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vendredi 1 mars 2013

Chronique : La Maison de la Nuit : Le Serment de Lenobia de P.C. & Kristin Cast


La Maison de la Nuit : Le Serment de Lenobia de P.C. & Kristin Cast. (Genre : Fantastique, Jeunesse).

Editions : Pocket Jeunesse
Prix : 9,90€
Année de parution française : 2012
Année de parution originale : 2012
Titre version originale : A House of Night Novel : Lenobia’s Vow.

   .Résumé : France, 1788. Fuyant une vie de misère, Lenobia, seize ans, embarque sur un navire pour la Nouvelle-Orléans, où elle doit épouser le duc de Silegne. Mais un être démoniaque fait partie du voyage… Rattrapée par son destin, la jeune fille est seule à lutter contre des forces obscures. A moins que l’amour ne croise sa route…


   .J’attendais ce hors série de « La Maison de la Nuit » avec impatience, pour en découvrir plus sur le professeur préféré de Zoey. Lenobia était pour moi quelqu’un de mystérieux, parce que les auteures ne disaient rien d’elle, à part qu’elle avait une affinité spéciale avec les chevaux. Une couverture que je trouve très belle, les couleurs ont bien été choisies et la demoiselle est très jolie ! J’ai passé un agréablement moment avec cette histoire, que j’ai lu en deux heures de temps…

   .L’histoire commence avec la mort de la demi-sœur de Lenobia, Cécile. On apprend par la suite que la mère de Lenobia n’est pas une femme de haut rang, et que le futur professeur de Zoey est en fait une fille illégitime, que tout le monde traite de bâtarde. A la mort de Cécile (fille légitime elle), la maman de Lenobia veut que sa fille prenne la place de cette dernière pour qu’elle ait une vie meilleure. Cécile était promise à un Duc qui aurait pu lui apporter sécurité et épanouissement. Le déchirement est dur pour la mère et la fille, mais Lenobia accepte à contre cœur, de suivre les conseils de sa mère… La voilà partie pour un périple difficile et semé d’embuches.

   .J’ai apprécié rentrer directement dans l’histoire, parce que cette nouvelle est courte (140 pages). On arrive facilement à se mettre à la place de Lenobia, et on ressent tout ce qu’elle va éprouver au cours de cette nouvelle. Le début est un véritable déchirement sentimental qui donne envie de pleurer. Lenobia et sa mère sont deux personnes qui se donnent du courage mutuellement, et chacune veut paraitre forte devant l’autre. C’est leur manière de se protéger l’une envers l’autre, même si au fond, elles ont mal au cœur à cause de ce départ. On ne peut qu’éprouver de la tristesse devant la situation qui se joue dans notre tête, les mots qui sont employés sont forts et on ne peut qu’espérer que Lenobia écoute sa mère. Seule cette dernière sait ce qui est bien pour sa fille et les révélations sur ce qu’elle ressent pour elle sont très touchantes.

   .Un autre personnage maléfique fera son apparition tôt dans la nouvelle, c’est l’évêque Charles de Beaumont. On sent que cet homme est absorbé par le péché et l’abomination dès son apparition au chapitre 2. On sent que c’est quelqu’un de froid, de profiteur, il vie dans la luxure de la chair et aime profiter des jeunes filles prudes et naïves… Soupçonné d’être l’auteur d’incendies inexpliqués, il sera envoyé lui aussi à la Nouvelle Orléans. Le fait est que cet homme d’Eglise puissant a le béguin pour Lenobia. Il veut à tout pris mettre la main sur elle et on espère qu’il ne réussira pas ! Comme vous pouvez vous en douter, ils se retrouveront sur le bateau les menant au nouveau monde.

   .Sœur Marie Madeleine et Martin seront eux aussi des personnages importants pour Lenobia, mais je ne vous en dis pas plus… Cette nouvelle sur le passé de Lenobia est touchante et difficile à la fois. Lenobia se retrouvera parfois seule pour se fondre dans la masse. En public, elle s’efforcera d’être Cécile, fille légitime. Mais on se doute que ce rôle qu’elle doit porter est un fardeau qui lui pèse. Elle trouvera du réconfort et de la sécurité auprès des chevaux. Avec eux, elle n’a pas besoin de faire semblant d’être qui elle n’est pas. Je l’ai trouvé très mur pour son âge, son sens de l’égalité pour tous est poussé à cause de son illégitimité. Et elle a une ouverture d’esprit digne de notre présent à nous et pas de son époque.

  .Pour finir, je dirai que le récit est bien mis en place par les auteures. Les pages se tournent très vite et très facilement. Les mots employés sont simples mais efficaces, et ils nous permettent de s’attacher à Lenobia, ainsi que d’éprouver tout ce qu’elle ressent au long du roman. Notre curiosité est tenue en éveil, j’ai toujours voulu en savoir plus sur elle et sur comment finissait l’histoire. Ce que j’ai apprécié c’est que la magie est présente, alors qu’il n’y a pas de Maison de la Nuit. Les auteures ont su rester dans leur univers que j’adore énormément. J’ai bien aimé la fin bien qu’elle soit vite expédiée. Une fin triste mais qui incite à un renouveau, une nouvelle vie, un nouveau départ. Des révélations vont être faites et le serment que Lenobia énonce est très touchant. La fin m’a donné des frissons, et j’ai eu envie de savoir ce que Lenobia allait faire face à ce qui lui était arrivé. Perdu, sans personne proche et sans famille, elle devra se reconstruire pour avancer. Elle pourra se raccrocher à un seul élément qui n’a pas changé, et qui restera toujours avec elle… Les chevaux. Si vous voulez en apprendre plus sur le professeur préféré de Zoey, je vous recommande cette nouvelle !

.Ma note : 7,5/10 sur Livraddict.

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