à ça ! Pourtant, ce n’est pas nouveau dans le genre. Mais elle réussi à merveille son retournement de situation finale ! Si vous n’êtes pas encore convaincu par le nouveau roman de Lauren Oliver, faites moi confiance et foncez !!

Ma note : 8,5/10.

Merci à Betty et aux éditions Hachette pour ce partenariat !

vendredi 5 juin 2015

Chronique : Delirium - Tome 2 : Pandemonium de Lauren Oliver


Delirium – Tome 2 : Pandemonium de Lauren Oliver. (Genre : Jeunesse, Science-fiction).

Editions : Hachette
Prix : 16€
Année de parution française : 2012
Année de parution originale : 2011
Titre version originale : Delirium, Book 2 : Pandemonium.

  .Résumé : Lena a découvert avec Alex ce sentiment interdit qu’est l’amour. Ensemble ils se sont enfuis, déterminés à gagner la Nature pour vivre leur passion. Mais seule Lena est parvenue à franchir la frontière. Sans savoir si Alex est encore vivant. Aujourd’hui, Lena a rejoint la résistance. Elle se voit confier une mission qui pourrait bien lui coûter la vie. Quand une nouvelle rencontre remet en question tous ses principes. Se battre pour avoir le droit d’aimer : cela a-t-il vraiment un sens ?


  .Cette lecture est en fait pour moi une relecture. Ayant le tome 3 dans ma PAL, je me devais de ressortir ce tome 2 pour me rafraichir la mémoire. Franchement j’ai totalement bien fait et je ne regrette pas. J’avais oublié à quel point la lecture de cette série est juste top. La couverture est identique à la VO, bien que le gros plan soit plus présent. En tout cas, je me serai arrêté dessus en librairie. Je n’avais pas relu le résumé cependant, je savais où le tome 1 s’était terminé… J’ai donc entamé ma relecture et c’était juste super bien !

  .Dès le début, j’ai été pris par l’histoire et par cette alternance de temporalité. On va suivre Lena à la fin du tome 1 et on va suivre la Lena qu’elle va devenir quelques mois après. Le lecteur y trouve tout de suite son compte de curiosité, bien qu’il puisse (comme moi je l’ai été) être un peu déstabilisé. Lauren Oliver a fait un choix qui s’avère payant pour ma part. Et ce qui m’a plu c’est que directement on rentre dans le vif du sujet. On se confronte à des problèmes de tailles. Et j’ai adoré ça.

  .Lena est un personnage que j’avais déjà adoré dans le tome 1. Dans ce deuxième volet, elle m’est apparue encore attachante. C’est une jeune fille dont on peut observer l’évolution à travers l’alternance de temporalité. Dans la forêt, elle est chétive, craintive et essaie d’oublier toutes les règles concernant le deliria. Même dans la nature, elle évolue incroyablement vite. Et puis lorsqu’elle va rejoindre la résistance, c’est une fille forte et déterminée que l’on va retrouver. La cause de l’amour est son unique but. Elle est aussi détruite psychologiquement et son courage est juste incroyable. J’ai vraiment adoré Lena. Tant par sa capacité à raisonner qu’à être forte physiquement. Raven et Julian vont être les nouveaux personnages secondaires de ce tome. Tous les deux vont jouer un rôle important dans la vie de Lena. Cette dernière étant perturbée psychologiquement par un fait survenu à la fin du tome 1. Lena est bien travaillée cependant, les autres personnages auraient mérité un peu plus d’approfondissement. Mais on ne peut pas tout avoir, c’est pour ça que l’auteure a écrit des nouvelles sur les personnages secondaires.

  .Le rythme est juste surprenant. Pourtant au début, il ne se passe pas grand-chose tant Lena doit se réadapter à un nouveau contexte. Mais cette alternance des points de vue, le détail dans les descriptions de l’auteure. On en veut toujours plus, en apprendre davantage. On est avide de curiosité sur l’environnement, sur Lena, l’univers, les autres personnages… sur tout ! Et puis petit à petit l’intrigue se met en place dans les deux temporalités et ça nous emporte. On ne cesse de lire et de lire tellement c’est juste addictif. Surtout que Lauren Oliver adore la narration, qui est bien plus présente que les dialogues. Pourtant ça ne m’a pas dérangé et j’ai adoré !

  .L’univers est ici abordé d’une autre manière. Dans la nature on est au cœur des invalides et des difficultés qu’ils peuvent éprouver. On en apprend plus sur leurs conditions de vie, sur la dureté de leur quotidien. Et puis sur les nouvelles mœurs. Dans la résistance, on est contre le gouvernement, contre le protocole censé endiguer le deliria. Les révélations concernant cette partie sont justes dingues. Je ne me rappelais plus de toutes les ficelles tirées et tant mieux. La surprise n’en a été que meilleure ! Et puis l’auteure est super forte pour noyer le poisson dans l’eau et le faire revenir à la surface…

  .L’écriture de Lauren Oliver est juste addictive à souhait. Elle instaure autour de ses personnages une ambiance, une atmosphère particulière. De ce fait on plonge dans son monde corps et âme. On ne peut qu’être attentif aux petits détails et on se représente parfaitement l’environnement et les personnages. Je savais ce qui se passait à la fin parce que c’était le seul vrai souvenir que j’avais. Mais j’ai quand même eu les frissons. Ce que je pourrais reprocher ce sont les quelques longueurs. Et j’aurais aimé ressentir davantage de choses. Mais j’ai vraiment hâte de lire le tome 3 pour terminer cette trilogie.

.Ma note : 8/10.